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Convention (n° 142) sur la mise en valeur des ressources humaines, 1975 - République-Unie de Tanzanie (Ratification: 1983)

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Demande directe (CEACR) - adoptée 2023, publiée 112ème session CIT (2024)

Article 1 de la convention. Formulation et mise en œuvre de politiques de formation et d’enseignement professionnels. La commission prend note de l’adoption, en juin 2021, du troisième plan quinquennal de développement national (FYDP III) 2021/22-2025/26, qui s’inscrit dans le prolongement des efforts déployés par le gouvernement pour atteindre les objectifs fixés dans le Projet national de développement 2025. Le FYDP III a pour principaux objectifs d’améliorer la disponibilité et la qualité de l’éducation et du développement des compétences. À cet égard, le FYDP III envisage la mise en œuvre des mesures suivantes: augmentation des dépenses pour l’éducation inclusive, les compétences et les initiatives de recherche et développement (R&D) liées à l’innovation; amélioration des infrastructures dans les institutions de formation et de développement pour les cadres spéciaux et rares; et révision et mise à jour des programmes d’études pour veiller à ce qu’ils soient adaptés aux besoins du marché du travail. En outre, le gouvernement indique l’adoption de la stratégie nationale de développement des compétences (NSDS) 2016-2026 qui a pour but de remédier à la pénurie de compétences en améliorant l’efficience et l’efficacité du système de développement des compétences. La NSDS couvre le développement des compétences formelles, non formelles et informelles. Le gouvernement fait également référence à la mise en œuvre du projet «Éducation et compétences au service d’emplois productifs (ESPJ)» dont l’objectif est de renforcer la capacité institutionnelle du système de développement des compétences du bénéficiaire et d’accroître les possibilités de développement des compétences axées sur le marché du travail et d’en améliorer la qualité. L’ESPJ se concentre sur six secteurs économiques à fort potentiel de création d’emplois: l’agriculture et l’agro-industrie, le tourisme et l’hôtellerie, le transport et la logistique, la construction, l’énergie et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Le gouvernement fait également référence à l’élaboration d’une étude sur l’employabilité des diplômés de l’enseignement et de la formation professionnels (EFP), dont l’élaboration était prévue pour 2022, afin de déterminer et d’évaluer la qualité et la pertinence de leurs compétences sur le marché du travail. En outre, le gouvernement signale que le nombre d’établissements techniques enregistrés est passé de 429 en 2021 à 465 en 2022. Le nombre de personnes qui suivent un enseignement technique a également augmenté, passant de 157 420 participants pour l’année académique 2020-21 à 179 519 (91 995 hommes et 87 523 femmes) en 2021-22. Le nombre de personnes qui suivent un programme d’enseignement et de formation professionnels (EFP) a également légèrement progressé, passant de 320 143 au cours de l’année 2019-20 à 380 748 (225 621 hommes et 155 127 femmes) au cours de l’année 2020-21. En ce qui concerne la validation des acquis de l’expérience, le gouvernement indique qu’entre 2020 et 2021, 2 268 hommes et 376 femmes ont été évalués et certifiés. La commission observe que le Plan quinquennal de développement national (FYDP III) 2021/22-2025-26 et la Stratégie nationale de développement des compétences (NSDS) 2016-2026 seront arrivés à expiration au moment où le prochain rapport sur l’application de la convention est dû. Elle prie donc le gouvernement de fournir des informations détaillées et à jour sur les résultats, les enseignements tirés et les activités futures prévues en matière d’enseignement et de formation professionnels. En particulier, la commission demande des informations sur l’impact des politiques et des programmes liés à l’EFP, notamment des statistiques sur le nombre de participants, ventilés par sexe, âge et secteur, dans les différents programmes, et sur l’accès des participants à un emploi durable, en particulier dans les zones rurales. Elle prie également le gouvernement de fournir une copie de l’étude sur l’employabilité des diplômés de l’EFP.
Article 3. Couverture des groupes vulnérablespar le système de formation professionnelle. La commission observe que le FYDP III a notamment pour objectif d’améliorer l’accès et la participation des femmes et des personnes en situation de handicap dans les établissements d’enseignement tertiaire et supérieur; et de promouvoir les compétences favorisant l’employabilité de groupes de population ayant des besoins particuliers. Le gouvernement indique qu’au cours de l’année scolaire 2021-22, 18 764 hommes et 18 405 femmes ont obtenu un diplôme en sciences médicales et sciences connexes, 35 404 femmes et 29 487 hommes en affaires, tourisme et planification et 14 572 hommes et 7 264 femmes en sciences et technologies connexes. Au cours de la même période, 1 092 femmes et 468 hommes ont participé au programme de formation intégrée à la promotion de l’entrepreneuriat (INTEP), qui met l’accent sur la formation des personnes sans emploi, sous-employées ou travaillant dans le secteur informel (micro et petites entreprises) dans les milieux urbains et ruraux. Le gouvernement indique qu’entre 2013 et 2022, 667 personnes ont participé à un programme d’apprentissage mixte dans les secteurs suivants: tourisme (175 femmes et 6 hommes), mécanique automobile (135 hommes et 16 femmes), installation électrique (118 hommes et 16 femmes) et mécanique agricole (162 hommes et 18 femmes). En ce qui concerne les mesures visant à promouvoir l’accès des personnes en situation de handicap à l’EFP, le gouvernement se réfère à la mise en œuvre de la politique d’éducation et de formation de 2014, qui envisage la mise en place d’un système qui permettra le développement des étudiants ayant des compétences différentes et des besoins particuliers en matière d’enseignement et d’apprentissage à tous les niveaux de l’éducation. Le gouvernement indique l’adoption de la stratégie nationale pour l’éducation inclusive de 2021/22-2025/26, qui vise à fournir un accès et une éducation inclusive de qualité à tous les niveaux pour les étudiants ayant des besoins pédagogiques particuliers. À cet égard, il envisage l’adoption de mesures visant à garantir que la politique, la législation et les directives en matière d’éducation s’appuient sur des valeurs et des pratiques inclusives; à garantir l’égalité d’accès et la participation équitable des étudiants ayant des besoins divers et la fourniture d’une éducation inclusive de qualité à tous les niveaux; et à améliorer la coordination et la collaboration entre les parties prenantes de l’éducation au service d’une éducation inclusive. Le gouvernement se réfère à l’élaboration de lignes directrices 2022 sur l’éducation inclusive ainsi que d’un manuel en faveur de l’inclusion dans les programmes d’EFP, ayant pour but de fournir aux parties prenantes des orientations sur la manière d’assurer l’accès des personnes en situation de handicap aux d’établissements d’EFP. Le gouvernement indique qu’en 2021, 227 personnes en situation de handicap (115 hommes et 112 femmes) ont participé aux programmes d’EFP. En ce qui concerne la participation des jeunes aux programmes d’EFP, la commission note la mise en œuvre, avec le soutien du gouvernement suisse, du projet Compétences au service de l’emploi en Tanzanie (phase II 2022-2026) dans la région de Morogoro, qui vise à améliorer les perspectives d’emploi rémunéré des jeunes (indépendants) en contribuant à améliorer l’accès, la pertinence et la qualité du développement des compétences professionnelles. Ce projet met l’accent sur la formation professionnelle non formelle et cible les jeunes âgés de 15 à 24 ans, en particulier les jeunes mères et ceux qui n’ont pas accès à l’enseignement professionnel formel ou qui n’en ont pas les moyens. Au cours de la phase I de ce projet (2017-2022), plus de 10 000 jeunes (53 pour cent de femmes) ont suivi et bénéficié de programmes soutenus de formation de développement des compétences, 17 analyses du marché du travail ont été menées pour mettre en évidence les besoins en compétences, et un guide d’analyse du marché du travail a été produit pour le ministère de l’Éducation, de la Science et de la Technologie afin de mettre en œuvre des analyses du marché du travail pour des professions, des emplois ou des lieux particuliers. Enfin, le gouvernement se réfère à l’adoption de la circulaire no 2 de 2021 sur la rescolarisation des élèves de l’enseignement primaire et secondaire pour remédier aux abandons pour diverses raisons, qui offre aux élèves en décrochage scolaire la possibilité de poursuivre leurs études dans un système d’éducation formel dans les deux ans qui suivent l’abandon de leurs études. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations à jour et détaillées, y compris des informations statistiques ventilées par sexe, âge et secteur d’activité, sur l’impact des mesures mises en œuvre pour promouvoir les capacités professionnelles des femmes et pour accroître l’égalité d’accès des femmes et des hommes et la participation équilibrée à l’enseignement et à la formation professionnels. Elle prie en outre le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer l’orientation, l’éducation et la formation professionnelles qui permettent aux jeunes et aux personnes en situation de handicap d’accéder au marché du travail, y compris dans les zones rurales. La commission prie à nouveau le gouvernement de fournir des informations actualisées sur la manière dont il veille à ce que les groupes spécifiques de travailleurs qui rencontrent des difficultés pour obtenir un emploi, tels que les travailleurs ruraux et les travailleurs de l’économie informelle, bénéficient de l’égalité d’accès à l’orientation professionnelle, à l’éducation et aux possibilités de formation.
Article 5. Coopération avec les partenaires sociaux. La commission observe que le FYDP III a été élaboré avec la participation du secteur privé, de la société civile, des organisations non gouvernementales et des partenaires du développement. La commission note que le gouvernement indique que les partenaires sociaux et les autres parties prenantes concernées ont participé à l’élaboration de la SNDS 2016-2026. Le gouvernement indique également qu’il collabore avec les partenaires sociaux, par le biais de consultations avec les parties prenantes, dans le but de collecter des informations pour l’élaboration et l’examen des politiques et des programmes d’études afin d’identifier les lacunes existantes et d’apporter les améliorations nécessaires. Le gouvernement fait référence à l’élaboration, en avril 2022, d’un rapport intitulé «Les employeurs au service du développement des compétences d’employabilité en Tanzanie», par le conseil pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels (NACTVET), en collaboration avec l’Association des employeurs tanzaniens. Selon ce rapport, alors qu’au moins 72 pour cent des employeurs interrogés soutiennent les programmes de développement des compétences en milieu professionnel, le nombre d’étudiants bénéficiant d’un soutien reste faible, car beaucoup se heurtent à des obstacles pour trouver des stages, des apprentissages et des formations pratiques. Le rapport appelle à une collaboration entre les employeurs, les prestataires de services d’enseignement et le gouvernement pour un développement durable des compétences. Prenant bonne note de ce qui précède, la commission prie le gouvernement de fournir des exemples concrets de la manière dont les partenaires sociaux, y compris les organisations d’employeurs et de travailleurs, coopèrent à l’élaboration et, surtout, à la mise en œuvre des politiques et programmes de formation professionnelle, comme l’exige l’article 5 de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2020, publiée 109ème session CIT (2021)

