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Observation (CEACR) - adoptée 2017, publiée 107ème session CIT (2018)

Afin d’offrir une vision d’ensemble des questions se rapportant à l’application des conventions ratifiées sur l’examen médical des adolescents, la commission estime approprié d’examiner les conventions nos 77 et 78 dans un seul et même commentaire.
La commission prend note des commentaires de la Confédération des travailleurs et travailleuses des Comores (CTC) reçues le 16 août 2016 et le 25 juillet 2017.
Article 6 des conventions nos 77 et 78. Réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents déclarés inaptes au travail. Dans ses commentaires précédents, la commission a noté que le nouveau Code du travail des Comores a été adopté en 2012 par loi no 12-167. En vertu de l’article 130 du code, l’inspecteur du travail et des lois sociales peut requérir l’examen des enfants par un médecin agréé, en vue de vérifier si le travail dont ils sont chargés n’excède pas leurs forces; l’enfant ne peut être maintenu dans un tel travail et doit être affecté à un emploi convenable ou, si cela n’est pas possible, le contrat doit être résilié avec paiement de l’indemnité de préavis. Le gouvernement a également indiqué qu’un arrêté relatif à la nature des travaux et catégories d’entreprises interdits aux adolescents a été adopté et publié en 2014. Selon le gouvernement, l’article 17 de cet arrêté dispose que les enfants qui sont employés à des travaux qui leur sont interdits doivent être affectés à des travaux qui leur conviennent. La commission a cependant rappelé au gouvernement que l’article 6 de la convention requiert que des mesures appropriées soient prises par l’autorité compétente pour la réorientation ou la réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents chez lesquels l’examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences. La commission a souligné que ce type de situation peut être décelé dans des travaux qui ne sont pas généralement interdits aux adolescents, mais dans lesquels il est vérifié qu’ils ne sont pas aptes à exercer un travail qui est autrement admissible.
La commission note avec regret que le gouvernement n’apporte aucune nouvelle information à ce sujet. La commission prie le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour la réorientation ou la réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents chez lesquels l’examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences, conformément à l’article 6, paragraphe 1. Elle prie le gouvernement de fournir des informations sur les progrès réalisés à cet égard.
Article 7, paragraphe 2, de la convention no 78. Champ d’application et contrôle de l’application du système d’examen médical d’aptitude aux enfants et adolescents occupés, à leur propre compte ou au compte de leurs parents. Dans ses commentaires précédents, la commission a constaté que le Code du travail de 1984 ne semblait pas couvrir les apprentis ni les enfants et adolescents travaillant à leur propre compte à un commerce ambulant ou à toute autre occupation exercée sur la voie publique ou dans un lieu public (pour ces derniers, l’article 7, paragraphe 2, prévoyait en outre des mesures d’identification, déterminées par la législation nationale pour garantir l’application du système d’examen médical). En outre, la commission a pris note de l’observation de la CTC selon laquelle les travaux non industriels échappent totalement au contrôle de l’inspection du travail. La commission a également noté l’indication du gouvernement selon laquelle toutes les mesures nécessaires seraient examinées afin d’harmoniser la législation avec les dispositions de la convention dans le cadre de la révision de la législation nationale du travail. La commission a exprimé le ferme espoir que le projet de loi portant révision du Code du travail serait adopté prochainement et que ses dispositions donneraient application à l’article 7 de la convention.
La commission note avec intérêt que, en vertu de l’article 129, alinéa 2, du nouveau Code du travail de 2012, il est interdit aux enfants de moins de 15 ans de travailler pour leur propre compte. En outre, la commission note que, en vertu de l’article 130 du Code du travail, l’inspecteur du travail et des lois sociales peut requérir l’examen des enfants par un médecin agréé, en vue de vérifier si le travail dont ils sont chargés n’excède pas leurs forces. Cette réquisition est de droit à la demande des intéressés.
Par contre, la commission note les observations de la CTC selon lesquelles, malgré le fait que les textes législatifs prévoient les examens médicaux des adolescents, aucune action de contrôle n’est menée par l’inspection du travail à ce sujet dans la pratique. En outre, la CTC fait part de son regret face au fait que la problématique des examens médicaux des adolescents est loin d’avoir une solution vu l’inexistence d’un service fonctionnel au ministère et vu le fait que cela ne représente pas une priorité auprès de l’administration. La commission rappelle que, aux termes de l’article 7, paragraphe 2 a), de la convention, la législation nationale déterminera les mesures d’identification qui devront être adoptées pour contrôler l’application du système d’examen médical d’aptitude aux enfants et adolescents occupés à leur propre compte ou au compte de leurs parents, à un commerce ambulant ou à toute autre occupation exercée sur la voie publique ou dans un lieu public. Aux termes de l’article 7, paragraphe 2 b), la législation déterminera aussi les autres méthodes de surveillance qui devront être adoptées pour assurer une stricte application de la convention. Par conséquent, la commission prie le gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour que soit instauré un contrôle de l’application du système d’examen médical d’aptitude pour les adolescents occupés à leur propre compte ou au compte de leurs parents, à un commerce ambulant ou à toute autre occupation exercée sur la voie publique ou dans un lieu public. Elle prie le gouvernement de communiquer des informations sur tout progrès enregistré à cet égard.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2016, publiée 106ème session CIT (2017)

