Pièces d’identité des gens de mer

Pièces d’identité des gens de mer: Facilitation de la permission de descendre à terre, du transit et du transfert des gens de mer

Actualité | 31 janvier 2024
Plus de 1,5 million de gens de mer travaillant et vivant sur des navires impliqués dans le commerce international peuvent bénéficier de la pièce d'identité des gens de mer (PIM), qui leur permet de voyager sans visa pour rejoindre leurs navires et débarquer dans les ports. L'accès aux installations à terre et les congés à terre sont des éléments essentiels de leur bien-être général et, par conséquent, de la réalisation d'une navigation plus sûre et d'océans plus propres.

La version amendée de la convention (n° 185) sur les pièces d'identité des gens de mer (révisée), 2003, est entrée en vigueur le 8 juin 2017 et intègre les dernières normes adoptées par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). La délivrance du nouveau PIM, avec une technologie similaire à celle actuellement utilisée dans les passeports électroniques, contribue à la permission de descendre à terre, du transit et du transfert des gens de mer, tout en renforçant la sécurité dans les ports et les frontières grâce à l'utilisation d'un document sécurisé et internationalement reconnu.

L'article 5 de la convention n° 185 établit des prescriptions minimales pour la protection de la sécurité et des droits des gens de mer, en ce qui concerne les processus et procédures de ratification des Membres pour la délivrance de PIM. Le Conseil d'administration, agissant sur la base de toutes les informations pertinentes conformément aux Arrangements concernant la liste des Membres qui satisfont pleinement aux exigences minimales relatives aux processus et procédures de délivrance des documents d'identité des gens de mer, approuve une liste contenant les noms des Membres qui satisfont pleinement aux exigences minimales susmentionnées.

En 2020, le Conseil d'administration a approuvé l'inclusion des Philippines en tant que premier Membre ayant ratifié la Convention à figurer sur la liste des pays qui satisfont pleinement aux exigences minimales visées au paragraphe 1 de l'article 5 de la Convention, telle qu'amendée en 2016.