Adoption et développement de politiques d’éducation et de formation. La commission avait invité précédemment le gouvernement à communiquer des informations à jour sur les méthodes actuellement employées pour élaborer les politiques et les programmes complets et coordonnés de formation et d’enseignement professionnels, en indiquant les liens ayant été établis avec l’emploi et les services publics de l’emploi. Elle le priait en outre d’indiquer de quelle manière le nouveau système d’éducation fondée sur les compétences et de formation mis en place par les autorités chargées de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA) contribue à la création d’emplois. Le gouvernement indique que depuis l’adoption du programme d’éducation fondée sur les compétences et de formation (CBET), qui s’est faite en collaboration avec les parties prenantes, la qualité de la formation professionnelle s’est améliorée, en particulier grâce au renforcement du lien entre les prestataires de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels et l’industrie par l’introduction de détachements obligatoires pratiques (dans l’industrie) pour les stagiaires participant à la formation professionnelle. Le CBET a eu pour résultat que le système d’éducation et formation professionnelles procure les compétences adaptées au marché qui étaient recherchées en ajoutant des formations connexes et transversales aux formations traditionnelles. Le gouvernement indique en outre que la création d’une formation modularisée a permis aux stagiaires de choisir des unités de formation séparées et spécifiques correspondant aux qualifications requises pour l’obtention d’un emploi plutôt que de devoir suivre un cycle complet. Au total, 4.691 candidats ont obtenu un certificat de formation modulaire. La commission note avec intérêt que la souplesse du CBET en termes de durée, de qualifications de départ, ainsi que de points d’accès au marché du travail et de sortie de celui-ci a apporté une réponse directe aux besoins du pays en matière d’emploi s’agissant des compétences émergentes demandées dans le secteur pétrolier et gazier, et a relevé le taux d’employabilité des diplômés de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels qui est passé de 66,1 pour cent en 2010 à 75 pour cent en 2015. Le gouvernement indique que les instituts d’éducation et formation professionnelles techniques tanzaniens ont non seulement accru les possibilités de travail productif, ils ont aussi donné de l’emploi à différentes catégories de personnel, allant des universitaires aux auxiliaires. La commission note qu’en juin 2019, les 540 instituts d’enseignement et de formation professionnels et techniques Tanzaniens employaient quelque 8.860 diplômés de l’université. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations statistiques actualisées, ventilées par sexe, âge et secteur, sur l’impact des politiques et programmes se rapportant à l’éducation et la formation professionnelles, en particulier sur le nombre de participants aux différents programmes et sur l’accès des participants à un emploi durable, en particulier dans les zones rurales. La commission prie aussi le gouvernement de fournir des informations détaillées sur les mesures adoptées ou envisagées, en collaboration avec les partenaires sociaux, pour élargir les systèmes de formation professionnelle afin de couvrir des branches de l’activité économique qui ne le sont pas actuellement et de faire en sorte que ces systèmes soient adaptés à l’évolution des besoins des gens au cours de leur vie, des critères actuels et estimés du marché du travail et des diverses branches de l’activité économique.
Article 3. Couverture des groupes vulnérables par le système de formation professionnelle. La commission avait invité précédemment le gouvernement à fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour améliorer l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation entre hommes et femmes, et pour encourager les femmes à développer leurs aptitudes professionnelles et à s’en servir dans toutes les branches d’activité économique, et à tous les niveaux de qualification et de responsabilité. Le gouvernement était également prié d’indiquer les mesures prises pour promouvoir l’accès à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage tout au long de la vie des personnes ayant des besoins spéciaux, comme les jeunes, les travailleurs en zone rurale, les travailleurs de l’économie informelle et autres catégories de personnes vulnérables. Le gouvernement indique que les tendances de la participation des groupes vulnérables à l’éducation et la formation professionnelles, comme les étudiantes et les étudiants en situation de handicap, n’ont pas progressé ces dernières années. À cet égard, la commission note que le nombre d’étudiants inscrits dans les instituts d’enseignement et de formation professionnels et techniques Tanzaniens (accrédités par le Conseil national de l’éducation technique, NACTE) a diminué, passant de 133 514 pendant l’année académique 2017-2018 à 113.427 en 2018-2019. Le nombre des étudiantes a lui aussi diminué, passant de 61 671 en 2017-2018 à 56 052 (9 pour cent) en 2018-2019. Le nombre des étudiants en situation de handicap inscrits dans les instituts d’enseignement et de formation professionnels et techniques Tanzaniens a diminué, passant de 233 dans l’année académique 2017-2018 à 132 (43 pour cent) en 2018-2019. S’agissant de l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation entre hommes et femmes, le gouvernement indique que, par rapport à 2012, année pendant laquelle les femmes représentaient 41 pour cent des inscriptions dans l’enseignement et la formation techniques et professionnels, le nombre des candidates était tombé à 33 pour cent en 2017. Cette baisse s’explique en partie par l’entrée en vigueur de la politique de l’enseignement de base gratuit qui a eu pour conséquence que les étudiants ont été plus nombreux à poursuivre un enseignement de niveau secondaire inférieur plutôt que d’opter pour des études professionnelles. Le gouvernement indique en outre avoir élaboré des principes directeurs générés afin de promouvoir l’inscription de femmes dans des instituts d’enseignement et de formation techniques et professionnels et qu’il a offert un soutien (principalement financier) à des centres d’enseignement et de formation techniques et professionnels publics et privés qui proposent des programmes attrayants pour les candidates, avec des programmes sur mesure conçus à leur intention (coiffure et beauté). Dans son étude d’ensemble de 2012, la commission a observé que les stéréotypes sociaux selon lesquels certains types d’activités conviendraient mieux aux hommes qu’aux femmes sont susceptibles de créer des situations d’inégalité où hommes et femmes perçoivent une rémunération différente pour un travail de valeur égale. De tels stéréotypes qui s’appuient sur une vision traditionnelle des rôles respectifs de l’homme et de la femme sur le marché du travail et dans la société, notamment en ce qui concerne les responsabilités familiales, ont pour effet d’aiguiller les hommes et les femmes vers des filières d’enseignement et de formation professionnelle différentes, et donc vers des emplois et des choix de carrière distincts. Il en résulte que certains emplois sont exercés presque exclusivement par les femmes et que les emplois dits «féminins» finissent par être sous-évalués lorsqu’il s’agit de déterminer les taux de rémunération (voir étude d’ensemble de 2012 sur les conventions fondamentales, paragr. 