La commission note les observations de la Confédération des travailleurs et travailleuses des Comores (CTC) reçues le 16 août 2016 et prie le gouvernement de faire part de ses commentaires à ce sujet.
Elle note également que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Article 6 de la convention. Réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents déclarés inaptes au travail. Dans ses commentaires précédents, la commission a noté que la législation nationale ne contenait pas de dispositions donnant effet à cette disposition de la convention et a noté les indications réitérées par le gouvernement selon lesquelles un projet de texte d’application du Code du travail était à l’examen.
La commission note que le nouveau Code du travail des Comores a été adopté en 2012 par loi no 12-167. En vertu de l’article 130 du code, l’inspecteur du travail et des lois sociales peut requérir l’examen des enfants par un médecin agréé, en vue de vérifier si le travail dont ils sont chargés n’excède pas leurs forces; l’enfant ne peut être maintenu dans un tel travail. Le gouvernement indique également qu’un arrêté relatif à la nature des travaux et catégories d’entreprises interdits aux adolescents a été adopté et publié en 2014. Selon le gouvernement, l’article 17 de cet arrêté dispose que les enfants qui sont employés à des travaux qui leur sont interdits doivent être affectés à des travaux qui leur conviennent. Cependant, la commission rappelle au gouvernement que l’article 6 de la convention requiert que des mesures appropriées soient prises par l’autorité compétente pour la réorientation ou la réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents chez lesquels l’examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences. La commission souligne que ce type de situation peut être décelé dans des travaux qui ne sont pas généralement interdits aux adolescents mais dans lesquels il est vérifié qu’ils ne sont pas aptes à exercer un travail qui est autrement admissible. La commission prie donc le gouvernement d’indiquer les mesures concrètes prises par l’autorité compétente pour la réorientation ou la réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents chez lesquels l’examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences, conformément à l’article 6, paragraphe 1.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2014, publiée 104ème session CIT (2015)

