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Demande directe (CEACR) - adoptée 2021, publiée 110ème session CIT (2022)

Articles 1 et 2 de la convention. Adoption d’une politique nationale de l’emploi. La commission rappelle qu’elle demande des informations concernant le texte définitif du Document d’information sur la politique de l’emploi et sur l’élaboration d’une politique nationale de l’emploi (PNE) depuis 2011, notant que la PNE devait être publiée en 2013. La commission prend note de l’indication du gouvernement selon laquelle le document d’information est toujours en cours de rédaction et que la PNE sera élaborée une fois que le projet de document sera finalisé et approuvé par le Cabinet. La commission note que, bien que la PEN n’ait pas été adoptée, le rapport annuel sur les résultats 2019-20 du ministère du Travail et de la Sécurité sociale fait référence à la PNE, décrivant ses objectifs stratégiques, y compris des opportunités accrues d’emploi au niveau local et à l’étranger, et un accès facilité aux services et prestations du ministère grâce à la réorganisation des processus organisationnels pour les principaux programmes. Notant l’obligation principale de la convention qui est de déclarer et de poursuivre une politique nationale de l’emploi pour la promotion de l’emploi et du travail décent, la commission espère que le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour finaliser le Document d’information sur la politique de l’emploi et pour élaborer sans délai une politique nationale de l’emploi, en consultation avec les partenaires sociaux et les parties prenantes concernées. Elle prie le gouvernement de la tenir informée des mesures prises et des progrès accomplis à cet égard.
Mesures actives du marché de l’emploi. Impact de la pandémie de COVID-19. La commission a précédemment prié le gouvernement de fournir des informations détaillées sur les améliorations apportées au système d’information sur le marché du travail (SIMT), en particulier sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer l’accès des demandeurs d’emploi à l’information et assurer le rapprochement de la demande et de l’offre d’emplois, ainsi que pour fournir des informations sur la situation du marché du travail. Le gouvernement indique qu’il a pris des mesures pour améliorer le SIMT, notamment grâce à la mise en place en 2019 d’une application mobile, se traduisant par une hausse du nombre de demandeurs d’emploi entre 2018 et 2019. Le gouvernement fait également référence à d’autres mesures prises, notamment des partenariats pour accroître l’offre d’emplois dans le SIMT, l’organisation de bourses à l’emploi, et les activités du Fonds pour l’emploi et la mise en valeur des ressources humaines de l’Agence nationale de formation (HEART Trust/NTA) pour élargir l’accès au marché du travail par le biais de formations et de possibilités de certification et de placement. Le gouvernement indique en outre que 3 079 demandeurs d’emploi ont accédé à un emploi entre avril 2018 et 2019. La commission note que, selon le SIMT, le taux de chômage total en 2019 s’est élevé à 7,2 pour cent (représentant 6 pour cent pour les hommes et 8,6 pour cent pour les femmes), tandis que le taux de participation globale au marché était de 64,5 pour cent (70,9 pour cent pour les hommes et 58,3 pour cent pour les femmes).
La commission note que, selon un rapport de la Banque mondiale datant de 2021, si l’impact sanitaire de la pandémie n’a pas été aussi grave en Jamaïque que dans certains pays, la pandémie de COVID-19 a eu des effets socio-économiques importants, en particulier sur le secteur du tourisme, qui contribue à environ 30 pour cent du PIB et fournit un tiers de tous les emplois. Selon ce rapport, le PIB réel de la Jamaïque devrait se contracter de 11,6 pour cent au cours de l’exercice 2020-21 et que 150 000 emplois auraient été perdus entre janvier 2020 et juillet 2020. Dans le cadre de l’Examen périodique universel, le gouvernement a également indiqué en 2020 que la pandémie de COVID-19 avait exacerbé de nombreux obstacles au développement socioéconomique (A/HRC/46/18, 21 décembre 2020, paragraphe 6). Le rapport annuel sur les résultats 2019-20 comprend des informations sur un certain nombre de mesures prises par le ministère dans ce contexte, notamment la mise en place d’une ligne d’assistance téléphonique COVID-19. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations détaillées et actualisées, notamment des données statistiques ventilées par sexe et par âge, sur la situation du marché du travail, y compris les niveaux de l’emploi, du chômage et du sous-emploi. Le gouvernement est également prié de fournir des informations sur la nature et l’impact de toute autre mesure prise pour améliorer le SIMT. En outre, la commission invite le gouvernement à fournir des informations sur l’impact de la pandémie de COVID-19 sur le marché du travail, y compris des données statistiques ventilées par sexe, âge et secteur économique, et sur les mesures prises ou envisagées pour relever les défis rencontrés. La commission prie également le gouvernement de fournir des informations sur les enseignements tirés de la crise, notamment sur la nature et l’impact des mesures de riposte et de reprise qui ont été prises.
Emploi des jeunes. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement concernant les programmes destinés à accroître les possibilités offertes aux jeunes jamaïcains, notamment le Programme logement, opportunités, production et emploi, qui comporte un volet formation et apprentissage, et le programme Hope Youth Summer Work, qui permet aux jeunes de bénéficier d’une expérience de travail rémunéré. Le gouvernement indique également que le HEART Trust NTA continue de fournir aux jeunes une formation aux compétences de base et de faciliter leur transition vers d’autres études, activités entrepreneuriales ou placements professionnels. La commission note en outre que le rapport annuel sur les résultats 2019-20 du ministère du Travail et de la Sécurité sociale fait référence à des activités supplémentaires, telles que le programme d’intervention sociale, qui intègre un volet d’emploi à court terme, grâce auquel des jeunes âgés de 18 à 35 ans sont employés pour une période de six mois, ainsi qu’un volet offrant des bourses d’études et des aides pour favoriser l’entrepreneuriat. La commission note toutefois que, si le taux de chômage des jeunes a reculé entre 2017 et 2019, il reste supérieur au taux de chômage global du pays, à 21,1 pour cent en 2019, selon la base de données du SIMT. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations détaillées et actualisées sur la nature et l’impact des mesures prises pour promouvoir l’accès à un emploi durable et au travail décent pour les jeunes femmes et les jeunes hommes, y compris des statistiques sur les taux d’emploi et de chômage des jeunes, ventilées par âge et par sexe.
Femmes. En réponse à ses commentaires précédents sur l’impact des programmes de formation et d’orientation professionnelles sur la participation des femmes au marché du travail, le gouvernement fait référence à un certain nombre d’initiatives qui ont été mises en œuvre pour améliorer la participation des femmes au marché du travail. Il s’agit notamment de programmes de formation continue élaborés et mis en œuvre par l’Agence de développement agricole rural (RADA), qui a pour but d’aider les agricultrices à identifier les possibilités de revenus et à développer de petites entreprises. En outre, la commission note que le gouvernement fait référence aux stratégies et programmes élaborés pour promouvoir l’entreprenariat féminin grâce au renforcement des capacités en matière de TIC, et de la formation dans le domaine financier et des affaires. Le gouvernement indique également que le projet de soutien à l’entreprenariat féminin accorde aux femmes des aides, un financement et des formations. En réponse à la demande d’information de la commission sur les mesures prises pour faciliter la transition des travailleuses de l’économie informelle vers le marché du travail formel, la commission note l’indication du gouvernement selon laquelle le ministère du Travail et de la Sécurité sociale a lancé une initiative en 2018, en collaboration avec l’OIT, pour élaborer un plan d’action visant à assurer la transition des travailleurs domestiques et des pêcheurs vers l’économie formelle. La commission note que, selon un rapport de 2021 de la Banque mondiale, la hausse du chômage, passant de 5,3 pour cent en janvier 2020 à 12,6 pour cent en juillet 2020, a renforcé les disparités déjà existantes entre les hommes et les femmes, le taux de chômage des femmes s’établissant à 14 pour cent pendant cette période, alors que celui des hommes était de 11,5 pour cent. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur l’impact des initiatives susmentionnées en termes de participation des femmes à la vie active et de leur transition de l’économie informelle vers le marché de l’emploi formel. La commission renvoie également le gouvernement à ses commentaires adoptés en 2020 au titre de la convention (n° 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958.
Personnes handicapées. La commission a précédemment demandé des informations sur les mesures prises pour améliorer l’employabilité des personnes handicapées et sur leur impact, notamment sur la question de savoir si le programme de formation HEART Trust NTA favorise l’accès des personnes handicapées au marché libre du travail. À cet égard, la commission note l’indication du gouvernement selon laquelle les établissements de formation HEART Trust ont inscrit 386 personnes handicapées en 2018-19. Le gouvernement mentionne en outre le placement sur le marché du travail de 386 personnes handicapées, après avoir été une formées aux compétences de base en matière d’employabilité et assistées par des formateurs sur le poste de travail dans le cadre du programme d’autonomisation. La commission note également que, selon le rapport annuel sur les résultats 2019-20, le Conseil jamaïcain des personnes handicapées (JCPD) est chargé de la mise en œuvre des politiques et programmes en faveur des personnes handicapées. À cet égard, le rapport annuel sur les résultats 2019-20 comprenait les résultats obtenus sur divers objectifs promouvant l’éducation, la formation et l’emploi des personnes handicapées, y compris le nombre de personnes ayant bénéficié de bourses de réadaptation, et le nombre d’activités de sensibilisation menées concernant la loi sur le handicap. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur la nature et l’impact des mesures prises pour favoriser l’accès des personnes handicapées au marché libre du travail, notamment sur les programmes mis en œuvre par le JCPD. La commission renvoie également le gouvernement à ses commentaires adoptés en 2020 au titre de la convention (no 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958.
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il continue de traiter les questions relatives au marché du travail par le biais de la Commission tripartite consultative du travail. Il ajoute que, dans le but d’accroître l’offre d’emplois dans la base de données du SIMT, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale a établi des partenariats avec des employeurs de la Chambre de commerce de la Jamaïque et des industries de croissance, telles que le tourisme et l’externalisation des fonctions d’entreprise (BPO). La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur la nature et le résultat des consultations tenues avec les partenaires sociaux dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale de l’emploi, ainsi que sur la manière dont sont prises en compte les opinions des personnes concernées par les mesures à prendre.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2017, publiée 107ème session CIT (2018)