713). S’agissant des groupes en situation vulnérable, le gouvernement indique que diverses mesures ont été prises afin d’améliorer leur accès à l’apprentissage tout au long de la vie. Le gouvernement a élaboré une Stratégie pour l’éducation inclusive dans le but de renforcer les services éducatifs à l’intention des enfants ayant des besoins particuliers. Cette stratégie suit une démarche globale de la prise de décision politique et de la planification de l’offre de services, le but étant d’assurer un enseignement et un apprentissage accessibles à tous. Sur ce point, le gouvernement a maintenu le subventionnement des frais d’enseignement (120 000 shillings par an) et mis en place différents programmes professionnels avec des critères d’accès différents pour accueillir des candidats n’ayant jamais suivi un enseignement formel. Plus spécialement, le gouvernement a apporté un soutien en termes d’infrastructures, d’outils et de matériels pour offrir une formation à un coût abordable aux candidats de milieux défavorisés et il a créé de nouveaux collèges d’éducation et formation professionnelles dans plusieurs districts et a requalifié 54 collèges de développement ciblé qui dispensent dorénavant une formation professionnelle. La commission note qu’à côté de la Stratégie nationale pour l’éducation inclusive, d’autres programmes, comme le programme de reconnaissance des apprentissages préalables, sont conçus pour promouvoir l’égalité d’accès à l’éducation des groupes défavorisés, comme les jeunes par exemple. À cet égard, le gouvernement indique qu’une Formation intégrée à la promotion de l’entrepreneuriat (INTEP) a été organisée afin de préparer des groupes cibles particuliers à l’emploi indépendant. Entre 2012 et 2018, un total de 11 151 jeunes ont obtenu le certificat d’INTEP. S’agissant de l’éducation des adultes, le gouvernement indique que le réseau d’enseignement privé, c’est-à-dire non gouvernemental, s’est fortement développé dans le technique, pour atteindre 25 pour cent, et le nombre des centres professionnels et populaires a plus que triplé depuis 2009. La commission note que le secteur est en cours d’amélioration avec la réhabilitation des Collèges de développement populaire (FDC) et la construction d’autres institutions d’éducation et formation populaires au niveau des districts et des régions. Pour ce qui est des travailleurs de l’économie informelle, le gouvernement indique que la Politique nationale de l’emploi de 2008 arrête des objectifs pour l’amélioration et la transformation du secteur informel par la création d’emplois décents et l’autonomisation des opérateurs du secteur informel. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a créé un cadre pour évaluer la reconnaissance des apprentissages préalables (conformément à son système d’éducation et de formation axé sur les compétences) afin d’identifier, d’évaluer et de certifier les compétences acquises dans des contextes d’apprentissage formels et non formels. Ce cadre vise aussi à combler les écarts de qualification et les inadéquations de compétences afin de créer des options d’emploi indépendant pour les stagiaires ayant reçu une formation informelle et d’améliorer la productivité des opérateurs du secteur informel. La commission note que, depuis l’instauration des programmes d’apprentissage en alternance et de reconnaissance des apprentissages préalables en 2012, ce sont au total 4 691 (4.214 hommes et 477 femmes) certificats de reconnaissance des apprentissages préalable et 318 (196 hommes et 122 femmes) certificats d’apprentissage en alternance qui ont été délivrés. La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées et actualisées, y compris des données statistiques ventilées par sexe, âge et secteur d’activité, sur l’impact des mesures mises en œuvre pour promouvoir les aptitudes professionnelles des femmes et renforcer l’égalité d’accès et la participation à l’éducation et la formation professionnelles. La commission prie en outre le gouvernement de continuer à fournir des informations actualisées sur la manière dont il fait en sorte que des groupes de travailleurs spécifiques qui éprouvent des difficultés à obtenir des emplois, comme les jeunes, les personnes en situation de handicap, les travailleurs ruraux et les travailleurs de l’économie informelle, jouissent de l’égalité d’accès à l’orientation professionnelle, à l’éducation et aux possibilités de formation. Elle le prie en particulier de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées en matière d’orientation professionnelle, d’éducation et de formation pour permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder au marché du travail, y compris dans les zones rurales.
Article 5. Coopération avec les partenaires sociaux. La commission note que le gouvernement ne donne pas d’informations sur les consultations qu’il a eues avec les partenaires sociaux. La commission réitère sa demande au gouvernement de fournir des informations actualisées sur les mesures prises pour garantir la collaboration des partenaires sociaux et des autres organismes intéressés dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et programmes d’éducation et de formation. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport une copie de ces politiques et programmes, s’ils sont adoptés et mis en œuvre.
Pandémie de COVID-19. Dans le contexte de la pandémie mondiale de COVID-19, la commission rappelle les orientations larges données par les normes internationales du travail. À cet égard, la commission appelle l’attention du gouvernement sur la recommandation (n° 205) sur l’emploi et le travail décent pour la paix et la résilience, 2017, qui contient des lignes directrices pour l’adoption et la mise en œuvre de mesures efficaces, consensuelles et inclusives qui permettent de faire face aux profondes répercussions socio-économiques de la pandémie. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations actualisées sur les incidences de la pandémie mondiale de COVID-19 sur l’application de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2019, publiée 109ème session CIT (2021)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Répétition
Formulation et mise en œuvre de politiques d’éducation et de formation. La commission prend note du rapport du gouvernement, reçu en août 2013, indiquant que l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA), dont le rôle principal est de dispenser une formation et un enseignement professionnels de qualité, a mis en place un nouveau système d’éducation fondée sur les compétences et de formation. Le gouvernement déclare que ce système contribue à la coordination efficace, à la cohérence et à l’efficacité des programmes et des politiques dans ce domaine. Il ajoute en outre que, pour assurer l’efficacité de cette formation, le VETA est guidé par différentes politiques sectorielles, dont la politique nationale pour l’emploi de 2008. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des informations à jour sur les méthodes actuellement employées pour élaborer les politiques et les programmes complets et coordonnés de formation et d’enseignement professionnels, en indiquant les liens ayant été établis avec l’emploi et les services publics de l’emploi. Prière d’indiquer également de quelle manière le nouveau système d’éducation fondée sur les compétences et de formation mis en place par l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA) contribue à la création d’emplois.
Article 3 de la convention. Couverture des groupes vulnérables par le système de formation professionnelle. Le gouvernement fournit dans son rapport des données statistiques confirmant l’augmentation de la fréquentation scolaire des filles à tous les niveaux de l’éducation. La commission note avec intérêt que le taux de fréquentation dans l’enseignement technique et professionnel a augmenté de 32,2 pour cent, passant de 85 040 inscriptions en 2010 à 112 447 en 2012, alors que le taux de fréquentation scolaire des filles est passé de 46,3 pour cent en 2010 à 47,9 pour cent en 2012. La commission note également que la participation d’élèves handicapés à la formation et à l’enseignement professionnels représente 19 pour cent du taux global de fréquentation scolaire. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour améliorer l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation entre garçons et filles, et pour encourager les femmes à développer leurs aptitudes professionnelles et à s’en servir dans toutes les branches d’activité économique, et à tous les niveaux de qualification et de responsabilité. Prière d’indiquer également les mesures prises pour promouvoir l’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie des personnes ayant des besoins spéciaux telles que les jeunes, les travailleurs en zone rurale, les travailleurs dans l’économie informelle et autres catégories de personnes vulnérables visées au paragraphe 5 h) de la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
Article 5. Coopération avec les partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’une nouvelle politique globale, qui harmonisera les questions relatives à la formation et à l’enseignement professionnels, est en cours d’élaboration. Ce processus d’élaboration fait et fera l’objet de consultations élargies avec toutes les parties intéressées. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les mesures prises pour garantir la collaboration des partenaires sociaux et des autres organismes intéressés dans la formulation et la mise en œuvre de politiques et de programmes d’éducation et de formation. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport une copie de la politique, si elle a été adoptée et mise en œuvre.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2018, publiée 108ème session CIT (2019)

