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Demande directe (CEACR) - adoptée 2022, publiée 111ème session CIT (2023)

Afin de fournir une vue d’ensemble des questions relatives à l’application des conventions ratifiées sur l’administration et l’inspection du travail, la commission estime qu’il convient d’examiner les conventions nos 81 (inspection du travail), 129 (inspection du travail dans l’agriculture) et 150 (administration du travail) dans un même commentaire.
  • -Inspection du travail
La commission prend note des observations de la Fédération danoise des associations professionnelles (AC) et de la Confédération des syndicats danois (FH) sur la convention no 81, communiquées avec le rapport du gouvernement.
Article 3 (1) de la convention no 81 et article 6 (1) de la convention no 129. La commission note que, selon l’observation de l’AC et de la FH, l’Autorité danoise de l’environnement de travail (WEA) ne répond pas à toutes les plaintes reçues des travailleurs concernant des questions de santé et de sécurité. Selon l’AC et la FH, la WEA devrait enquêter sur toutes les plaintes qui sont manifestement raisonnables. La commission prie le gouvernement de faire part de ses commentaires à cet égard.
Article 3 (2) de la convention no 81 et article 6 (3) de la convention no 129. Fonctions supplémentaires confiées aux inspecteurs du travail. En réponse au précédent commentaire de la commission concernant le contrôle des travailleurs migrants en situation irrégulière, le gouvernement indique que lors des visites d’inspection conjointes auxquelles participent l’Autorité danoise de l’environnement de travail (WEA) et d’autres autorités, il n’est pas demandé aux inspecteurs de la WEA d’accomplir d’autres tâches que celles liées à l’inspection concernant la santé et la sécurité des travailleurs. La commission note également l’indication du gouvernement selon laquelle le Centre danois de lutte contre la traite de personnes (CMM) fournit des conseils aux victimes de la traite dans un certain nombre de domaines, tels que la possibilité de recouvrer les salaires impayés. Si tel est le souhait de la victime, le CMM l’orientera vers l’autorité compétente ou les parties concernées sur le marché du travail, comme les syndicats, afin d’obtenir des conseils juridiques. Le gouvernement indique que le CMM n’aide pas les travailleurs migrants à faire respecter leurs droits au travail ou à percevoir les salaires. Prenant note des informations concernant le rôle de l’Autorité danoise de l’environnement de travail (WEA) dans les opérations conjointes, la commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises par les inspecteurs du travail lorsque, dans le cadre d’une visite d’inspection, ils découvrent des travailleurs migrants en situation irrégulière, y compris toute notification à d’autres organismes publics et toute mesure spécifique prise pour assurer le respect des droits des travailleurs migrants. Notant l’absence d’informations à ce sujet, la commission prie à nouveau le gouvernement de fournir des informations sur le nombre de cas dans lesquels les travailleurs migrants en situation irrégulière ont pu faire valoir leurs droits.
  • -Administration du travail
Article 7 b) de la convention. Extension des fonctions du système d’administration du travail aux travailleurs indépendants et dans l’économie informelleLa commission a précédemment prié le gouvernement de communiquer des informations sur les mesures prises ou envisagées en vue de l’extension des activités de l’administration du travail aux travailleurs indépendants et aux travailleurs de l’économie informelle. La commission note que le gouvernement indique à nouveau que les travailleurs indépendants dans le pays sont, dans une large mesure, soumis aux mêmes règles en matière de santé et de sécurité que les salariés, notamment en ce qui concerne l’exécution du travail, l’équipement technique, les substances et les matériaux utilisés. Le gouvernement réaffirme également qu’il a introduit un régime de compensation de maternité destiné aux travailleurs indépendants afin de leur fournir une meilleure indemnisation pour perte de revenu au cours du congé de maternité et du congé parental. Notant l’absence d’informations concernant sa précédente demande, la commission prie à nouveau le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées en vue de l’extension des activités de l’administration du travail aux travailleurs indépendants et aux travailleurs de l’économie informelle.
Application de la convention dans la pratique. La commission prend note de l’indication du gouvernement selon laquelle quelques ajustements ont été apportés à la structure de gestion et d’administration de l’Autorité danoise de l’environnement de travail, celle-ci étant désormais gérée par un conseil d’administration composé d’un directeur général, de deux directeurs adjoints et de trois directeurs de l’inspection. Le gouvernement indique que les conseils pour l’emploi aux niveaux local, régional et national se réunissent régulièrement et que le conseil national peut formuler ses commentaires sur les projets de loi. Les conseils aux niveaux local, régional et national peuvent fournir des conseils et des recommandations sur la mise en œuvre des politiques de l’emploi. La commission prend note des informations du gouvernement, qui répondent à sa précédente demande.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2016, publiée 106ème session CIT (2017)