Articles 1 et 2 de la convention. Adoption d’une politique nationale de l’emploi. Dans ses commentaires précédents, la commission avait invité le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur les progrès réalisés quant à l’élaboration et l’adoption d’une politique nationale de l’emploi. Le gouvernement indique dans son rapport que la version définitive du Document de présentation du concept de politique nationale de l’emploi n’est pas encore disponible. La commission prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur l’évolution de la situation concernant l’élaboration et l’adoption d’une politique nationale de l’emploi, et de communiquer le projet de Document de présentation du concept de politique nationale de l’emploi et celui qui concerne la politique nationale de l’emploi dès qu’ils seront disponibles.
Mesures actives du marché de l’emploi. Le gouvernement fait état d’améliorations dans les services du Système d’information sur le marché du travail (SIMT). Le SIMT est un instrument de mise en correspondance des demandes et des offres d’emploi et constitue également une base de données recelant des informations qualitatives et quantitatives. Il comporte trois volets: la Bourse du travail électronique; la Banque des compétences; et la Source de renseignements sur le marché de l’emploi. La Bourse du travail électronique facilite la mise en rapport des demandeurs d’emploi et des employeurs potentiels, et ses services sont accessibles aussi bien en ligne que de manière classique. La Banque des compétences est une base de données des personnes présentant des qualifications avérées. Les personnes qualifiées sont incitées à s’enregistrer en ligne pour permettre aux employeurs de trouver les travailleurs ayant les compétences recherchées. La Source de renseignements sur le marché du travail est une combinaison de données courantes et de données historiques sur l’économie locale, la population et le marché du travail. Elle comprend également des informations sur les possibilités de formation professionnelle offertes aux jeunes, les sources de financement pour l’éducation, les emplois les plus couramment publiés et des synthèses d’études du marché de l’emploi réalisées par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale (MTSS). Le SIMT a permis à des centaines de personnes d’accéder à un emploi. La commission prie le gouvernement de communiquer des informations détaillées sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer l’accès des demandeurs d’emploi à l’information et assurer le rapprochement de la demande et de l’offre d’emplois. Elle le prie également de fournir des informations sur la situation générale du marché de l’emploi s’appuyant sur des données ventilées par âge et par sexe, notamment sur les niveaux et les tendances de l’emploi, du chômage et du sous emploi.
Emploi des jeunes. La commission avait prié le gouvernement de continuer de communiquer des informations et des données d’évaluation sur l’impact des mesures prises pour répondre aux besoins des jeunes travailleurs dans le domaine de l’emploi, notamment sur la mise en œuvre du Programme d’entrepreneuriat des jeunes. Le gouvernement indique qu’en juillet 2012 le taux de chômage s’élevait à 47 pour cent chez les jeunes Jamaïcains de 14 à 19 ans et à 30,1 pour cent chez les adultes de 20 à 24 ans. La commission observe que les taux de chômage sont pratiquement deux fois plus élevés parmi ces groupes que chez les travailleurs de 25 ans et plus. En outre, dans cette tranche des 15 à 24 ans, les taux de chômage ont considérablement augmenté par rapport à leur niveau de 1990 (25,4 pour cent). Quant aux jeunes Jamaïcaines, dans la moyenne, elles sont encore plus exposées au chômage que leurs homologues masculins même si les taux de scolarisation et d’assiduité scolaire sont plus élevés en ce qui les concerne. Le gouvernement indique que, au cours des deux dernières décennies, pour tenter de résoudre le problème du chômage des jeunes, il a mis en œuvre la Politique nationale de 1994 en faveur des jeunes ainsi que le Programme du Forum numérique 2.0. Grâce à ce Forum numérique 2.0, non moins de 4 400 jeunes ont trouvé de l’emploi dans les domaines de la microélectronique et des plates-formes d’externalisation en ligne. Il s’agit d’une pépinière d’emplois pour les jeunes dans les métiers de l’informatique et des technologies de la communication, qui tend à faciliter l’emploi des jeunes dans l’économie numérique mondiale. Le gouvernement précise que le Programme d’entrepreneuriat des jeunes est toujours en cours. Son principal objectif est d’offrir à de jeunes travailleurs une formation entrepreneuriale, à les aider à révéler leurs compétences et aptitudes spécifiques et les canaliser vers des filières d’activités économiques. Le Programme d’entrepreneuriat des jeunes assure, sur une période de neuf mois, la formation de 50 jeunes ayant achevé leurs études secondaires, se trouvant sans emploi et risquant d’être entraînés dans des situations relevant de la traite des êtres humains, mais qui s’intéressent à la création d’entreprises. Pour garantir la viabilité à long terme de ce projet, le gouvernement recherche des sources de financement et un parrainage auprès de diverses entités. La commission prie le gouvernement de communiquer des informations sur les mesures prises ou envisagées pour faire reculer le taux de chômage chez les jeunes. Elle le prie également de communiquer des informations détaillées sur le Programme d’entrepreneuriat des jeunes, en précisant le nombre des participants qui en ont bénéficié et en indiquant si ce programme est toujours en cours.
Femmes. Dans ses commentaires précédents, la commission avait prié le gouvernement de donner des informations détaillées sur les progrès accomplis sur le plan de la participation des femmes à l’activité économique. Le gouvernement indique qu’en Jamaïque les femmes sont toujours défavorisées par rapport aux hommes sur le marché du travail, si bien que nombre d’entre elles se sont tournées vers l’économie informelle pour pouvoir répondre à leurs besoins économiques. Le gouvernement ajoute que l’économie informelle accueille une plus forte proportion de femmes des campagnes, car celles-ci ont plus de difficulté à accéder à un emploi formel dans certaines régions, surtout lorsqu’elles ne peuvent pas justifier de qualifications techniques ou d’un certain niveau d’instruction. La commission prie le gouvernement de continuer de donner des informations détaillées sur l’impact des programmes d’orientation et de formation professionnelles en termes de participation des femmes à la vie active. Se référant à la recommandation (no 204) sur la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, 2015, la commission prie également le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises pour faciliter l’évolution des travailleuses de l’économie informelle vers le marché de l’emploi formel.
Personnes handicapées. En réponse aux commentaires précédents de la commission, le gouvernement indique que la crise économique s’est traduite par une diminution globale des opportunités d’emploi, qui a affecté inclusivement les personnes handicapées, confrontées à des difficultés quant à l’accès à l’emploi. Le Conseil jamaïquain des personnes handicapées (JCPD) continue néanmoins d’aider les personnes handicapées à développer leurs qualifications et compétences. De plus, le gouvernement multiplie ses efforts d’incitation des employeurs à proposer de l’emploi à des personnes handicapées. C’est ainsi que la principale institution publique de formation technique, HEART Trust NTA, s’emploie actuellement à concevoir de nouveaux programmes de formation spécifiquement adaptés aux personnes handicapées. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations sur les mesures prises pour améliorer l’employabilité des personnes handicapées et sur l’impact de ces mesures. Elle le prie également de fournir des informations détaillées sur le programme de formation de HEART Trust NTA et à préciser si ce programme tend à favoriser l’accès des personnes handicapées au marché libre du travail.
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que les partenaires sociaux ont toujours joué un rôle actif dans l’élaboration et le développement de la politique de l’emploi. La Commission consultative du travail (LAC) est l’organe tripartite ayant pour mission de faciliter la consultation dans ce domaine, de même que dans les domaines visés par les autres conventions de l’OIT. Depuis le début de 2016, la LAC se réunit régulièrement tous les trois mois. La commission prie le gouvernement de donner des informations plus spécifiques sur les moyens assurant que les mesures actives du marché du travail sont élaborées et adoptées en collaboration avec les partenaires sociaux. Elle le prie également de fournir des informations sur la nature et les résultats des consultations menées avec les partenaires sociaux pour l’élaboration de la politique nationale de l’emploi.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2013, publiée 103ème session CIT (2014)

Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en octobre 2013. Dans ses précédents commentaires, la commission avait noté, dans la version finale du Document de réflexion sur la politique nationale de l’emploi, à paraître en 2013, que cette politique aurait pour but de concrétiser les résultats définis dans le Plan de développement national de la Jamaïque (Vision 2030 Jamaïque). La commission croit comprendre que le plan Vision 2030 Jamaïque est mis en œuvre à travers des cadres de politique socioéconomique à moyen terme (MTF) dans lesquels sont définies les stratégies ainsi que les mesures prioritaires au titre de chaque résultat pour une période de trois ans. Le MTF 2012-2015 prévoit ainsi les stratégies et mesures prioritaires suivantes, dans le cadre du résultat national no 8 – un environnement économique porteur: le développement accéléré de la Stratégie nationale de l’emploi; la mise en forme finale et la promulgation de la nouvelle politique relative aux micro, petites et moyennes entreprises et à l’entrepreneuriat; la mise en œuvre du Programme d’emploi d’urgence de la Jamaïque (JEEP); et celle du Programme en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes. La commission invite le gouvernement à indiquer dans son prochain rapport les mesures mises en œuvre afin de réduire le chômage et de susciter un climat économique propice, en particulier dans les secteurs qui ont été affectés par la récession économique. La commission invite également le gouvernement à faire figurer dans son prochain rapport des informations au sujet de tout progrès accompli vers l’adoption de la politique nationale de l’emploi.
Mesures actives du marché du travail. Le gouvernement fait état d’améliorations apportées aux services offerts par le Système d’information du marché du travail, notamment l’identification des déficits en termes de compétences nécessaires à l’employabilité et une meilleure communication avec les antennes locales. Par ailleurs, le Programme canadien de recrutement de travailleurs qualifiés utilise les données de l’Agence nationale de l’emploi pour trouver des candidats potentiels afin de pourvoir des emplois à l’étranger, tandis que le Fonds pour l’emploi et la mise en valeur des ressources humaines de l’Agence nationale de formation (HEART Trust/NTA) a détaché un agent expérimenté en matière de perfectionnement professionnel pour animer des sessions consacrées aux compétences nécessaires à l’employabilité. La commission invite le gouvernement à fournir des informations au sujet des mesures qui sont appliquées pour améliorer l’accès des demandeurs d’emploi à la formation et assurer la mise en correspondance de l’offre et de la demande d’emploi. En outre, la commission invite le gouvernement à faire figurer dans son prochain rapport une évaluation de l’incidence de ses mesures actives du marché du travail. Elle l’invite de plus à fournir des données à jour au sujet de la population active et de sa répartition, et de la nature, de l’ampleur et de l’évolution du sous-emploi et du chômage, ventilées selon l’âge et le sexe, ainsi que selon d’autres catégories pour lesquelles des données sont disponibles.
Emploi des jeunes. En réponse aux précédents commentaires de la commission, le gouvernement indique que le ministère du Travail et de la Sécurité sociale a lancé deux programmes, à savoir le programme JEEP et la Stratégie d’autonomisation des jeunes (YES). Le premier, qui a été lancé en mai 2012, visait à offrir un emploi de courte durée (six mois) aux chômeurs appartenant à la classe d’âge des 18-30 ans, l’objectif initial étant qu’un minimum de 400 jeunes puisse bénéficier de cette mesure. Cet objectif a été dépassé (d’au moins 20 pour cent) avant la fin de la première année de mise en œuvre du programme; par ailleurs, au troisième trimestre de l’année 2013, 101 participants s’étaient vu offrir un emploi permanent. Les bénéficiaires du programme YES, mis en place en 2008, peuvent quant à eux obtenir une assistance financière soit pour poursuivre des études, soit pour créer une entreprise. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations et des données d’évaluation sur l’incidence des mesures adoptées pour répondre aux besoins des jeunes travailleurs en matière d’emploi, et notamment des informations au sujet de la mise en œuvre du Programme en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes.
Emploi des femmes. Dans ses précédents commentaires, la commission se référait aux résultats de l’enquête sur la population active de 2010, d’où il ressortait que le taux moyen de participation des femmes était de 54,8 pour cent contre 70,4 pour cent pour les hommes, et avait noté que l’un des résultats attendus de la future politique nationale de l’emploi était la progression de l’emploi et de la rémunération moyenne des femmes. La commission invite le gouvernement à fournir des informations détaillées au sujet des progrès accomplis en termes d’amélioration de la participation des femmes au marché du travail.
Mesures spéciales pour les personnes handicapées. La commission prend note de l’information fournie au sujet de la création, par le Conseil jamaïcain pour les personnes handicapées (JCPD), d’un registre des personnes handicapées. Le gouvernement indique, d’une part, que le JCPD propose les services d’un agent de placement et, d’autre part, que la Abilities Foundation offre désormais deux bourses à des étudiants s’inscrivant dans l’enseignement supérieur. La commission croit comprendre que le cadre MTF 2012-2015 prévoit les stratégies et mesures prioritaires suivantes au titre du résultat national no 3 – une protection sociale efficace: la révision et la mise à jour de la politique nationale en faveur des personnes handicapées; la poursuite du processus d’adoption du projet de loi sur le handicap; l’intégration progressive de formations des professionnels des ressources humaines aux relations avec les personnes handicapées; la réalisation d’une évaluation des besoins en matière d’éducation, de formation et d’emploi; la mise en place de systèmes d’incitation destinés à encourager les employeurs à embaucher des personnes handicapées. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations au sujet de l’incidence des mesures prises afin d’améliorer l’employabilité des personnes handicapées.
Article 3. Consultations des partenaires sociaux. Le gouvernement indique consulter fréquemment les organisations représentatives de travailleurs et d’employeurs au sujet de questions intéressant leurs membres; les politiques élaborées ou les suggestions formulées concernant les meilleures solutions ou pratiques à adopter trouvent leur origine dans des réunions de concertation. La commission invite le gouvernement à fournir des exemples de mesures ayant été prises après consultation des partenaires sociaux, notamment dans le cadre de sa future politique nationale de l’emploi.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2011, publiée 101ème session CIT (2012)

Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en septembre 2011 et des informations détaillées qu’il contient en réponse à sa précédente demande directe. La commission prend également note de la version finale du Document de présentation du concept de politique nationale de l’emploi fournie par le gouvernement et qui indique que sa prochaine Politique nationale de l’emploi, dont la version définitive sera publiée en 2013, aura pour but de concrétiser les conclusions du Plan de développement national de la Jamaïque (Vision 2030), à savoir permettre à la Jamaïque d’atteindre le statut de pays développé d’ici à 2030. Le gouvernement indique que l’impact soutenu de la récession mondiale a entraîné une baisse de l’emploi et que le taux de chômage est passé de 11,4 pour cent en 2009 à 12,4 pour cent en 2010. En conséquence, la Politique nationale de l’emploi poursuit plusieurs objectifs consistant notamment à développer une main-d’œuvre qualifiée, à surmonter à la fois le chômage et le sous-emploi, à assurer aux travailleurs une protection sociale efficace et à promouvoir le travail décent. Le gouvernement indique en outre que les entreprises ont des difficultés à survivre, en particulier dans le contexte actuel de la crise. Ainsi, la production a régressé de 10,3 pour cent en 2010 par rapport à 2009, et le pouvoir d’achat des Jamaïcains a diminué. Le taux annuel de la productivité du travail a lui aussi connu une baisse constante, à un rythme moyen de 0,6 pour cent pendant la période 2005-2010. La commission note que le gouvernement a réagi à ces problèmes par le biais de plusieurs mesures structurelles destinées à améliorer le climat des affaires, notamment par des taux d’intérêt et d’inflation faibles ainsi qu’en réduisant les coûts de production afin de favoriser la compétitivité des entreprises. Il a également réformé l’offre de services du secteur public, ce qui l’a amené à mettre en œuvre diverses mesures d’incitation fiscale destinées à stimuler l’économie et à favoriser la croissance de l’emploi. La commission invite le gouvernement à indiquer comment les mesures actuellement mises en œuvre ainsi que la future Politique nationale de l’emploi ont permis ou permettront de réduire le chômage et de susciter un climat économique propice aux affaires, en particulier dans les secteurs qui ont été affectés par la récession.
Mesures actives du marché du travail. La commission prend note que le Système d’information du marché de l’emploi a été amélioré grâce à la mise en valeur du site Internet de l’Agence nationale de l’emploi; le nombre des offres d’emploi et des demandeurs d’emploi a été augmenté et une banque de qualifications a été ajoutée afin de réduire l’inadéquation entre l’offre et la demande, permettant ainsi à un plus grand nombre de demandeurs d’emploi de trouver un emploi après avoir consulté la base de données officielle. Le gouvernement indique aussi que sa future Politique nationale de l’emploi s’efforcera d’assurer une source fiable d’informations sur le marché de l’emploi en accroissant les possibilités pour les demandeurs d’emploi d’accéder aux offres d’emploi, en facilitant l’accès des décideurs, des concepteurs de programmes, des conseillers de carrière, des employeurs et des investisseurs à une base de données de travailleurs qualifiés ainsi qu’en mettant en œuvre une approche volontariste et anticipatrice de l’évolution du marché de l’emploi. La commission invite le gouvernement à fournir, dans son prochain rapport, d’autres exemples s’agissant des résultats des mesures mises en œuvre afin d’améliorer l’accès des demandeurs d’emploi à l’information et d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’emploi.
Mesures spéciales concernant les jeunes et les femmes. La commission note que le chômage des jeunes a augmenté, passant de 27,1 pour cent en 2009 à 30,8 pour cent en 2010. A cet égard, le gouvernement indique que la promotion de l’emploi des jeunes est une préoccupation majeure des décideurs politiques, et que 566 jeunes se sont inscrits au projet spécial pour l’emploi et la formation des jeunes en 2010-11. Sur la même période, 191 jeunes ont reçu une offre d’emploi, tandis que 98 ont obtenu un diplôme du HEART Trust NTA, 289 ont passé leur test d’aptitude en mathématiques et en anglais et que 153 ont été envoyés à la Fondation jamaïcaine pour l’apprentissage tout au long de la vie afin d’améliorer leurs aptitudes à la lecture, à l’écriture et au calcul. Le gouvernement indique en outre que la formation et l’emploi des jeunes se sont maintenus à un niveau constant en dépit de l’incidence de la crise. Les femmes sont victimes de préjugés sexistes au travail étant donné que, en 2010, elles ne gagnaient que 88 pour cent du salaire moyen des hommes. D’après l’enquête sur la population active de 2010, le taux moyen de participation des femmes était de 54,8 pour cent contre 70,4 pour cent pour les hommes. Le gouvernement évoque aussi un des résultats attendus de la prochaine Politique nationale de l’emploi qui est d’augmenter à la fois l’emploi et la rémunération moyenne des femmes. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport de plus amples informations ainsi que des données d’évaluation sur l’impact des mesures adoptées pour répondre aux besoins des jeunes travailleurs et travailleuses en matière d’emploi.
Mesures spéciales pour les personnes handicapées. Le gouvernement indique que, même si leur situation s’est améliorée au cours des vingt dernières années, les personnes handicapées sont toujours victimes de discrimination au travail, comme l’a révélé l’enquête nationale sur les attitudes du public envers les personnes atteintes de handicap intellectuel. La commission note que les facteurs d’exclusion sont, entre autres, une éducation insuffisante, des lieux de travail inaccessibles et un manque d’expérience par rapport au reste de la population active. Le gouvernement explique aussi que ces carences empêchent la plupart des personnes handicapées de trouver un emploi rémunérateur. En conséquence, le Conseil jamaïcain pour les personnes handicapées (JCPD) continue de les aider à obtenir des qualifications valorisantes par le biais de divers instituts de niveau tertiaire. Soixante et un séminaires et 97 séances de sensibilisation au handicap ont été organisés en 2010-11, 274 personnes handicapées ont obtenu des bourses d’autoassistance, 266 ont reçu une aide par le biais du Fonds d’autonomisation économique (EEG) et 62 enfants ont été placés dans des écoles spéciales. Le gouvernement explique en outre que, comme les autres catégories de travailleurs, les personnes handicapées sont également affectées par la crise économique, qui freine quelque peu leur intégration. La commission invite le gouvernement à continuer de communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour améliorer l’employabilité des personnes handicapées.
Consultation des partenaires sociaux. La commission note que le cadre institutionnel de la prochaine Politique nationale de l’emploi a été élaboré en 2010 en concertation étroite avec les partenaires sociaux. Le gouvernement indique que la Politique nationale de l’emploi intègre certains aspects de l’Agenda du travail décent, qui consistent notamment à promouvoir le dialogue social par la participation des acteurs tripartites afin de réduire les conflits du travail et d’accroître la productivité. La commission note en outre que la responsabilité de la mise en œuvre de la Politique nationale de l’emploi incombe au premier chef au ministère du Travail et de la Sécurité sociale (MLSS). De concert avec diverses parties prenantes, dont d’autres ministères, des organisations non gouvernementales et des organismes clés du secteur privé, le MLSS sera chargé d’élaborer des stratégies, de définir des objectifs et des indicateurs par le biais d’une série de consultations et d’ateliers bimensuels qui se tiendront de juillet 2011 à juin 2013. Un comité technique de la politique nationale de l’emploi, composé de représentants des ministères d’exécution, d’organisations syndicales, d’institutions gouvernementales et d’organismes du secteur privé, doit également être constitué afin d’orienter le processus politique. La commission souhaiterait recevoir des exemples de mesures prises à la suite de la consultation des partenaires sociaux, notamment dans le cadre de sa future Politique nationale de l’emploi.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2009, publiée 99ème session CIT (2010)

1. Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique de l’emploi active. La commission prend note des informations détaillées contenues dans le rapport du gouvernement, reçu en juillet 2009 en réponse à la demande directe de 2008. Par le biais du Plan de développement national (Objectif 2030), le gouvernement cherche à présenter un plan complet à long terme visant à permettre à la Jamaïque de parvenir au statut de pays développé d’ici à 2030. Le gouvernement indique que le processus d’élaboration d’Objectif 2030 était participatif et qu’il a compris 11 consultations publiques nationales ainsi que des propositions de partenaires nombreux et variés. Le Cadre de politique socio-économique à moyen terme (MTF) est le principal dispositif pour réaliser les objectifs nationaux à long terme. La commission prend également note des informations fournies par l’Institut statistique de la Jamaïque selon lesquelles le taux de chômage est passé de 9,3 pour cent en octobre 2007 à 10,3 pour cent en octobre 2008. Sur la même période, le nombre d’employées a augmenté de 1,9 pour cent et le nombre d’employés a diminué de 1,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à inclure, dans son prochain rapport, des informations sur les résultats obtenus en termes de création d’emplois à court terme grâce à des dispositifs comme le MTF afin d’atteindre les objectifs de la convention.

2. Mesures actives du marché du travail. Le gouvernement indique qu’il a mis en œuvre le Système d’information du marché de l’emploi (LMIS), qui comprend une Bourse électronique du travail (ELE). Le LMIS fournit des informations sur les possibilités d’emplois, facilite la recherche d’un emploi et permet d’apparier les besoins des employés et des employeurs. En donnant des informations sur les offres d’emploi dans les secteurs demandeurs, le LMIS incite à une meilleure connaissance de ces secteurs et encourage la formation ou la reconversion professionnelle. De plus, dans le cadre du processus de réforme de l’emploi en cours, le gouvernement a examiné plusieurs questions et institutions concernant le marché du travail afin d’améliorer les processus de ce marché et de faire face aux nouveaux problèmes dans le cadre de la mondialisation. Le processus de conciliation et les institutions connexes, la flexibilité des horaires et les droits des travailleurs figurent parmi les questions qui ont été examinées. Le processus de réforme a abouti à de nouveaux instruments législatifs, comme la loi sur la sécurité et la santé au travail, qui est en phase d’élaboration. La formation et la reconversion professionnelle constituent la deuxième mesure principale destinée à aider les travailleurs à s’adapter aux changements structurels. Diverses initiatives ont visé à encourager la formation, y compris l’augmentation des fonds alloués aux prêts étudiants, l’amélioration des possibilités de prêt, notamment pour la formation au niveau universitaire et l’offre de programmes professionnels spécifiques. La commission invite le gouvernement à donner des informations sur l’effet des instruments conçus pour faire coïncider l’offre et la demande en matière d’emploi, par profession et zone géographique. Elle lui demande aussi de donner des informations sur l’effet de la réforme du marché du travail sur l’emploi.