La commission note que le rapport du gouvernement ne contient pas de réponse à ses précédents commentaires. Elle se voit donc obligée de renouveler ses précédents commentaires initialement formulés en 2013.
Répétition
Formulation et mise en œuvre de politiques d’éducation et de formation. La commission prend note du rapport du gouvernement, reçu en août 2013, indiquant que l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA), dont le rôle principal est de dispenser une formation et un enseignement professionnels de qualité, a mis en place un nouveau système d’éducation fondée sur les compétences et de formation. Le gouvernement déclare que ce système contribue à la coordination efficace, à la cohérence et à l’efficacité des programmes et des politiques dans ce domaine. Il ajoute en outre que, pour assurer l’efficacité de cette formation, le VETA est guidé par différentes politiques sectorielles, dont la politique nationale pour l’emploi de 2008. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des informations à jour sur les méthodes actuellement employées pour élaborer les politiques et les programmes complets et coordonnés de formation et d’enseignement professionnels, en indiquant les liens ayant été établis avec l’emploi et les services publics de l’emploi. Prière d’indiquer également de quelle manière le nouveau système d’éducation fondée sur les compétences et de formation mis en place par l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA) contribue à la création d’emplois.
Article 3 de la convention. Couverture des groupes vulnérables par le système de formation professionnelle. Le gouvernement fournit dans son rapport des données statistiques confirmant l’augmentation de la fréquentation scolaire des filles à tous les niveaux de l’éducation. La commission note avec intérêt que le taux de fréquentation dans l’enseignement technique et professionnel a augmenté de 32,2 pour cent, passant de 85 040 inscriptions en 2010 à 112 447 en 2012, alors que le taux de fréquentation scolaire des filles est passé de 46,3 pour cent en 2010 à 47,9 pour cent en 2012. La commission note également que la participation d’élèves handicapés à la formation et à l’enseignement professionnels représente 19 pour cent du taux global de fréquentation scolaire. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour améliorer l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation entre garçons et filles, et pour encourager les femmes à développer leurs aptitudes professionnelles et à s’en servir dans toutes les branches d’activité économique, et à tous les niveaux de qualification et de responsabilité. Prière d’indiquer également les mesures prises pour promouvoir l’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie des personnes ayant des besoins spéciaux telles que les jeunes, les travailleurs en zone rurale, les travailleurs dans l’économie informelle et autres catégories de personnes vulnérables visées au paragraphe 5 h) de la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
Article 5. Coopération avec les partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’une nouvelle politique globale, qui harmonisera les questions relatives à la formation et à l’enseignement professionnels, est en cours d’élaboration. Ce processus d’élaboration fait et fera l’objet de consultations élargies avec toutes les parties intéressées. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les mesures prises pour garantir la collaboration des partenaires sociaux et des autres organismes intéressés dans la formulation et la mise en œuvre de politiques et de programmes d’éducation et de formation. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport une copie de la politique, si elle a été adoptée et mise en œuvre.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2013, publiée 103ème session CIT (2014)