Article 6 de la convention. Réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents déclarés inaptes au travail. Dans ses commentaires précédents, la commission a noté que la législation nationale ne contenait pas de dispositions donnant effet à cette disposition de la convention et a noté les indications réitérées par le gouvernement selon lesquelles un projet de texte d’application du Code du travail était à l’examen.
La commission note que le nouveau Code du travail des Comores a été adopté en 2012 par loi no 12-167. En vertu de l’article 130 du code, l’inspecteur du travail et des lois sociales peut requérir l’examen des enfants par un médecin agréé, en vue de vérifier si le travail dont ils sont chargés n’excède pas leurs forces; l’enfant ne peut être maintenu dans un tel travail. Le gouvernement indique également qu’un arrêté relatif à la nature des travaux et catégories d’entreprises interdits aux adolescents a été adopté et publié en 2014. Selon le gouvernement, l’article 17 de cet arrêté dispose que les enfants qui sont employés à des travaux qui leur sont interdits doivent être affectés à des travaux qui leur conviennent. Cependant, la commission rappelle au gouvernement que l’article 6 de la convention requiert que des mesures appropriées soient prises par l’autorité compétente pour la réorientation ou la réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents chez lesquels l’examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences. La commission souligne que ce type de situation peut être décelé dans des travaux qui ne sont pas généralement interdits aux adolescents mais dans lesquels il est vérifié qu’ils ne sont pas aptes à exercer un travail qui est autrement admissible. La commission prie donc le gouvernement d’indiquer les mesures concrètes prises par l’autorité compétente pour la réorientation ou la réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents chez lesquels l’examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences, conformément à l’article 6, paragraphe 1.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2013, publiée 103ème session CIT (2014)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
Répétition
Article 6 de la convention. Réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents déclarés inaptes au travail. Dans ses commentaires formulés depuis plusieurs années, la commission note que la législation nationale ne contient pas de dispositions donnant effet à cette disposition de la convention, et avait noté les indications réitérées par le gouvernement selon lesquelles un projet de texte d’application du Code du travail était à l’examen. Elle avait espéré que le gouvernement prendrait les mesures nécessaires, dans le contexte de la révision de la législation nationale, pour adopter un texte réglementaire qui satisferait aux prescriptions de la convention. A cet égard, la commission avait noté à nouveau l’indication du gouvernement selon laquelle il réitère sa volonté de prendre des mesures, dans le cadre de la révision du Code du travail, pour faire adopter un texte ou des textes réglementaires satisfaisant aux prescriptions de l’article 6 de la convention. La commission exprime le ferme espoir que, dans le cadre de la révision de la législation nationale, il adoptera des dispositions qui donne application à l’article 6 de la convention et le prie de fournir des informations sur tous faits nouveaux réalisés à cet égard. Elle encourage le gouvernement à demander au BIT l’assistance technique nécessaire à cet effet.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2012, publiée 102ème session CIT (2013)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
Répétition
Article 6 de la convention. Réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents déclarés inaptes au travail. Dans ses commentaires formulés depuis plusieurs années, la commission note que la législation nationale ne contient pas de dispositions donnant effet à cette disposition de la convention, et avait noté les indications réitérées par le gouvernement selon lesquelles un projet de texte d’application du Code du travail était à l’examen. Elle avait espéré que le gouvernement prendrait les mesures nécessaires, dans le contexte de la révision de la législation nationale, pour adopter un texte réglementaire qui satisferait aux prescriptions de la convention. A cet égard, la commission avait noté à nouveau l’indication du gouvernement selon laquelle il réitère sa volonté de prendre des mesures, dans le cadre de la révision du Code du travail, pour faire adopter un texte ou des textes réglementaires satisfaisant aux prescriptions de l’article 6 de la convention. La commission exprime le ferme espoir que, dans le cadre de la révision de la législation nationale, il adoptera des dispositions qui donne application à l’article 6 de la convention et le prie de fournir des informations sur tous faits nouveaux réalisés à cet égard. Elle encourage le gouvernement à demander au BIT l’assistance technique nécessaire à cet effet.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2011, publiée 101ème session CIT (2012)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
Répétition
Article 6. Réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents déclarés inaptes au travail. Dans ses commentaires formulés depuis plusieurs années, la commission note que la législation nationale ne contient pas de dispositions donnant effet à cette disposition de la convention, et avait noté les indications réitérées par le gouvernement selon lesquelles un projet de texte d’application du Code du travail était à l’examen. Elle avait espéré que le gouvernement prendrait les mesures nécessaires, dans le contexte de la révision de la législation nationale, pour adopter un texte réglementaire qui satisferait aux prescriptions de la convention. A cet égard, la commission avait noté à nouveau l’indication du gouvernement selon laquelle il réitère sa volonté de prendre des mesures, dans le cadre de la révision du Code du travail, pour faire adopter un texte ou des textes réglementaires satisfaisant aux prescriptions de l’article 6 de la convention. La commission exprime le ferme espoir que, dans le cadre de la révision de la législation nationale, il adoptera des dispositions qui donne application à l’article 6 de la convention et le prie de fournir des informations sur tous faits nouveaux réalisés à cet égard. Elle encourage le gouvernement à demander au BIT l’assistance technique nécessaire à cet effet.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2007, publiée 97ème session CIT (2008)

La commission prend note du rapport du gouvernement.

Article 2, paragraphe 1, de la convention. Examen médical approfondi d’aptitude à l’emploi. Se référant à ses commentaires précédents, la commission prend bonne note des informations communiquées par le gouvernement selon lesquelles il a pris soin de communiquer aux organisations d’employeurs et de travailleurs la loi no 88-014 relatif à l’apprentissage, et les dispositions du Code du travail portant sur l’examen médical.

