Stratégie globale en matière de sécurité et de santé au travail: Conclusions adoptées par la Conférence internationale du Travail à sa 91e session, 2003

Les conclusions de la Conférence donnent un aperçu d’une stratégie globale en matière de sécurité et de santé au travail. Elles iii confirment le rôle de pilier de la promotion de la sécurité et de la santé au travail que doivent jouer les instruments de l’OIT. Elles réclament par ailleurs une action intégrée qui permette de mieux faire le lien entre les normes de l’OIT et d’autres moyens d’action, tels que la promotion, la sensibilisation, le développement des connaissances, l’organisation, la diffusion d’informations et la coopération technique, de manière à accroître l’impact de ces activités. Les conclusions insistent sur l’importance d’un engagement tripartite et d’une action au niveau national pour promouvoir une approche préventive et une culture de la sécurité, indispensables si l’on veut obtenir des améliorations durables en matière de sécurité et de santé au travail.

Politique | 1 janvier 2004
En juin 2003, la Conférence internationale du Travail a discuté des activités normatives de l’Organisation internationale du travail dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail. Cette discussion a eu lieu au sein de la Commission tripartite de la sécurité et de la santé au travail, qui était composée de 104 membres gouvernementaux, 37 membres employeurs et 58 membres travailleurs.

La sécurité et la santé au travail constituent une question centrale pour l’OIT, ses activités normatives y compris, depuis sa création en 1919. La discussion de 2003 a suscité un très grand intérêt parmi les délégués et a montré toute l’importance que les mandants de l’OIT continuent d’attacher à la question de la sécurité et de la santé au travail.

Les accidents du travail et les maladies professionnelles causent de grandes souffrances et pertes humaines. Leur coût économique est très élevé. Pourtant, les problèmes de sécurité et de santé au travail n’attirent pas vraiment l’attention du public. On leur accorde rarement toute l’importance qu’ils méritent. Il faut que cela change, et il faut susciter des actions tant sur le plan national qu’à l’échelle internationale, et en accélérer le rythme.