Formulation et mise en œuvre de politiques d’éducation et de formation. La commission prend note du rapport du gouvernement, reçu en août 2013, indiquant que l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA), dont le rôle principal est de dispenser une formation et un enseignement professionnels de qualité, a mis en place un nouveau système d’éducation fondée sur les compétences et de formation. Le gouvernement déclare que ce système contribue à la coordination efficace, à la cohérence et à l’efficacité des programmes et des politiques dans ce domaine. Il ajoute en outre que, pour assurer l’efficacité de cette formation, le VETA est guidé par différentes politiques sectorielles, dont la politique nationale pour l’emploi de 2008. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des informations à jour sur les méthodes actuellement employées pour élaborer les politiques et les programmes complets et coordonnés de formation et d’enseignement professionnels, en indiquant les liens ayant été établis avec l’emploi et les services publics de l’emploi. Prière d’indiquer également de quelle manière le nouveau système d’éducation fondée sur les compétences et de formation mis en place par l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA) contribue à la création d’emplois.
Article 3 de la convention. Couverture des groupes vulnérables par le système de formation professionnelle. Le gouvernement fournit dans son rapport des données statistiques confirmant l’augmentation de la fréquentation scolaire des filles à tous les niveaux de l’éducation. La commission note avec intérêt que le taux de fréquentation dans l’enseignement technique et professionnel a augmenté de 32,2 pour cent, passant de 85 040 inscriptions en 2010 à 112 447 en 2012, alors que le taux de fréquentation scolaire des filles est passé de 46,3 pour cent en 2010 à 47,9 pour cent en 2012. La commission note également que la participation d’élèves handicapés à la formation et à l’enseignement professionnels représente 19 pour cent du taux global de fréquentation scolaire. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour améliorer l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation entre garçons et filles, et pour encourager les femmes à développer leurs aptitudes professionnelles et à s’en servir dans toutes les branches d’activité économique, et à tous les niveaux de qualification et de responsabilité. Prière d’indiquer également les mesures prises pour promouvoir l’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie des personnes ayant des besoins spéciaux telles que les jeunes, les travailleurs en zone rurale, les travailleurs dans l’économie informelle et autres catégories de personnes vulnérables visées au paragraphe 5 h) de la recommandation (n° 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
Article 5. Coopération avec les partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’une nouvelle politique globale, qui harmonisera les questions relatives à la formation et à l’enseignement professionnels, est en cours d’élaboration. Ce processus d’élaboration fait et fera l’objet de consultations élargies avec toutes les parties intéressées. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les mesures prises pour garantir la collaboration des partenaires sociaux et des autres organismes intéressés dans la formulation et la mise en œuvre de politiques et de programmes d’éducation et de formation. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport une copie de la politique, si elle a été adoptée et mise en œuvre.