Afin de fournir une vision globale des questions relatives à l’application des conventions de gouvernance ratifiées sur l’inspection du travail, la commission estime qu’il convient d’examiner les conventions nos 81 et 129 dans un seul commentaire.
Article 3, paragraphe 2, de la convention no 81 et article 6, paragraphe 3, de la convention no 129. Autres fonctions confiées aux inspecteurs du travail. La commission renvoie à son précédent commentaire concernant les visites d’inspection menées conjointement par l’Autorité danoise de l’environnement de travail (WEA), la police et les autorités fiscales pour combattre le dumping social, dans lequel elle a rappelé que la fonction principale des inspecteurs du travail consiste à assurer l’application des dispositions légales relatives aux conditions de travail et à la protection des travailleurs et non l’application du droit de l’immigration, comme reflété dans les paragraphes 75 à 78 de l’étude d’ensemble sur l’inspection du travail. A cet égard, elle note que le gouvernement affirme dans son rapport qu’il ne semble pas y avoir de conflit avec ces paragraphes de l’étude d’ensemble puisque la WEA, la police et les autorités fiscales ont des fonctions distinctes. Le gouvernement précise en outre qu’il incombe à la WEA de contrôler les conditions de santé et de sécurité au travail, tandis qu’il incombe à la police de contrôler si les travailleurs migrants possèdent des permis de travail et de séjour valables. La commission note également que les visites d’inspection conjointement menées par plusieurs organismes, y compris le Centre contre la traite des êtres humains (CMM), la WEA et les services de l’immigration, visent également à repérer les victimes de la traite.
En ce qui concerne l’application des droits au travail des travailleurs migrants en situation irrégulière, la commission note que le gouvernement indique que le CMM aide les victimes de la traite et du travail forcé en leur fournissant des conseils juridiques et en recouvrant leur salaire pour la période pendant laquelle ils ont été employés. En ce qui concerne les travailleurs migrants en situation irrégulière qui ne sont pas victimes de la traite, la commission note que la question des salaires est traitée au sein du modèle de marché du travail danois par les partenaires sociaux ou par le système juridique danois.
La commission prie le gouvernement de prendre davantage de mesures (en particulier, mettre fin à des visites d’inspection conjointes en ce qui concerne le contrôle des travailleurs en situation irrégulière) pour veiller à ce que la coopération avec les services de l’immigration et la police ne fasse pas obstacle à l’exercice, par les inspecteurs du travail, de leur fonction principale, ni porte préjudice d’une manière quelconque à leur autorité ou à leur impartialité dans la relation avec les employeurs et les travailleurs, conformément à l’article 3, paragraphe 2, de la convention no 81, et à l’article 6, paragraphe 3, de la convention no 129.
Prenant note des informations relatives au rôle du CMM et des partenaires sociaux en ce qui concerne les obligations des employeurs en matière de droits des travailleurs migrants en situation irrégulière, notamment quant au paiement du salaire correspondant à la période pendant laquelle ils ont été effectivement employés, la commission prie le gouvernement de fournir de plus amples informations à cet égard, ainsi que sur le nombre de cas dans lesquels les travailleurs migrants en situation irrégulière ont pu faire valoir leurs droits.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2013, publiée 103ème session CIT (2014)

La commission prend note des informations détaillées communiquées par le gouvernement dans son rapport. Elle invite le gouvernement à se reporter aux commentaires qu’elle formule au titre de la convention (no 81) sur l’inspection du travail, 1947, et le prie de communiquer toutes informations se rapportant spécifiquement à l’action de l’inspection du travail dans les entreprises agricoles.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2011, publiée 101ème session CIT (2012)

La commission prend bonne note des informations détaillées fournies par le gouvernement dans son rapport qui a été reçu au BIT le 10 octobre 2010. Elle lui saurait gré de continuer à communiquer le rapport annuel d’activité de l’inspection du travail dans l’agriculture, et de fournir des informations sur tout développement ou changement survenu aussi bien dans le domaine législatif et réglementaire que dans la pratique, en particulier sur le suivi de l’examen des entreprises agricoles ayant des salariés qui a eu lieu pendant la période 2005 2011.