Article 6. Réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et des adolescents déclarés inaptes au travail. Dans ses commentaires formulés depuis plusieurs années, la commission note que la législation nationale ne contient pas de dispositions donnant effet à cette disposition de la convention, et avait noté les indications réitérées par le gouvernement selon lesquelles un projet de texte d’application du Code du travail était à l’examen. Elle avait espéré que le gouvernement prendrait les mesures nécessaires, dans le contexte de la révision de la législation nationale, pour adopter un texte réglementaire qui satisferait aux prescriptions de la convention. A cet égard, la commission note à nouveau l’indication du gouvernement selon laquelle il réitère sa volonté de prendre des mesures, dans le cadre de la révision du Code du travail, pour faire adopter un texte ou des textes réglementaires satisfaisant aux prescriptions de l’article 6 de la convention. La commission exprime le ferme espoir que, dans le cadre de la révision de la législation nationale, il adoptera des dispositions qui donne application à l’article 6 de la convention et le prie de fournir des informations sur tous faits nouveaux réalisés à cet égard. Elle encourage le gouvernement à demander au BIT l’assistance technique nécessaire à cet effet.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2006, publiée 96ème session CIT (2007)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission note que l’Union des syndicats autonomes des travailleurs des Comores (USATC) déclare ne pas être informée de l’existence d’un texte garantissant l’examen médical des adolescents, comme prévu par l’article 2, paragraphe 1, de la convention. La commission constate l’existence d’un certain nombre de textes législatifs et réglementaires concernant cette question (Code du travail, loi no 88-014 et arrêté no 774). A ce propos, elle rappelle l’importance vitale de porter ces textes à la connaissance des travailleurs et de leurs représentants. Par conséquent, la commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées afin que la législation nationale soit largement connue dans le pays.

2. Article 6. Depuis plusieurs années, la commission note que le gouvernement indique qu’un projet de texte d’application du Code du travail, qui donnerait effet aux prescriptions de l’article 6 de la convention, est à l’examen. Dans son commentaire précédent, la commission a pris note de l’intention du gouvernement de faire parvenir copie du projet de texte sur la réorientation ou la réadaptation physique ou professionnelle des enfants et adolescents chez lesquels l’examen médical aura relevé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences. Elle note que le gouvernement indique dans son rapport que l’assistance technique du Bureau serait bienvenue dans le cadre d’une révision d’ensemble de la législation et de la réglementation du travail, allant dans le sens des dispositions des conventions ratifiées et des commentaires des organes de contrôle de l’OIT. Dans cette perspective, il espère pouvoir adopter un texte réglementaire qui donnerait application à cette disposition de la convention. La commission veut croire que le gouvernement prendra prochainement les mesures nécessaires, dans le contexte de la révision de la législation nationale, pour adopter un texte réglementaire qui satisfait aux prescriptions de l’article 6 de la convention. Elle encourage le gouvernement à demander au BIT l’assistance technique nécessaire à cet effet.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2000, publiée 89ème session CIT (2001)

La commission prend note des brèves informations apportées par le rapport du gouvernement ainsi que des commentaires de l’Union des syndicats autonomes des travailleurs des Comores (USATC).

1. La commission note que l’USATC déclare ne pas être informée de l’existence d’un texte garantissant l’examen médical des adolescents, comme prévu par l’article 2, paragraphe 1, de la convention. La commission constate l’existence d’un certain nombre de textes législatifs et réglementaires concernant cette question (Code du travail, loi no88-014 et arrêté no774). A ce propos, elle rappelle l’importance vitale de porter ces textes à la connaissance des travailleurs et de leurs représentants. Par conséquent, la commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées afin que la législation nationale soit largement connue dans le pays.

2. Article 6. Depuis plusieurs années, la commission note que le gouvernement indique qu’un projet de texte d’application du Code du travail, qui donnerait effet aux prescriptions de l’article 6 de la convention, est à l’examen. Dans son commentaire précédent, la commission a pris note de l’intention du gouvernement de faire parvenir copie du projet de texte sur la réorientation ou la réadaptation physique ou professionnelle des enfants et adolescents chez lesquels l’examen médical aura relevé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences. Elle note que le gouvernement indique dans son rapport que l’assistance technique du Bureau serait bienvenue dans le cadre d’une révision d’ensemble de la législation et de la réglementation du travail, allant dans le sens des dispositions des conventions ratifiées et des commentaires des organes de contrôle de l’OIT. Dans cette perspective, il espère pouvoir adopter un texte réglementaire qui donnerait application à cette disposition de la convention. La commission veut croire que le gouvernement prendra prochainement les mesures nécessaires, dans le contexte de la révision de la législation nationale, pour adopter un texte réglementaire qui satisfait aux prescriptions de l’article 6 de la convention. Elle encourage le gouvernement à demander au BIT l’assistance technique nécessaire à cet effet.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1995, publiée 82ème session CIT (1995)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points suivants soulevés dans sa précédente demande directe:

1. Dans des commentaires précédents, la commission avait prié le gouvernement d'indiquer si des dispositions analogues à celles prévues pour l'examen médical des adolescents salariés existaient à l'égard des apprentis.

