Violence et harcèlement
Le Mexique ratifie la Convention de l'OIT sur la violence et le harcèlement
Le Mexique est le 19e pays à ratifier la convention n° 190 de l'OIT, le 7e dans la région Amérique latine et Caraïbes.
GENÈVE (OIT Infos) – Le 6 juillet 2022, le Mexique a déposé auprès de l'OIT l'instrument de ratification de la Convention sur la violence et le harcèlement, 2019 (n° 190). Le Mexique est le 19e État Membre de l'OIT à ratifier la convention n° 190, et le 7e en Amérique latine et dans les Caraïbes.
La convention n° 190 est le premier traité international à faire face à la violence et au harcèlement dans le monde du travail. Avec la recommandation n° 206, elle offre un cadre commun d'action, une occasion unique de forger un avenir du travail fondé sur la dignité et le respect, et démontre le droit de tous à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement.
Ces instruments seront essentiels à la réalisation des objectifs énoncés dans la Déclaration du centenaire de l'OIT pour l'avenir du travail adoptée en 2019, qui s'engage clairement en faveur d'un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, ainsi que des objectifs énoncés dans l'Appel mondial à l'action en vue d'une reprise centrée sur l'humain qui soit inclusive, durable et résiliente pour sortir de la crise du COVID-19.
En déposant l'instrument de ratification lors de la cérémonie à Genève, Mme Marta Delgado, sous-secrétaire aux affaires multilatérales et aux droits de l'homme du ministère mexicain des Affaires étrangères, a souligné que la ratification de la Convention par le Mexique constitue une reconnaissance du fait que la violence et le harcèlement ont un impact profond sur l'intégrité physique et mentale des individus, détériorent l'environnement de travail et la productivité, et ont de graves conséquences pour la famille et la communauté.
Elle a déclaré: «La convention n° 190 est un cadre mondial sans précédent qui offre une perspective et des outils intersectionnels et transversaux pour réduire et éliminer la violence qui touche tant de travailleurs.»
Mme Delgado a également affirmé que «La violence est une violation manifeste des droits de l'homme et ne peut être tolérée ou autorisée en aucune circonstance. Nous reconnaissons que la violence et la discrimination, y compris la violence sexiste, sont des défis dans mon propre pays et dans le monde entier. Notre présence ici aujourd'hui est un appel à tous pour l'élimination de telles pratiques.»
Mme Martha Elizabeth Newton, Directrice générale adjointe de l'OIT pour les politiques, agissant au nom du Directeur général, a rappelé au moment de la réception des instruments de ratification que la convention n° 190, ainsi que la recommandation n° 206, constituent le premier cadre commun d'action pour forger un avenir du travail fondé sur la dignité et le respect, et a indiqué qu'elles offrent une protection pour tous dans le monde du travail, et incluent, sans s'y limiter, l'éradication de la violence et du harcèlement fondés sur le sexe.
L'approbation unanime par le Sénat de la République du Mexique de la ratification de la convention n° 190 reflète la ferme volonté du gouvernement de respecter, promouvoir et assurer la jouissance du droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, ainsi que de promouvoir un travail décent pour tous. Il est à espérer que la ratification de la convention n° 190 stimulera et contribuera aux efforts considérables que le pays déploie déjà pour éradiquer la violence et le harcèlement dans le monde du travail, y compris la violence et le harcèlement fondés sur le sexe.
À ce jour, le Mexique a ratifié 81 conventions (dont 64 sont en vigueur). Pour plus d'informations, voir le profil NORMLEX.
La convention n° 190 est le premier traité international à faire face à la violence et au harcèlement dans le monde du travail. Avec la recommandation n° 206, elle offre un cadre commun d'action, une occasion unique de forger un avenir du travail fondé sur la dignité et le respect, et démontre le droit de tous à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement.
Ces instruments seront essentiels à la réalisation des objectifs énoncés dans la Déclaration du centenaire de l'OIT pour l'avenir du travail adoptée en 2019, qui s'engage clairement en faveur d'un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, ainsi que des objectifs énoncés dans l'Appel mondial à l'action en vue d'une reprise centrée sur l'humain qui soit inclusive, durable et résiliente pour sortir de la crise du COVID-19.
En déposant l'instrument de ratification lors de la cérémonie à Genève, Mme Marta Delgado, sous-secrétaire aux affaires multilatérales et aux droits de l'homme du ministère mexicain des Affaires étrangères, a souligné que la ratification de la Convention par le Mexique constitue une reconnaissance du fait que la violence et le harcèlement ont un impact profond sur l'intégrité physique et mentale des individus, détériorent l'environnement de travail et la productivité, et ont de graves conséquences pour la famille et la communauté.
Elle a déclaré: «La convention n° 190 est un cadre mondial sans précédent qui offre une perspective et des outils intersectionnels et transversaux pour réduire et éliminer la violence qui touche tant de travailleurs.»
Mme Delgado a également affirmé que «La violence est une violation manifeste des droits de l'homme et ne peut être tolérée ou autorisée en aucune circonstance. Nous reconnaissons que la violence et la discrimination, y compris la violence sexiste, sont des défis dans mon propre pays et dans le monde entier. Notre présence ici aujourd'hui est un appel à tous pour l'élimination de telles pratiques.»
Mme Martha Elizabeth Newton, Directrice générale adjointe de l'OIT pour les politiques, agissant au nom du Directeur général, a rappelé au moment de la réception des instruments de ratification que la convention n° 190, ainsi que la recommandation n° 206, constituent le premier cadre commun d'action pour forger un avenir du travail fondé sur la dignité et le respect, et a indiqué qu'elles offrent une protection pour tous dans le monde du travail, et incluent, sans s'y limiter, l'éradication de la violence et du harcèlement fondés sur le sexe.
L'approbation unanime par le Sénat de la République du Mexique de la ratification de la convention n° 190 reflète la ferme volonté du gouvernement de respecter, promouvoir et assurer la jouissance du droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, ainsi que de promouvoir un travail décent pour tous. Il est à espérer que la ratification de la convention n° 190 stimulera et contribuera aux efforts considérables que le pays déploie déjà pour éradiquer la violence et le harcèlement dans le monde du travail, y compris la violence et le harcèlement fondés sur le sexe.
À ce jour, le Mexique a ratifié 81 conventions (dont 64 sont en vigueur). Pour plus d'informations, voir le profil NORMLEX.