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Demande directe (CEACR) - adoptée 2020, publiée 109ème session CIT (2021)

Convention (n° 137) sur le travail dans les ports, 1973 - Finlande (Ratification: 1976)

Autre commentaire sur C137

Demande directe
  1. 2020
  2. 2017
  3. 2012

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La commission prend note du rapport du gouvernement et des informations complémentaires fournies à la lumière de la décision adoptée par le Conseil d’administration à sa 338e session (juin 2020).
La commission prend note des observations de l’Organisation centrale des syndicats finlandais (SAK), de la Confédération finlandaise des cadres (STTK) et de la Confédération des syndicats des cadres et du personnel de direction de Finlande (AKAVA), communiquées avec le rapport du gouvernement.
Articles 3 et 4 de la convention. Priorité pour l’obtention d’un travail. Atténuation des effets préjudiciables. Application dans la pratique. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement en réponse à ses précédents commentaires. Le gouvernement rappelle que les dispositions de la convention ont été mises en œuvre au moyen de conventions collectives consécutives conclues entre le Syndicat finlandais des travailleurs des transports (AKT) et l’Association finlandaise des entrepreneurs portuaires. La convention actuelle sera échue le 31 janvier 2021. La commission prend note des statistiques fournies sur le nombre de manutentionnaires entre 2012 et 2018, qui indiquent une diminution du nombre de travailleurs. Dans leurs observations, la SAK, la STTK et l’AKAVA rappellent que l’objectif de la convention est de préserver le maintien de l’emploi et des revenus des travailleurs qui tirent leur subsistance du travail portuaire. Selon les confédérations syndicales, au cours des dix dernières années, un tiers des emplois ont été perdus et cette diminution ne peut pas s’expliquer uniquement par une récession ou le progrès technologique dans les ports. Le prétraitement et le post-traitement des marchandises ont été déplacés vers des zones créées entre la clôture de la zone portuaire et la zone administrative portuaire proprement dite. Selon elles, des décisions politiques ont visé à déplacer le travail de docker vers des travailleurs autres que les manutentionnaires enregistrés, dans le cadre d’une convention collective autre que celle du secteur de la manutention. La SAK, la STTK et l’AKAVA soulignent par conséquent qu’il est de plus en plus important de garantir le respect de la convention, car le travail portuaire doit continuer à être effectué par des manutentionnaires enregistrés. À la lumière des observations formulées par les confédérations syndicales, la commission prie le gouvernement de fournir des informations sur la façon dont, dans le contexte décrit, les manutentionnaires enregistrés sont assurés d’être engagés en priorité pour les travaux portuaires, conformément à l’article 3 de la convention. Elle encourage également le gouvernement à favoriser les discussions ou les négociations entre les partenaires sociaux sur les effets probables des changements dans l’industrie portuaire, ou sur la réduction potentielle du pouvoir de contrainte des registres, en vue d’éviter ou de minimiser tout risque de conséquences négatives pour la sécurité de l’emploi des dockers ou leurs conditions de travail. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur tout développement à cet égard, et de continuer à fournir des informations sur la manière dont la convention est appliquée dans la pratique, y compris des extraits de rapports et des détails sur le nombre de dockers, ventilés par sexe, statut dans l’emploi (permanent ou temporaire) et profession, et sur les variations de leur nombre.
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