Observation (CEACR) - adoptée 2009, publiée 99ème session CIT (2010)

Formulation et mise en œuvre de politiques d’éducation et de formation. La commission note que le gouvernement indique dans son rapport, reçu en septembre 2009, que le développement du capital humain est l’un des secteurs stratégiques pour améliorer l’employabilité des travailleurs dans le cadre de la politique nationale pour l’emploi de 2008. Cette politique permet d’orienter le gouvernement, les organisations d’employeurs et de travailleurs et le secteur privé dans l’élaboration et la mise en œuvre des mécanismes visant au développement des compétences, et encourage l’investissement dans des programmes d’éducation et de formation. La commission note que l’approche de l’éducation fondée sur les compétences et de la formation a été adoptée en tant qu’instrument pour dispenser la formation selon la demande. La commission se félicite de cette approche et demande au gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations sur l’incidence des mesures prises pour promouvoir les qualifications dans le cadre de la politique nationale pour l’emploi. Elle demande aussi au gouvernement de fournir des informations sur les méthodes actuellement employées pour élaborer les politiques et les programmes complets et coordonnés d’orientation et de formation professionnelle, et d’indiquer, en particulier, la façon dont l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA) contribue à la coordination efficace des politiques et des programmes, et les liens ayant été établis avec l’emploi et les services publics pour l’emploi.

Article 3 de la convention. Couverture des groupes vulnérables par le système de formation professionnelle. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement selon lesquelles le taux de fréquentation a augmenté dans les écoles secondaires et les institutions d’éducation supérieure, la fréquentation dans les écoles secondaires étant passée de 524 325 élèves en 2005 à 1 222 403 élèves en 2008. La commission observe néanmoins que le taux de fréquentation des filles a baissé de 47 à 44,4 pour cent dans les écoles secondaires, et de 68 à 65 pour cent dans l’éducation supérieure. Le gouvernement indique que la politique de formation professionnelle tient compte des besoins de formation de tous les groupes de travailleurs; cependant, il mentionne les difficultés à parvenir à un équilibre dans la dispense de la formation, en particulier dans le secteur informel et entre zones rurales et zones urbaines. Le gouvernement indique en outre qu’un programme de formation professionnelle a été mis en œuvre par le ministère du Travail, de l’Emploi et du Développement de la jeunesse, en collaboration avec les autorités locales gouvernementales, dans 111 districts de zones rurales. La commission note que, entre autres objectifs, la politique nationale pour l’emploi vise à promouvoir l’égalité d’accès des groupes vulnérables aux possibilités d’emploi, par exemple les femmes, les jeunes et les personnes handicapées, ainsi qu’à renforcer les qualifications et les compétences des travailleurs dans le secteur informel, surtout dans les zones rurales. Elle note également que le programme de promotion du travail décent, 2006-2010, a placé la priorité, entre autres, sur la réduction de la pauvreté par la création de possibilités d’emploi axée en particulier sur les jeunes. La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour améliorer l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation entre garçons et filles, et pour encourager les femmes à développer leurs aptitudes professionnelles et à s’en servir dans toutes les branches d’activité économique, et à tous les niveaux de qualification et de responsabilité. Prière d’indiquer également les mesures prises pour promouvoir l’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie des personnes ayant des besoins spéciaux telles que les jeunes, les travailleurs en zone rurale, les travailleurs dans l’économie informelle, et autres catégories de personnes vulnérables visées au paragraphe 5 h) de la Recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.