Observation (CEACR) - adoptée 2009, publiée 99ème session CIT (2010)

Article 5 a) et b) de la convention. Coopération et collaboration afin d’améliorer la protection des travailleurs agricoles et des membres de leur famille contre les risques pour la sécurité et la santé dans les entreprises agricoles. La commission prend note avec satisfaction des informations fournies par le gouvernement dans son rapport reçu en novembre 2008, qui portent sur les initiatives mises en œuvre depuis le début de 2006 par l’Autorité danoise de l’environnement de travail et le Centre national des services consultatifs danois sur l’agriculture pour améliorer la sécurité et la santé au travail et réduire le nombre d’accidents dans les entreprises agricoles, en particulier les accidents mortels dans ce secteur. Pendant le premier semestre de 2008, l’autorité en question a organisé des réunions avec les parties prenantes du secteur agricole afin d’examiner ces initiatives et de continuer à les approfondir.

Le Conseil sur le milieu de travail dans le secteur (BAR Jord til Bord) a été institué en vertu de la loi sur l’environnement de travail pour contribuer à résoudre les problèmes de sécurité et de santé dans l’agriculture et pour soutenir les mesures de sécurité et de santé à l’échelle du secteur et de l’entreprise. Parmi les nombreuses activités du conseil, le gouvernement a mentionné les suivantes, qui sont axées sur la sécurité et la santé dans l’agriculture et présentées à l’adresse Internet www.barjordtilbord.dk/:

–           une étude de tous les procédés de travail donnant une vue d’ensemble des initiatives susceptibles de contribuer à améliorer la sécurité et la santé au travail dans les activités de production de pommes de terre a été élaborée en collaboration avec la Fédération unie des travailleurs danois, l’Association des employeurs de la culture maraîchère et de la gestion agricole et forestière, et le Centre national du Centre consultatif danois sur l’agriculture (Etude sur la sécurité et la santé au travail dans les activités de production de pommes de terre);

–           une campagne nationale axée sur les risques liés au transport, aux machines, au travail des enfants et aux accidents dus aux chutes, principales causes d’accidents graves dans l’agriculture;

–           de nombreux articles sur les accidents au travail entraînés par de grands animaux ont été écrits dans le cadre de la Commission sur la sécurité et la santé dans l’agriculture, à l’occasion du Conseil sur l’environnement de travail dans le secteur (BAR Jord til Bord). Ces articles peuvent être téléchargés sur le site Internet du conseil;

–           la Commission sur la sécurité et la santé dans l’agriculture susmentionnée a examiné les principes directeurs sectoriels sur le travail des enfants et des jeunes dans l’agriculture. Cette commission a autorisé ou interdit certaines tâches, fixé les périodes de travail et de repos des enfants et des jeunes, y compris les stagiaires et les enfants et les jeunes occupés dans des exploitations agricoles familiales. De plus, les règles concernant les jeunes qui conduisent des tracteurs ou travaillent avec certaines substances et certains matériels sont en cours de réexamen;

–           la Commission sur la sécurité et la santé dans l’agriculture a également collaboré avec la région forestière de l’Etat de Silkeborg pour élaborer des outils pour l’agriculture, y compris des documents sur la réalisation des évaluations officielles sur le lieu de travail, ainsi qu’une étude sur l’environnement de travail psychosocial et la satisfaction au travail.