3. Education et formation professionnelle. Le gouvernement indique que le Programme de retour à l’emploi, programme pilote de deux ans, est mis en œuvre depuis une année seulement. Ce programme cible essentiellement les personnes âgées de 15 à 64 ans. Le gouvernement indique aussi qu’il a lancé des programmes visant à assurer une participation importante du secteur privé pour adapter les compétences des travailleurs aux nouvelles technologies. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les résultats des programmes concernant l’éducation et la formation professionnelle, et plus spécifiquement des informations sur l’effet de ces mesures pour améliorer la coordination entre l’éducation et la formation et les possibilités d’emploi.

4. Mesures spéciales concernant les jeunes. Le gouvernement indique dans son rapport que le chômage des jeunes est resté une préoccupation majeure sur le marché du travail. Le taux de chômage des 14-24 ans a considérablement augmenté, passant de 33 pour cent en octobre 2007 à 40 pour cent en octobre 2008, et le taux de chômage des 25-34 ans est passé de 10,5 pour cent à 10,8 pour cent sur la même période. La commission note que des mesures spéciales ont été mises en œuvre pour offrir aux jeunes des possibilités d’emploi plus nombreuses et améliorer leurs chances de trouver un emploi. Par exemple, dans le cadre du Service national pour les jeunes (NYS), les jeunes âgés de 17 à 24 ans qui ne sont plus scolarisés et qui sont sans emploi se voient offrir des possibilités d’emploi et de formation. La commission invite le gouvernement à inclure, dans son prochain rapport, des informations montrant comment les mesures prises ont permis d’offrir aux jeunes des possibilités d’emploi stable.

5. Mesures spéciales pour les personnes handicapées. Le gouvernement indique que la politique nationale pour les personnes handicapées, assortie à des programmes spécifiques visant à proposer une formation, permet d’offrir des possibilités d’emploi aux personnes handicapées. La formation est assurée à la Fondation «Abilities», les participants bénéficiant d’une formation professionnelle en informatique et obtenant un certificat après réussite de l’examen HEART. Le programme de retour à l’emploi est une autre initiative, qui vise à offrir une formation et des possibilités d’emploi aux membres de foyers bénéficiant du programme PATH. Dans le cadre du programme de retour à l’emploi, un nombre d’emplois est réservé aux personnes handicapées, ce qui augmente les possibilités d’emploi et de formation. La commission prie le gouvernement de continuer à communiquer des informations sur les mesures prises pour améliorer l’employabilité des personnes handicapées et sur toute évaluation concernant les résultats de ces mesures.

6. Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que le Conseil de planification nationale, organe tripartite mis sur pied pour assurer la coordination du développement économique, fait partie intégrante de la formulation de la politique de développement. Le conseil a une fonction consultative et cherche à mettre en évidence les liens sectoriels lors de la formulation de politiques et de plans. Ainsi, il contribue à éviter la répétition d’activités et à s’assurer que les objectifs convergent. La commission prie le gouvernement de donner des exemples de questions prises en compte ou de décisions arrêtées en matière de politique de l’emploi par les organes tripartites comme le Conseil de planification nationale.

7. Coopération technique de l’OIT. La commission invite le gouvernement à transmettre, dans son prochain rapport, des informations sur les programmes et projets élaborés avec l’assistance du BIT pour créer des emplois productifs conformément aux dispositions de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2008, publiée 98ème session CIT (2009)

1. Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique de l’emploi active. La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport reçu en septembre 2008. Dans ce rapport, le gouvernement énumère plusieurs mesures actives du marché du travail et d’autres initiatives qui visent à réduire la pauvreté. La commission prend également note de l’information de l’Institut statistique de la Jamaïque selon laquelle, entre 2005 et 2007, le taux de chômage a eu tendance à baisser de manière générale: il était de 10,6 pour cent en janvier 2005 et de 9,4 pour cent en octobre 2007. La commission note qu’entre 2005 et 2007 le produit intérieur brut a augmenté de 3,7 pour cent. Elle note que les politiques économiques de la Jamaïque s’inspirent du cadre de politique socio-économique à moyen terme, qui représente la stratégie de développement pour la période 2004-2007. La commission espère que le prochain rapport donnera des informations lui permettant d’examiner dans quelle mesure la croissance économique se traduit par une amélioration des résultats sur le marché du travail et par une réduction de la pauvreté. A cet égard, elle demande des informations sur les résultats obtenus grâce aux mesures appliquées dans le cadre de la politique active visant à promouvoir le plein emploi, productif et librement choisi (article 1, paragraphe 1, de la convention). Prière également d’indiquer comment il est tenu compte des objectifs en matière d’emploi lors de l’adoption et de la révision des mesures concernant les politiques monétaire, budgétaire et fiscale ainsi que les politiques des prix, des revenus et des salaires.

2. Mesures concernant le marché de l’emploi. Le gouvernement indique qu’une Bourse électronique du travail a été créée pour rapprocher les employés potentiels et les employeurs et donner aux demandeurs d’emploi des informations sur l’orientation professionnelle. La Bourse électronique du travail a aidé 296 personnes au total à trouver un emploi au cours de l’exercice financier 2007-08, et 24 autres personnes ont trouvé un emploi pendant le premier trimestre 2008. La commission prie le gouvernement de lui transmettre des informations concernant l’impact des principales mesures visant à rapprocher l’offre et la demande sur le marché du travail, par profession et zone géographique.

3. Education et formation professionnelle. Le gouvernement signale qu’il a mis en place un programme de retour à l’emploi en mai 2008, censé permettre aux participants de trouver un emploi qui leur convienne et de le garder. Le gouvernement indique que ce programme permettra de mettre en valeur le capital humain et d’améliorer les résultats économiques, et qu’il représente un changement majeur de l’approche en matière de protection sociale, l’accent n’étant plus placé sur la réduction de la pauvreté mais sur le développement de l’autonomie des individus par l’obtention d’un niveau d’instruction et l’amélioration de l’employabilité. La commission souhaiterait recevoir des informations indiquant comment ces mesures ont permis une meilleure coordination entre les politiques sur l’éducation et la formation et les possibilités d’emploi.

4. Mesures spéciales concernant les jeunes. La commission note que le gouvernement met en œuvre un programme d’intervention sur le marché du travail à court terme pour promouvoir l’emploi des jeunes, la formation qualifiante et le développement général des jeunes. Le gouvernement signale que le programme vise à proposer un emploi décent et productif et une formation à 10 000 personnes âgées de 18 à 25 ans, et que 2 500 personnes par an devraient y participer sur quatre ans. Il signale aussi que l’agence principale est chargée d’associer les employeurs du secteur privé au projet pour que les jeunes participants bénéficient d’un dispositif similaire à un apprentissage. Le gouvernement est prié de transmettre, dans son prochain rapport, des informations concernant les résultats du programme d’intervention sur le marché du travail à court terme qui vise à promouvoir l’emploi des jeunes, la formation qualifiante et le développement général des jeunes, en indiquant quel effet ce programme a eu sur l’emploi des jeunes.

5. Mesures spéciales pour les personnes handicapées. Le gouvernement indique qu’il a mis en place une politique nationale envers les personnes souffrant d’un handicap, en vertu de laquelle le gouvernement doit employer 5 pour cent de personnes handicapées dont les compétences correspondent aux postes. Une loi nationale sur le handicap, qui doit accompagner cette politique, est encore en cours de préparation. La commission prend note de l’indication du gouvernement selon laquelle la loi finalisée devrait prévoir des mesures pour accroître les possibilités d’emploi des personnes handicapées et aborder des questions telles que l’accessibilité aux bâtiments et aux postes de travail, la mise à la disposition d’ordinateurs aux personnes handicapées et l’aménagement des toilettes, la discrimination visant ces personnes au travail, dans l’éducation et les services de santé. La commission prie le gouvernement de continuer de communiquer des informations sur les mesures adoptées pour améliorer l’accès des personnes handicapées au marché du travail, et sur les résultats de ces mesures.

6. Article 3. Participation des partenaires sociaux. La commission prie à nouveau le gouvernement de transmettre, dans son prochain rapport, des informations indiquant comment sont assurées les consultations sur les questions traitées dans la convention, en précisant les questions abordées par les conseils et comités tripartites du pays en matière de politique de l’emploi et les décisions qu’ils ont prises. Prière également d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec les représentants des travailleurs des secteurs rural et informel, conformément à l’article 3 du formulaire de rapport.

7. Coopération technique de l’OIT. La commission invite le gouvernement à transmettre, dans son prochain rapport, des informations sur les programmes et projets élaborés avec l’assistance du BIT pour créer des emplois productifs conformément aux dispositions de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2007, publiée 97ème session CIT (2008)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2005, qui était conçue dans les termes suivants:

1. Etablissement de liens entre la politique de l’emploi et la lutte contre la pauvreté. La commission a pris note des statistiques sur l’évolution du marché du travail transmises par le gouvernement dans le rapport reçu en septembre 2005. Elle note que le taux de chômage est resté relativement stable en 2004 (11,67 pour cent contre 11,4 pour cent en 2003), mais que le taux de chômage des femmes est toujours plus de deux fois supérieur à celui des hommes et que le taux de chômage des jeunes est de 26,4 pour cent. La commission prie le gouvernement de continuer à transmettre des statistiques ventilées sur l’évolution du marché du travail, notamment des statistiques extraites d’enquêtes sur la population active et concernant les jeunes, les personnes handicapées, les seniors et les chômeurs de longue durée.