La commission a noté qu'en vertu de l'article 15 de la loi no 88-014 du 29 décembre 1988 relative à l'apprentissage les lois, règlements et conventions collectives de la branche professionnelle concernée sont applicables aux apprentis dans les mêmes conditions qu'aux salariés titulaires d'un contrat de travail.

2. Se référant à l'article 147 du Code du travail, la commission avait prié le gouvernement d'indiquer les dispositions de la législation nationale donnant effet aux articles 3 et 4 de la convention. A cet égard, la commission a pris note des textes communiqués par le gouvernement relatifs à l'organisation des services médicaux et sanitaires dans les entreprises et du modèle de convention des soins.

3. Article 6. La commission a noté qu'aux termes de l'article 124 du Code du travail la femme ou l'enfant qui ne peut être maintenu dans un emploi reconnu au-dessus de ses forces doit être affecté à un emploi convenable. Si cela n'est pas possible, le contrat doit être résilié avec paiement de l'indemnité de préavis.

Dans ses commentaires antérieurs, la commission avait noté les textes d'application du Code du travail et, parmi eux, celui qui donnerait effet à l'article 6 (réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et adolescents chez lesquels l'examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences). Le gouvernement indique dans son rapport reçu en 1991 que le projet de texte en question n'a pas pu encore voir le jour. La commission espère que celui-ci sera rapidement adopté et que le gouvernement ne manquera pas de lui faire parvenir une copie dès qu'il aura été adopté.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1995, publiée 83ème session CIT (1996)

Article 6 de la convention. Faisant suite aux commentaires antérieurs relatifs à l'adoption d'un texte d'application du Code du travail destiné à donner effet à cette disposition, la commission note que, dans son dernier rapport, le gouvernement indique qu'il fera parvenir copie du projet de texte sur la réorientation ou réadaptation physique ou professionnelle des enfants et adolescents chez lesquels l'examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences. La commission espère de nouveau que ce texte sera adopté dans un très proche avenir et qu'il prescrira les mesures appropriées exigées par cet article de la convention. Elle prie le gouvernement de communiquer une copie de ce texte dès qu'il sera adopté.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1992, publiée 79ème session CIT (1992)

1. Dans des commentaires précédents, la commission avait prié le gouvernement d'indiquer si des dispositions analogues à celles prévues pour l'examen médical des adolescents salariés existaient à l'égard des apprentis.

La commission note qu'en vertu de l'article 15 de la loi no 88-014 du 29 décembre 1988 relative à l'apprentissage les lois, règlements et conventions collectives de la branche professionnelle concernée sont applicables aux apprentis dans les mêmes conditions qu'aux salariés titulaires d'un contrat de travail.

2. Se référant à l'article 147 du Code du travail, la commission avait prié le gouvernement d'indiquer les dispositions de la législation nationale donnant effet aux articles 3 et 4 de la convention. A cet égard, la commission a pris note des textes communiqués par le gouvernement relatifs à l'organisation des services médicaux et sanitaires dans les entreprises et du modèle de convention des soins.

3. Article 6. La commission a noté qu'aux termes de l'article 124 du Code du travail la femme ou l'enfant qui ne peut être maintenu dans un emploi reconnu au-dessus de ses forces doit être affecté à un emploi convenable. Si cela n'est pas possible, le contrat doit être résilié avec paiement de l'indemnité de préavis.

Dans ses commentaires antérieurs, la commission avait noté les textes d'application du Code du travail et, parmi eux, celui qui donnerait effet à l'article 6 (réorientation ou réadaptation physique et professionnelle des enfants et adolescents chez lesquels l'examen médical aura révélé des inaptitudes, des anomalies ou des déficiences). Le gouvernement indique dans son rapport que le projet de texte en question n'a pas pu encore voir le jour. La commission espère que celui-ci sera rapidement adopté et que le gouvernement ne manquera pas de lui faire parvenir une copie dès qu'il aura été adopté.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1987, publiée 74ème session CIT (1987)

Pas disponible en espagnol.
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