Article 5. Coopération avec les partenaires sociaux. Le gouvernement indique que l’élaboration des politiques et programmes de formation professionnelle se fait en coopération avec toutes les parties prenantes. Les partenaires sociaux, tout comme le gouvernement et la société civile, sont représentés au Conseil national pour la formation et l’enseignement professionnels, qui est également chargé d’élaborer des politiques, de les superviser et de les mettre en œuvre au niveau national. Les conseils régionaux pour la formation et l’enseignement professionnels, composés des mêmes représentants, établissent les priorités en matière de formation professionnelle et supervisent leur mise en œuvre au niveau régional. La commission note qu’un groupe de travail thématique sur l’emploi a été créé en 2008 dans le cadre de la Stratégie nationale pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté (connu sous le nom de MKUKUTA), dirigé par le ministère du Travail comprenant des partenaires sociaux, d’autres ministères concernés (finance, industrie, agriculture, développement communautaire, éducation), le secteur privé, des organisations de la société civile, et des partenaires du développement sous la direction générale de l’OIT. Le groupe de travail facilitera la coopération entre les partenaires du développement et les parties prenantes au niveau national, pour appuyer les efforts du gouvernement tendant à améliorer les possibilités d’emploi et à parvenir à un travail décent pour tous. La commission demande au gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises pour garantir la collaboration des partenaires sociaux et des autres organes intéressés, dans la formulation et la mise en œuvre de politiques et de programmes d’éducation et de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2008, publiée 98ème session CIT (2009)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. En conséquence, elle renvoie à son observation de 2003 et prie le gouvernement de fournir un rapport indiquant si des difficultés se sont faites jour dans la poursuite des objectifs d’emploi et de formation définis par la stratégie d’élimination de la pauvreté, et montrant comment la coopération des organisations d’employeurs et de travailleurs est assurée, conformément aux dispositions des articles 1 et 5 de la convention. De ce point de vue, elle apprécierait que le gouvernement communique, dans son prochain rapport, des statistiques ventilées sur la fréquentation des établissements d’enseignement et des établissements de formation professionnelle et sur les taux de placement.

[Le gouvernement est prié de répondre en détail aux présents commentaires en 2009.]

Observation (CEACR) - adoptée 2003, publiée 92ème session CIT (2004)

La commission prend note des informations succinctes fournies par le gouvernement à propos de sa demande directe de 2000, informations selon lesquelles l’expansion des organismes de formation professionnelle, le développement de leur capacité de coordination de la formation professionnelle, de l’orientation professionnelle et du conseil, de même que d’autres interventions telles que l’aide à la création d’entreprises et la protection sociale revêtent une importance fondamentale pour l’apparition d’un climat propice à la création d’emplois, dans le cadre du projet révisé de politique nationale de l’emploi. La commission croit comprendre que, dans le cadre de la stratégie de réduction de la pauvreté, selon le deuxième rapport transitoire 2001/02 (publié en mars 2003), la République-Unie de Tanzanie est parvenue à des résultats appréciables dans le secteur de l’éducation grâce à la mise en œuvre du Programme de développement de l’enseignement primaire (PEDP). Le défi consiste désormais à améliorer la qualité de l’enseignement, son environnement, l’élimination des inégalités entre les sexes à tous les niveaux, la santé et d’autres services. La commission croit également comprendre que le gouvernement poursuit une politique d’acquisition de qualifications en prise directe avec la demande, dans un objectif de promotion de l’emploi dans 19 districts. En conséquence, la commission prie le gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport si des difficultés se sont fait jour dans la poursuite des objectifs d’emploi et de formation définis par la stratégie d’élimination de la pauvreté et sur la manière dont la coopération des organisations de travailleurs et d’employeurs est assurée, conformément aux dispositions des articles 1 et 5 de la convention. Elle apprécierait également, de ce point de vue, que le gouvernement communique dans son prochain rapport des statistiques ventilées sur la fréquentation des établissements d’enseignement et des établissements de formation professionnelle et sur les taux de placement.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2000, publiée 89ème session CIT (2001)

Article 1, paragraphe 1, de la convention. La commission prend note des informations contenues dans le rapport détaillé du gouvernement. En réponse à ses commentaires précédents, le gouvernement indique qu’il a adopté la loi no 9 de 1999 sur les services de promotion de l’emploi qui vise à réétablir les agences de placement. Par ailleurs, la politique nationale de l’emploi de 1997 fait l’objet d’une révision afin qu’il soit tenu compte de la promotion du plein emploi et de la croissance de la productivité. Le gouvernement estime que l’artisanat sera à la base du développement industriel à l’avenir et il axe par conséquent ses ressources sur la formation des artisans. Le gouvernement indique également que l’organisme chargé de la formation et de l’enseignement professionnels (VETA) tient compte dans ses activités pédagogiques de l’expansion du secteur informel et de la demande plus forte de formation courte et spécialisée. La commission souhaiterait continuer de recevoir des informations sur la manière dont la politique d’éducation et de formation est intégrée dans la politique de l’emploi.

Article 1, paragraphe 5. Le gouvernement indique que l’éducation est dispensée sans discrimination en fonction des besoins qui sont exprimés. La commission souhaiterait recevoir des statistiques détaillées sur les taux de participation dans l’éducation et dans la formation et sur le taux de placement de personnes dans l’emploi.

La commission prend également note de l’indication du gouvernement selon laquelle le VETA a achevé, en 1996, une enquête sur la population active. Par ailleurs, le ministère du Travail et de la Jeunesse est en train de réaliser une enquête sur la population active. Prière d’adresser copie de l’enquête du VETA et de l’enquête du ministère du Travail et de la Jeunesse, dès qu’elle aura été achevée.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1999, publiée 88ème session CIT (2000)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission a pris note des rapports reçus en juin 1990, octobre 1990 et octobre 1991, qui portent respectivement sur l'application de la convention à Zanzibar, dans l'ensemble du pays et au Tanganyika et contiennent des informations en réponse à sa précédente demande directe. Elle saurait gré au gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises, dans l'ensemble du pays, afin de développer des programmes complets et concertés d'orientation et de formation professionnelles, en précisant notamment la manière dont est assurée leur relation étroite avec l'emploi. Prière de continuer à fournir toutes les données statistiques disponibles sur les bénéficiaires des différents types de formation.