2. La commission regrette que le dernier rapport du gouvernement ne contienne aucune information à jour sur sa politique active de l’emploi. Elle espère que, dans son prochain rapport, le gouvernement sera en mesure de transmettre des informations détaillées sur les mesures adoptées pour que l’emploi, élément essentiel de la lutte contre la pauvreté, soit placé au centre des mesures macroéconomiques et sociales. Par ailleurs, elle saurait gré au gouvernement de donner, dans ses prochains rapports, une évaluation des effets des programmes et mesures sur l’activité et l’emploi décrits précédemment (articles 1 et 2 de la convention).

3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application de politiques. La commission saurait gré au gouvernement de transmettre, dans son prochain rapport, des informations sur la manière dont sont assurées les consultations sur les questions traitées dans la convention, en indiquant les questions abordées par les conseils et comités tripartites du pays, et les décisions qu’ils ont prises. Prière également d’indiquer si des consultations ont lieu avec les représentants des travailleurs des secteurs rural et informel, comme requis par le formulaire de rapport sous l’article 3.

4. Enfin, la commission rappelle sa demande directe de 2003 et prie à nouveau le gouvernement:

–      de transmettre des informations détaillées sur les activités menées par l’Institut de planification de la Jamaïque en matière de politique de l’emploi, et d’indiquer comment les statistiques sur le marché du travail sont utilisées pour arrêter et revoir cette politique;

–      de donner des informations sur les réformes de la politique du marché du travail et sur la stratégie mise en œuvre par le gouvernement pour que la flexibilité et la précarisation de l’emploi contribuent à atteindre l’objectif de plein emploi, productif et librement choisi. Prière également de transmettre des informations sur les programmes et/ou les projets élaborés grâce à l’assistance de l’OIT en mettant en évidence les résultats de cette coopération.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2005, publiée 95ème session CIT (2006)

1. Etablissement de liens entre la politique de l’emploi et la lutte contre la pauvreté. La commission a pris note des statistiques sur l’évolution du marché du travail transmises par le gouvernement dans le rapport reçu en septembre 2005. Elle note que le taux de chômage est resté relativement stable en 2004 (11,67 pour cent contre 11,4 pour cent en 2003), mais que le taux de chômage des femmes est toujours plus de deux fois supérieur à celui des hommes et que le taux de chômage des jeunes est de 26,4 pour cent. La commission prie le gouvernement de continuer à transmettre des statistiques ventilées sur l’évolution du marché du travail, notamment des statistiques extraites d’enquêtes sur la population active et concernant les jeunes, les personnes handicapées, les seniors et les chômeurs de longue durée.

2. La commission regrette que le dernier rapport du gouvernement ne contienne aucune information à jour sur sa politique active de l’emploi. Elle espère que, dans son prochain rapport, le gouvernement sera en mesure de transmettre des informations détaillées sur les mesures adoptées pour que l’emploi, élément essentiel de la lutte contre la pauvreté, soit placé au centre des mesures macroéconomiques et sociales. Par ailleurs, elle saurait gré au gouvernement de donner, dans ses prochains rapports, une évaluation des effets des programmes et mesures sur l’activité et l’emploi décrits précédemment (articles 1 et 2 de la convention).

3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application de politiques. La commission saurait gré au gouvernement de transmettre, dans son prochain rapport, des informations sur la manière dont sont assurées les consultations sur les questions traitées dans la convention, en indiquant les questions abordées par les conseils et comités tripartites du pays, et les décisions qu’ils ont prises. Prière également d’indiquer si des consultations ont lieu avec les représentants des travailleurs des secteurs rural et informel, comme l’exige l’article 3 du formulaire de rapport.

4. Enfin, la commission rappelle sa demande directe de 2003 et prie à nouveau le gouvernement:

-           de transmettre des informations détaillées sur les activités menées par l’Institut de planification de la Jamaïque en matière de politique de l’emploi, et d’indiquer comment les statistiques sur le marché du travail sont utilisées pour arrêter et revoir cette politique;

-           de donner des informations sur les réformes de la politique du marché du travail et sur la stratégie mise en œuvre par le gouvernement pour que la flexibilité et la précarisation de l’emploi contribuent à atteindre l’objectif de plein emploi, productif et librement choisi. Prière également de transmettre des informations sur les programmes et/ou les projets élaborés grâce à l’assistance de l’OIT en mettant en évidence les résultats de cette coopération.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2003, publiée 92ème session CIT (2004)

La commission prend note du rapport détaillé du gouvernement pour la période se terminant en septembre 2003. Elle espère que, dans son prochain rapport, le gouvernement inclura des informations actualisées sur les questions soulevées dans le formulaire de rapport, y compris des détails sur les points suivants.

1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement indique que la croissance de l’emploi a continuéà se détériorer, diminuant de 2,1 pour cent entre 1998 et 2000. Malgré une baisse de l’emploi, le chômage déclaré est resté stable; il est estiméà 15,5 pour cent pour l’année 2000. Le gouvernement signale également que le chômage est particulièrement élevé chez les femmes (46,5 pour cent en 1998) et chez les jeunes (22,5 pour cent en 1999). On estime à 3 pour cent le sous-emploi, ce qui représente une augmentation de 40,9 pour cent par rapport à 1998. Le sous-emploi concerne particulièrement la population des femmes, laquelle représente 56,7 pour cent du sous-emploi total en 2000. Prière de continuer à fournir des données désagrégées concernant les tendances du marché de l’emploi, y compris des statistiques provenant d’enquêtes notamment sur les jeunes, les personnes souffrant d’un handicap, les travailleurs plus âgés et les chômeurs de longue durée.

2. Le gouvernement note qu’en 2002 le ministère de l’Emploi et de la Sécurité sociale a mis en place un système d’information du marché de l’emploi (SIME) et une bourse électronique du travail (BET), avec l’assistance technique du département du Travail américain. Le SIME est un mécanisme qui permet de collecter, stocker, analyser, puis diffuser des informations quantitatives et qualitatives ou des informations concernant les tendances de la demande et de l’offre dans le marché de l’emploi et autres phénomènes connexes. Le composant BET du système joue le rôle d’une compilation en ligne des curriculum vitae des demandeurs d’emploi, d’offres d’emploi, ainsi que de conseils visant à faciliter la recherche d’emplois et à apparier les besoins des employés et des employeurs (par exemple comment se comporter pendant une interview, comment rédiger un CV). L’expert de l’OIT pour la région des Caraïbes a également indiqué que la Jamaïque participe au projet SIME Caraïbes, qui recueille des données sur les indicateurs macroéconomiques, l’emploi, les conflits du travail et la protection sociale.

3. Le gouvernement rapporte que l’Institut de planification de la Jamaïque (PIOJ) a la responsabilité globale d’organiser, de conseiller et de surveiller tous les objectifs économiques et sociaux, y compris les projets et programmes liés à l’emploi. Il ajoute que cette surveillance et les nouveaux systèmes SIME rendent possible l’élaboration d’une politique dans un cadre global et intégré. La commission prend note de cette information avec intérêt et prie le gouvernement de fournir des informations plus détaillées sur les résultats obtenus par le PIOJ en matière de politique de l’emploi, ainsi que sur la manière dont les données statistiques relatives au marché de l’emploi sont utilisées pour décider ou réévaluer les décisions dans ce domaine. En outre, la commission serait reconnaissante au gouvernement de lui indiquer dans quelle mesure les systèmes SIME ont amélioré la collecte et l’analyse des données statistiques.

4. Par ailleurs, le gouvernement déclare qu’il s’est efforcé de mener des réformes dans le marché de l’emploi, en particulier dans les domaines de la conciliation, de la flexibilité des horaires et des droits des travailleurs. Respectant sa politique nationale envers les personnes souffrant d’un handicap (2000), il a créé un fonds d’aide pour l’éducation et l’adaptation, qui octroie des bourses aux handicapés et leur fournit des appareils d’aide à la mobilité. La commission apprécierait de recevoir des informations complémentaires sur les réformes de la politique du marché de l’emploi et sur la stratégie du gouvernement qui, grâce à la flexibilité et la normalisation des emplois, permettront de progresser vers un plein emploi, productif et en toute liberté. Prière d’inclure également des informations sur les programmes et les projets mis au point avec l’assistance de l’OIT, ainsi que sur les résultats obtenus.