Se référant aussi à son observation de 2008 dans laquelle elle se félicitait des procédures d’examen établies pour évaluer la situation des entreprises en ce qui concerne les conditions requises par la loi en matière de sécurité et de santé au travail, la commission note que toutes les entreprises agricoles ayant des salariés sont soumises à ces procédures pendant la période 2005-2011, dans le cadre des activités générales d’inspection de l’Autorité danoise de l’environnement de travail. Ces procédures consistent en des visites inopinées qui durent en moyenne deux heures, pendant lesquelles la sécurité et la santé au travail sont examinées, l’objectif étant d’identifier les entreprises où les problèmes de sécurité et de santé sont graves et de soumettre ces entreprises à une inspection plus approfondie. A l’occasion de ces opérations effectuées en 2005, 2006 et 2007, l’Autorité danoise de l’environnement de travail a demandé à plusieurs reprises l’arrêt des activités (respectivement 13, 15 et 15 cas) et l’amélioration, parfois immédiate, des activités (respectivement 265, 338 et 222 cas); des orientations ont été données respectivement dans 166, 169 et 55 cas pour l’essentiel, en raison de risques d’accidents, de risques liés à l’effort, de problèmes de sécurité et de santé de nature ergonomique et de risques chimiques et biologiques.

Observation (CEACR) - adoptée 2006, publiée 96ème session CIT (2007)

La commission prend note du rapport du gouvernement et de la documentation abondante communiquée en annexe. Elle note en particulier avec satisfaction que l’une des récompenses européennes pour bonnes pratiques a été attribuée en 2005 à un projet danois de lutte contre le bruit dans l’agriculture. Des informations concernant ce projet sont disponibles sur le site www.stojilandbruget.dk.

La commission note par ailleurs avec intérêt que le Conseil sur le milieu de travail sectoriel produit de nombreuses publications sur l’amélioration de la santé et de la sécurité dans l’agriculture et a lancé de nombreuses initiatives pour améliorer les conditions de santé et de sécurité, des informations sur les initiatives les plus récentes étant disponibles sur le site www.barjordtilbord.dk. La commission note également avec intérêt que l’Autorité nationale du milieu de travail a élaboré un rapport sur les jugements sur l’application de la législation sur le milieu du travail prononcés par la Haute Cour danoise en 2000, faisant apparaître que la majorité des cas portés devant la Cour concernent les risques d’accidents tels que le travail avec des machines dangereuses, les défectuosités des équipements de transports et grues, la manipulation non réglementaire d’objets, les risques de chute et de collision ainsi que les risques d’explosion et d’incendie. Des informations sur les jugements de la Haute Cour danoise délivrés de 2000 à 2005 sont diffusées sur le site Internet de l’Autorité nationale du milieu de travail.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2003, publiée 92ème session CIT (2004)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission note que le respect des dispositions légales relatives à la scolarité obligatoire des jeunes travailleurs relève du contrôle des autorités locales et des autorités sanitaires. Sous l’article 6 de la convention, le gouvernement indique que la législation n’assigne aux inspecteurs du travail aucune fonction de conseil ou d’application concernant les dispositions légales régissant les conditions de vie des travailleurs et de leurs familles. Il signale par ailleurs que la loi no 415 du 1er juin 1994 relative à certaines conditions de travail dans l’agriculture couvre les questions de l’hébergement et de la nourriture des travailleurs effectuant des travaux domestiques ou agricoles. Notant en outre que suivant l’article 74 de la loi sur l’environnement de travail le ministère du Travail peut déléguer certaines des attributions du service de l’environnement de travail à d’autres autorités publiques ou institutions privées, la commission saurait gré au gouvernement d’indiquer s’il est prévu dans le cadre du programme «Un environnement de travail propre pour 2005» dont il est fait mention dans son rapport des mesures impliquant l’intervention des inspecteurs du travail et de préciser de quelle manière est exercé le contrôle de l’application de la loi no 415 de 1994. Enfin, le gouvernement est prié de fournir des informations sur les mesures prises en application de l’article 74 de la loi sur l’environnement de travail en relation avec les questions couvertes par les dispositions de cette convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2002, publiée 91ème session CIT (2003)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission note que le respect des dispositions légales relatives à la scolarité obligatoire des jeunes travailleurs relève du contrôle des autorités locales et des autorités sanitaires. Sous l’article 6 de la convention, le gouvernement indique que la législation n’assigne aux inspecteurs du travail aucune fonction de conseil ou d’application concernant les dispositions légales régissant les conditions de vie des travailleurs et de leurs familles. Il signale par ailleurs que la loi no 415 du 1er juin 1994 relative à certaines conditions de travail dans l’agriculture couvre les questions de l’hébergement et de la nourriture des travailleurs effectuant des travaux domestiques ou agricoles. Notant en outre que suivant l’article 74 de la loi sur l’environnement de travail le ministère du Travail peut déléguer certaines des attributions du service de l’environnement de travail à d’autres autorités publiques ou institutions privées, la commission saurait gré au gouvernement d’indiquer s’il est prévu dans le cadre du programme «Un environnement de travail propre pour 2005» dont il est fait mention dans son rapport des mesures impliquant l’intervention des inspecteurs du travail et de préciser de quelle manière est exercé le contrôle de l’application de la loi no 415 de 1994. Enfin, le gouvernement est prié de fournir des informations sur les mesures prises en application de l’article 74 de la loi sur l’environnement de travail en relation avec les questions couvertes par les dispositions de cette convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2000, publiée 89ème session CIT (2001)