2. Se référant à son étude d'ensemble de 1991 sur la mise en valeur des ressources humaines (paragr. 404) ainsi qu'à sa demande directe portant sur l'application de la convention no 140, la commission saurait gré au gouvernement d'indiquer la manière dont il est assuré que les politiques et programmes encouragent et aident "toutes personnes, sur un pied d'égalité et sans discrimination aucune, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles" en application de l'article 1, paragraphe 5, de la convention.

3. La commission a été informée de l'exécution de plusieurs projets de coopération technique de l'OIT portant, entre autres, sur la formation des jeunes du monde rural et des handicapés. Prière d'indiquer l'action entreprise ou envisagée en conséquence de l'assistance et des conseils reçus dans le cadre des projets de coopération technique de l'OIT ainsi que, le cas échéant, les facteurs qui empêcheraient ou retarderaient cette action (Partie V du formulaire de rapport).

Demande directe (CEACR) - adoptée 1998, publiée 87ème session CIT (1999)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission a pris note des rapports reçus en juin 1990, octobre 1990 et octobre 1991, qui portent respectivement sur l'application de la convention à Zanzibar, dans l'ensemble du pays et au Tanganyika et contiennent des informations en réponse à sa précédente demande directe. Elle saurait gré au gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises, dans l'ensemble du pays, afin de développer des programmes complets et concertés d'orientation et de formation professionnelles, en précisant notamment la manière dont est assurée leur relation étroite avec l'emploi. Prière de continuer à fournir toutes les données statistiques disponibles sur les bénéficiaires des différents types de formation.

2. Se référant à son étude d'ensemble de 1991 sur la mise en valeur des ressources humaines (paragr. 404) ainsi qu'à sa demande directe portant sur l'application de la convention no 140, la commission saurait gré au gouvernement d'indiquer la manière dont il est assuré que les politiques et programmes encouragent et aident "toutes personnes, sur un pied d'égalité et sans discrimination aucune, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles" en application de l'article 1, paragraphe 5, de la convention.

3. La commission a été informée de l'exécution de plusieurs projets de coopération technique de l'OIT portant, entre autres, sur la formation des jeunes du monde rural et des handicapés. Prière d'indiquer l'action entreprise ou envisagée en conséquence de l'assistance et des conseils reçus dans le cadre des projets de coopération technique de l'OIT ainsi que, le cas échéant, les facteurs qui empêcheraient ou retarderaient cette action (Partie V du formulaire de rapport).

Demande directe (CEACR) - adoptée 1992, publiée 79ème session CIT (1992)

1. La commission a pris note des rapports reçus en juin 1990, octobre 1990 et octobre 1991, qui portent respectivement sur l'application de la convention à Zanzibar, dans l'ensemble du pays et au Tanganyika et contiennent des informations en réponse à sa précédente demande directe. Elle saurait gré au gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises, dans l'ensemble du pays, afin de développer des programmes complets et concertés d'orientation et de formation professionnelles, en précisant notamment la manière dont est assurée leur relation étroite avec l'emploi. Prière de continuer à fournir toutes les données statistiques disponibles sur les bénéficiaires des différents types de formation.

2. Se référant à son Etude d'ensemble de 1991 sur la mise en valeur des ressources humaines (paragr. 404) ainsi qu'à sa demande directe portant sur l'application de la convention no 140, la commission saurait gré au gouvernement d'indiquer la manière dont il est assuré que les politiques et programmes encouragent et aident "toutes personnes, sur un pied d'égalité et sans discrimination aucune, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles" en application de l'article 1, paragraphe 5, de la convention.

3. La commission a été informée de l'exécution de plusieurs projets de coopération technique de l'OIT portant, entre autres, sur la formation des jeunes du monde rural et des handicapés. Prière d'indiquer l'action entreprise ou envisagée en conséquence de l'assistance et des conseils reçus dans le cadre des projets de coopération technique de l'OIT ainsi que, le cas échéant, les facteurs qui empêcheraient ou retarderaient cette action (Partie V du formulaire de rapport).

Demande directe (CEACR) - adoptée 1990, publiée 77ème session CIT (1990)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

Tanganyika

La commission a pris note du premier rapport du gouvernement. Elle lui saurait gré de communiquer dans son prochain rapport: i) des renseignements complémentaires sur toutes mesures prises pour adopter, dans le cadre d'une politique générale de l'emploi, des programmes concertés dans le secteur public et le secteur privé, pour ce qui est de l'orientation et de la formation professionnelles, en relation éventuellement avec les services de l'emploi (article 1, paragraphe 1, de la convention); ii) des exemples des systèmes d'information professionnelle assurée aux adolescents, et d'informations sur l'orientation professionnelle étendue aux adultes (article 3); iii) des statistiques plus complètes, tirées éventuellement de celles qui sont publiées dans le rapport annuel du Département du travail, concernant les travailleurs qui suivent des cours de formation professionnelle, y compris si possible dans le secteur privé (article 4 et Partie VI du formulaire de rapport); iv) des informations sur toutes mesures prises ou envisagées pour que les politiques et programmes de ressources humaines soient élaborés et appliqués en collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs et avec d'autres organismes intéressés, par exemple grâce au Conseil national de formation professionnelle et aux commissions de formation prévus aux articles 4 et 6 de la loi de 1974 sur la formation professionnelle (article 5).

Zanzibar

La commission espère recevoir le premier rapport du gouvernement sur l'application de cette convention à Zanzibar et que ce rapport concernera notamment tous les services d'orientation professionnelle assurés (article 3 de la convention), comportera toutes données statistiques ayant trait aux bénéficiaires des divers systèmes de formation professionnelle (article 4 et Partie VI du formulaire de rapport) et décrira tous moyens par lesquels les politiques et programmes de mise en valeur des ressources humaines sont élaborés et appliqués en collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs et avec d'autres organismes intéressés (article 5).

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