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Demande directe (CEACR) - adoptée 2022, publiée 111ème session CIT (2023)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Albanie (Ratification: 2009)

Autre commentaire sur C122

Observation
  1. 2018
Demande directe
  1. 2022
  2. 2017
  3. 2015
  4. 2013

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Articles 1 à 3 de la convention. Application d’une politique active de l’emploi. Tendances de l’emploi. Consultation avec les partenaires sociaux. La commission prend note des informations actualisées communiquées par le gouvernement en ce qui concerne les programmes visant à renforcer l’employabilité, en particulier pour les jeunes et certains groupes vulnérables aux déficits de travail décent, notamment les personnes appartenant aux communautés rom et égyptienne. Le gouvernement indique que le nombre moyen de demandeurs d’emploi est passé de 74 686 en 2018 à 82 921 en 2020. Au cours de la même période, le nombre moyen de demandeurs d’emploi issus des communautés rom et égyptienne est passé de 5 844 à 7 570, tandis que le nombre moyen de demandeurs d’emploi en situation de handicap est passé de 518 à 604 et que le nombre d’immigrants de retour dans leur pays inscrits dans les bureaux de placement est passé de 498 à 572. Au quatrième trimestre 2019, le taux de chômage total s’est établi à 11,2 pour cent, tandis que le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 29 ans était presque deux fois plus élevé, soit 21,4 pour cent. Le taux d’emploi global des personnes âgées de 15 à 64 ans était de 61,6 pour cent (68,5 pour cent pour les hommes et 54,8 pour cent pour les femmes), tandis que le taux d’emploi des jeunes de 15 à 29 ans était nettement inférieur, à 40,6 pour cent. Le gouvernement se réfère à l’adoption de la loi no 15/2019 sur la promotion de l’emploi en 2019, qui a établi un conseil consultatif tripartite pour l’emploi. Il ajoute que le plan d’action de la Stratégie nationale pour l’emploi et les compétences a été prolongé jusqu’en 2022, tandis que le Programme de promotion de l’emploi a été remanié pour se concentrer sur l’emploi et la formation professionnelle. En 2019, l’Agence nationale pour l’emploi et les compétences (NAES) a été mise en place, qui prévoit la création d’un Conseil consultatif tripartite pour l’emploi, responsable des programmes d’emploi et de la gestion de l’enseignement et de la formation professionnels. Par la suite, en 2020, le gouvernement s’est attaché à restructurer les bureaux de la NAES aux niveaux central et régional pour améliorer la répartition des rôles et des responsabilités à l’échelle du pays, le profilage des salariés et la modernisation des systèmes d’infrastructures informatiques. Jusqu’à la fin de 2020, 36 des 40 bureaux régionaux ont fait l’objet d’une telle restructuration, pour laquelle une assistance technique externe a été sollicitée au titre de l’instrument de préadhésion de l’UE et sept accords avec des gouvernements locaux ont été conclus pour renforcer et coordonner les politiques de l’emploi aux niveaux régional et local. À cet égard, le gouvernement a également estimé nécessaire d’améliorer l’accès des femmes au marché du travail dans les zones rurales du pays. En 2019, 5 338 personnes, soit l’équivalent de 8 pour cent du nombre total de chômeurs, ont participé à des programmes de promotion de l’emploi (dont 192 étaient issues des communautés rom et égyptienne, 111 étaient des personnes en situation de handicap et 56 étaient des immigrants de retour dans leur pays). En outre, 30 391 chômeurs ont trouvé un emploi, un chiffre supérieur de 9 points de pourcentage à l’objectif fixé pour cette année-là. Le gouvernement reconnaît néanmoins que les résultats de l’aide apportée à certaines catégories de chômeurs ont été inférieurs aux attentes, ce qu’il attribue à leur âge, leur niveau d’éducation, leur profession et d’autres caractéristiques. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les progrès réalisés en ce qui concerne la formulation, l’adoption et la mise en œuvre d’une politique active de l’emploi et de mesures actives du marché du travail visant à promouvoir le plein emploi, productif et librement choisi, et de fournir des informations précises sur les consultations tenues avec les partenaires sociaux à cet égard ainsi que sur le fonctionnement du Conseil consultatif tripartite pour l’emploi et du Conseil consultatif de l’emploi. La commission prie également le gouvernement de fournir des informations détaillées et à jour, y compris des données statistiques ventilées par sexe, âge et secteur économique, sur les tendances de l’emploi, notamment sur l’emploi, le chômage et le sous-emploi. En outre, la commission prie le gouvernement de fournir des informations sur la nature, la portée et l’impact des mesures prises pour améliorer la situation de l’emploi des groupes vulnérables aux déficits de travail décent, notamment les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, les travailleurs âgés et les travailleurs ruraux, les travailleurs appartenant aux minorités rom, égyptienne et autres minorités ethniques, ceux qui travaillent dans l’économie informelle et les personnes vulnérables à la discrimination croisée. La commission prie également le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour accroître la participation au marché du travail, en particulier des femmes et des jeunes.
Enseignement et formation professionnels. La commission note que le développement et la mise en œuvre de l’enseignement et de la formation professionnels constituent l’un des principaux piliers de la Stratégie nationale pour l’emploi et les compétences 2019-2022. À cet égard, elle note les informations fournies par le gouvernement concernant les mesures élaborées, en collaboration avec les partenaires sociaux, pour renforcer le système d’enseignement et de formation professionnels, en particulier sous l’égide du Conseil national de l’enseignement et de la formation professionnels, y compris le secteur du bâtiment. Ces mesures comprennent: la rénovation de plus de 20 écoles professionnelles, la formation des enseignants et l’adaptation des programmes d’études aux exigences du marché du travail. Le gouvernement indique que ces mesures ont entraîné une augmentation des inscriptions dans les écoles professionnelles. En 2019, 19 000 élèves étaient inscrits dans des écoles professionnelles. Dans ce contexte, le gouvernement souligne que les comités directeurs qui gèrent les écoles professionnelles intègrent également des représentants des partenaires sociaux. Le gouvernement ajoute qu’en 2019, 8 818 demandeurs d’emploi ont suivi des cours de formation professionnelle, soit 12 pour cent du nombre total de demandeurs d’emploi inscrits. En outre, le gouvernement indique que les objectifs de participation à la formation professionnelle fixés dans la stratégie rom/égyptienne et pour les personnes en situation de handicap ont été atteints. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations détaillées et actualisées sur la nature, la portée et l’impact des mesures prises dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnels pour mieux répondre aux demandes actuelles et futures du marché du travail. Le gouvernement est également prié de fournir des informations à jour, notamment des données statistiques ventilées, sur l’impact des mesures ciblées prises pour donner accès à l’éducation, à l’orientation et à la formation professionnelles aux groupes vulnérables face aux déficits de travail décent sur leur capacité à obtenir un emploi productif et durable. En outre, elle prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur la manière dont les partenaires sociaux et les autres parties prenantes sont consultés en ce qui concerne l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’examen des programmes d’enseignement et de formation professionnels.
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