Se référant également à son observation, la commission note que le respect des dispositions légales relatives à la scolarité obligatoire des jeunes travailleurs relève du contrôle des autorités locales et des autorités sanitaires. Sous l’article 6 de la convention, le gouvernement indique que la législation n’assigne aux inspecteurs du travail aucune fonction de conseil ou d’application concernant les dispositions légales régissant les conditions de vie des travailleurs et de leurs familles. Il signale par ailleurs que la loi no415 du 1erjuin 1994 relative à certaines conditions de travail dans l’agriculture couvre les questions de l’hébergement et de la nourriture des travailleurs effectuant des travaux domestiques ou agricoles. Notant en outre que suivant l’article 74 de la loi sur l’environnement de travail le ministère du Travail peut déléguer certaines des attributions du service de l’environnement de travail à d’autres autorités publiques ou institutions privées, la commission saurait gré au gouvernement d’indiquer s’il est prévu dans le cadre du programme «Un environnement de travail propre pour 2005» dont il est fait mention dans son rapport des mesures impliquant l’intervention des inspecteurs du travail et de préciser de quelle manière est exercé le contrôle de l’application de la loi no415 de 1994. Enfin, le gouvernement est prié de fournir des informations sur les mesures prises en application de l’article 74 de la loi sur l’environnement de travail en relation avec les questions couvertes par les dispositions de cette convention.

Observation (CEACR) - adoptée 2000, publiée 89ème session CIT (2001)

La commission prend note du rapport détaillé du gouvernement sur l’application de la convention ainsi que de l’abondante documentation communiquée en annexe. Elle note en particulier avec intérêt les informations fournies en relation avec l’observation générale de 1999 sous cette convention et sous la convention no81 concernant le rôle hautement positif que pourrait jouer l’inspection du travail dans la lutte contre l’exploitation abusive du travail des enfants. La commission relève à cet égard que les mesures prises par le gouvernement pour protéger la sécurité et la santé des enfants dans le secteur des activités agricoles couvrent les jeunes travailleurs mais également les enfants vivant sur les exploitations agricoles et amenés, de fait, àêtre confrontés aux risques inhérents aux conditions spécifiques de vie prédominant dans le secteur. La commission note également avec un intérêt particulier la participation active des partenaires sociaux en tant qu’informateurs auprès des autorités d’inspection sur l’identification de tels risques. Notant que le ministère du Travail a lancé un programme dénommé«Un environnement de travail propre pour 2005» axé notamment sur le combat pour la sécurité des enfants et des jeunes, la commission prie le gouvernement de fournir des informations sur le déroulement de la mise en œuvre de ce programme et sur son impact dans la lutte contre l’exploitation abusive du travail des enfants dans le secteur agricole.

La commission adresse directement au gouvernement une demande sur certains points liés à l’application de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1994, publiée 81ème session CIT (1994)

Articles 26 et 27 de la convention. La commission constate que le Bureau n'a pas reçu la publication intitulée Det gronne Omräde (le secteur vert), mentionnée par le gouvernement dans son plus récent rapport comme ayant été envoyée. Elle prie le gouvernement de lui communiquer copie de ce document, ainsi que de tous les rapports annuels d'inspection se rapportant à l'agriculture qui sont publiés conformément à la convention.

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