5. Article 3. Le gouvernement explique que les consultations avec les partenaires sociaux se poursuivent au sein de comités consultatifs, tels que le HEART Board, le comité pour l’apprentissage et celui pour la formation. Il existe aussi un comité consultatif tripartite qui se réunit «périodiquement» pour travailler sur les nouvelles politiques et stratégies en matière d’emploi. La commission se réfère à l’article 3 de la convention, qui stipule que les représentants des employeurs et des travailleurs doivent être consultés régulièrement, afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leur opinion, qu’ils collaborent entièrement à l’élaboration de ces politiques et qu’ils aident à recueillir des appuis en faveur de ces dernières. La commission saurait gré au gouvernement de fournir des informations complémentaires sur la façon d’assurer que ces consultations au sujet des points soulevés dans la convention ont réellement lieu, et de joindre des exemples de questions traitées ou de décisions prises par les comités consultatifs tripartites et les comités susmentionnés. Prière également d’indiquer si des consultations avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs du secteur informel sont en cours, ainsi que prévu dans le formulaire de rapport, conformément à l’article 3.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2001, publiée 90ème session CIT (2002)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

        La commission note que le chômage des jeunes a diminué de 7,4 pour cent, essentiellement en raison d’un accès plus large des jeunes femmes au travail. Enfin, elle note que le gouvernement déclare que le travail à temps partiel a progressé plus largement que le travail à temps plein, mais apparemment sans aucun gain net pour le marché du travail. Elle prie donc le gouvernement de communiquer de nouvelles informations sur la stratégie qu’il déploie pour garantir que la flexibilisation et la précarisation du travail contribuent à la réalisation des objectifs du plein emploi, productif et librement choisi.

        Le gouvernement indique que les programmes s’adressant aux jeunes recouvrent la formation professionnelle, l’éducation, l’éthique du travail, l’apprentissage, l’encouragement de l’initiative individuelle de même que le soutien des coopératives gérées par les jeunes. La commission croit comprendre que la politique nationale des jeunes fait actuellement l’objet d’un bilan. Elle souhaiterait disposer d’informations sur le résultat de cette politique, notamment sur la manière dont elle s’inscrit dans le cadre plus général de la politique économique et sociale du gouvernement, comme le prévoit l’article 2. Le gouvernement a mis en place, au sein du ministère de l’Industrie, un bureau de coordination des petites et moyennes entreprises (MSE) dans le but d’aplanir les problèmes que posent pour les entrepreneurs les contraintes réglementaires et de stimuler la création de petites entreprises à travers un élargissement de l’accès au crédit, à la formation et à l’assistance technique. La commission souhaiterait obtenir copie de toute évaluation du programme MSE et de son impact sur le chômage, comme demandé dans la Partie VI du formulaire de rapport.

        La commission note que la principale composante de la stratégie de l’emploi du gouvernement, la «National Industrial Policy» (NIP), est mise en oeuvre par l’intermédiaire d’organismes tripartites, les Conseils consultatifs du travail (IAC). La commission souhaiterait obtenir des informations sur la consultation, par les IAC, des représentants des autres composantes de la population économiquement active, comme le secteur rural ou le secteur informel, et sur la manière dont les IAC participent à l’évaluation de la NIP dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée, conformément à l’article 3 de la convention, lu conjointement avec l’article 2.

        La commission note que, bien que les femmes représentent 46 pour cent de la main-d’oeuvre, elles occupent 42 pour cent des emplois et représentent 65 pour cent des sans-emploi. Elle prend également note des efforts déployés par le gouvernement pour résoudre ce problème, comme en atteste la forte participation des femmes dans les programmes de formation et le fait qu’actuellement la croissance de l’emploi résulte essentiellement de l’accès des femmes à l’emploi. La commission souhaiterait être tenue informée des progrès réalisés à cet égard, comme demandé dans le formulaire de rapport à propos de l’article 1.

        Enfin, la commission prie le gouvernement de communiquer copie, avec son prochain rapport, des documents suivants: l’Etude économique et sociale de la Jamaïque, la «National industrial policy», et le rapport sur la mise en oeuvre du programme national d’élimination de la pauvreté.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2000, publiée 89ème session CIT (2001)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission prend note des informations contenues dans le rapport détaillé du gouvernement pour la période se terminant en septembre 1998. Selon les indications du gouvernement, la population active était en baisse en 1997 pour la deuxième année consécutive, en raison essentiellement d’une baisse de la participation des jeunes résultant elle-même d’une baisse absolue de cette population et, simultanément, de sa participation plus importante aux programmes d’enseignement et de formation professionnelle. De même, le chômage s’est légèrement accru au cours de cette période, passant de 16 à 16,5 pour cent, fraction dont près du quart est au chômage de longue durée. Cette accentuation du chômage résulte d’une perte nette d’emplois, surtout dans le secteur industriel, ainsi que d’un certain recul dans l’agriculture, la foresterie et la pêche, du fait d’une sécheresse prolongée. Ces pertes n’ont été que partiellement compensées par une progression dans le secteur public. Le gouvernement fait également état d’un déclin constant des métiers artisanaux. La commission souhaiterait obtenir plus d’informations sur les programmes tendant à faciliter la reconversion des travailleurs et à promouvoir d’autres formes d’emplois qualifiés, comme demandé dans le formulaire de rapport sous l’article 1 de la convention. Elle note que le chômage des jeunes a diminué de 7,4 pour cent, essentiellement en raison d’un accès plus large des jeunes femmes au travail. Enfin, elle note que le gouvernement déclare que le travail à temps partiel a progressé plus largement que le travail à temps plein, mais apparemment sans aucun gain net pour le marché du travail. Elle prie donc le gouvernement de communiquer de nouvelles informations sur la stratégie qu’il déploie pour garantir que la flexibilisation et la précarisation du travail contribuent à la réalisation des objectifs du plein emploi, productif et librement choisi.

Le gouvernement indique que les programmes s’adressant aux jeunes recouvrent la formation professionnelle, l’éducation, l’éthique du travail, l’apprentissage, l’encouragement de l’initiative individuelle de même que le soutien des coopératives gérées par les jeunes. La commission croit comprendre que la politique nationale des jeunes fait actuellement l’objet d’un bilan. Elle souhaiterait disposer d’informations sur le résultat de cette politique, notamment sur la manière dont elle s’inscrit dans le cadre plus général de la politique économique et sociale du gouvernement, comme le prévoit l’article 2. Le gouvernement a mis en place, au sein du ministère de l’Industrie, un bureau de coordination des petites et moyennes entreprises (MSE) dans le but d’aplanir les problèmes que posent pour les entrepreneurs les contraintes réglementaires et de stimuler la création de petites entreprises à travers un élargissement de l’accès au crédit, à la formation et à l’assistance technique. Ce programme semble porter ses fruits, puisque le nombre d’employeurs a progressé au rythme de près de 25 pour cent. La commission souhaiterait obtenir copie de toute évaluation du programme MSE et de son impact sur le chômage, comme demandé dans la Partie VI du formulaire de rapport.

La commission note que la principale composante de la stratégie de l’emploi du gouvernement, la «National Industrial Policy» (NIP), est mise en œuvre par l’intermédiaire d’organismes tripartites, les Conseils consultatifs du travail (IAC). La commission souhaiterait obtenir des informations sur la consultation, par les IAC, des représentants des autres composantes de la population économiquement active, comme le secteur rural ou le secteur informel, et sur la manière dont les IAC participent à l’évaluation de la NIP dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée, conformément à l’article 3 de la convention, lu conjointement avec l’article 2.

La commission note que, bien que les femmes représentent 46 pour cent de la main-d’œuvre, elles occupent 42 pour cent des emplois et représentent 65 pour cent des sans-emplois. Elle prend également note des efforts déployés par le gouvernement pour résoudre ce problème, comme en atteste la forte participation des femmes dans les programmes de formation et le fait qu’actuellement la croissance de l’emploi résulte essentiellement de l’accès des femmes à l’emploi. La commission souhaiterait être tenue informée des progrès réalisés à cet égard, comme demandé dans le formulaire de rapport à propos de l’article 1.

Enfin, la commission prie le gouvernement de communiquer copie, avec son prochain rapport, des documents suivants: l’Etude économique et sociale de la Jamaïque, la «National industrial policy», et le rapport sur la mise en œuvre du programme national d’élimination de la pauvreté.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1999, publiée 88ème session CIT (2000)

La commission prend note des informations contenues dans le rapport détaillé du gouvernement pour la période se terminant en septembre 1998. Selon les indications du gouvernement, la population active était en baisse en 1997 pour la deuxième année consécutive, en raison essentiellement d'une baisse de la participation des jeunes résultant elle-même d'une baisse absolue de cette population et, simultanément, de sa participation plus importante aux programmes d'enseignement et de formation professionnelle. De même, le chômage s'est légèrement accru au cours de cette période, passant de 16 à 16,5 pour cent, fraction dont près du quart est au chômage de longue durée. Cette accentuation du chômage résulte d'une perte nette d'emplois, surtout dans le secteur industriel, ainsi que d'un certain recul dans l'agriculture, la foresterie et la pêche, du fait d'une sécheresse prolongée. Ces pertes n'ont été que partiellement compensées par une progression dans le secteur public. Le gouvernement fait également état d'un déclin constant des métiers artisanaux. La commission souhaiterait obtenir plus d'informations sur les programmes tendant à faciliter la reconversion des travailleurs et à promouvoir d'autres formes d'emplois qualifiés, comme demandé dans le formulaire de rapport sous l'article 1 de la convention. Elle note que le chômage des jeunes a diminué de 7,4 pour cent, essentiellement en raison d'un accès plus large des jeunes femmes au travail. Enfin, elle note que le gouvernement déclare que le travail à temps partiel a progressé plus largement que le travail à temps plein, mais apparemment sans aucun gain net pour le marché du travail. Elle prie donc le gouvernement de communiquer de nouvelles informations sur la stratégie qu'il déploie pour garantir que la flexibilisation et la précarisation du travail contribuent à la réalisation des objectifs du plein emploi, productif et librement choisi.

Le gouvernement indique que les programmes s'adressant aux jeunes recouvrent la formation professionnelle, l'éducation, l'éthique du travail, l'apprentissage, l'encouragement de l'initiative individuelle de même que le soutien des coopératives gérées par les jeunes. La commission croit comprendre que la politique nationale des jeunes fait actuellement l'objet d'un bilan. Elle souhaiterait disposer d'informations sur le résultat de cette politique, notamment sur la manière dont elle s'inscrit dans le cadre plus général de la politique économique et sociale du gouvernement, comme le prévoit l'article 2. Le gouvernement a mis en place, au sein du ministère de l'Industrie, un bureau de coordination des petites et moyennes entreprises (MSE) dans le but d'aplanir les problèmes que posent pour les entrepreneurs les contraintes réglementaires et de stimuler la création de petites entreprises à travers un élargissement de l'accès au crédit, à la formation et à l'assistance technique. Ce programme semble porter ses fruits, puisque le nombre d'employeurs a progressé au rythme de près de 25 pour cent. La commission souhaiterait obtenir copie de toute évaluation du programme MSE et de son impact sur le chômage, comme demandé dans la Partie VI du formulaire de rapport.

La commission note que la principale composante de la stratégie de l'emploi du gouvernement, la "National Industrial Policy" (NIP), est mise en oeuvre par l'intermédiaire d'organismes tripartites, les Conseils consultatifs du travail (IAC). La commission souhaiterait obtenir des informations sur la consultation, par les IAC, des représentants des autres composantes de la population économiquement active, comme le secteur rural ou le secteur informel, et sur la manière dont les IAC participent à l'évaluation de la NIP dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée, conformément à l'article 3 de la convention, lu conjointement avec l'article 2.

La commission note que, bien que les femmes représentent 46 pour cent de la main-d'oeuvre, elles occupent 42 pour cent des emplois et représentent 65 pour cent des sans-emplois. Elle prend également note des efforts déployés par le gouvernement pour résoudre ce problème, comme en atteste la forte participation des femmes dans les programmes de formation et le fait qu'actuellement la croissance de l'emploi résulte essentiellement de l'accès des femmes à l'emploi. La commission souhaiterait être tenue informée des progrès réalisés à cet égard, comme demandé dans le formulaire de rapport à propos de l'article 1.

Enfin, la commission prie le gouvernement de communiquer copie, avec son prochain rapport, des documents suivants: l'Etude économique et sociale de la Jamaïque, la "National industrial policy", et le rapport sur la mise en oeuvre du programme national d'élimination de la pauvreté.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1997, publiée 86ème session CIT (1998)

1. La commission a pris note du rapport du gouvernement pour la période se terminant le 1er septembre 1996 et des informations qu'il contient en réponse à sa demande précédente. Elle note la persistance d'un taux de chômage d'environ 16 pour cent, les femmes et les jeunes de moins de 25 ans étant particulièrement affectés. En outre, le sous-emploi reste la principale cause de pauvreté, notamment chez les jeunes. Selon les informations à la disposition de la commission, la croissance de l'emploi continue d'être insuffisante pour absorber celle de la population active.

2. Dans ce contexte, la commission prend note des indications relatives aux orientations de la politique industrielle nationale, en ce qui concerne, notamment, l'encouragement aux investissements et la politique commerciale, ainsi que les politiques sectorielles et de développement des petites entreprises. Rappelant que les mesures à prendre en vue d'atteindre les objectifs de l'emploi doivent, aux termes de l'article 2 de la convention, être déterminées et revues régulièrement, "dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée", la commission saurait gré au gouvernement d'exposer plus précisément la contribution qui est attendue de la mise en oeuvre de ces différentes politiques à la promotion de l'emploi et la manière dont sont assurées leur coordination et leur évaluation. Prière, en outre, de fournir des informations plus détaillées sur les mesures prises en vue de favoriser le développement de l'emploi dans les petites entreprises.

3. La commission prend note des informations relatives aux programmes visant à favoriser l'insertion dans l'emploi des catégories de la population éprouvant des difficultés particulières à cet égard. Elle se propose d'examiner celles qui ont trait à l'accès des femmes à la formation professionnelle et à l'emploi dans le cadre de son contrôle de l'application de la convention no 111. En ce qui concerne la formation et l'emploi des jeunes, la commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations détaillées sur les programmes qu'il décrit, en indiquant si des études d'évaluation plus systématiques sont menées ou envisagées. Plus généralement, elle prie le gouvernement de décrire sa politique nationale de la jeunesse et la manière dont elle est coordonnée avec sa stratégie globale de développement.

4. Article 3. La commission prend note de l'indication selon laquelle les représentants des employeurs et des travailleurs sont consultés "de temps à autre". Elle rappelle qu'en application de cette disposition de la convention les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre doivent être consultés au sujet des politiques de l'emploi, et que ces consultations doivent être étendues à l'ensemble des aspects de la politique économique et sociale qui exercent une influence sur l'emploi. La commission prie le gouvernement de fournir des informations complètes sur la manière dont sont assurées de telles consultations, en indiquant toute procédure mise en place à cette fin.

5. Partie V du formulaire de rapport. La commission prie le gouvernement de fournir les informations requises sur la suite qu'il a donnée, ou qu'il se propose de donner, aux activités de conseil et de coopération technique du BIT, et notamment de son équipe multidisciplinaire.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1996, publiée 85ème session CIT (1997)

La commission note avec regret que, pour la troisième année consécutive, le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission a pris note des indications succinctes figurant dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1992, ainsi que des données statistiques qu'il transmet. Se référant à ses demandes antérieures, la commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport les informations nécessaires à l'évaluation de l'effet donné à la convention, en donnant une réponse complète à chacune des questions du formulaire de rapport approuvé par le Conseil d'administration. Prière, en particulier, d'apporter des précisions sur les points suivants:

1. La commission note, d'après les statistiques fournies par le gouvernement, une tendance à la diminution, ou à la stabilisation, du chômage au cours de la période de référence. Elle observe toutefois que, si le taux de chômage était globalement de 15,7 pour cent en octobre 1991 contre 16,8 pour cent en octobre 1989, il reste nettement plus élevé chez les femmes, et particulièrement chez les femmes de moins de 25 ans, dont 42,7 pour cent étaient sans emploi à cette même date (contre 18,5 pour cent des hommes du même groupe d'âge). Se référant à cet égard à ses commentaires relatifs à l'application de la convention no 111, la commission saurait gré au gouvernement de décrire les mesures particulières prises ou envisagées afin de promouvoir l'accès des femmes à la formation professionnelle et à l'emploi.

2. Le gouvernement indique dans son rapport qu'une étude de l'incidence de l'ajustement structurel sur les politiques de l'emploi a été récemment entreprise. Prière de communiquer les conclusions de cette étude, en précisant, le cas échéant, les dispositions prises en conséquence. Plus généralement, prière d'indiquer la manière dont les mesures en vue d'atteindre l'objectif du plein emploi productif et librement choisi sont déterminées et revues régulièrement "dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée", conformément à l'article 2 de la convention.

3. La commission regrette de constater que le rapport ne contient aucune des informations précédemment demandées au sujet des mesures prises en application des orientations du plan quinquennal de développement pour les années 1990-1995. Elle invite de nouveau le gouvernement à fournir des informations sur les résultats obtenus grâce aux mesures de renforcement des services de placement et des activités de formation, notamment à destination des catégories particulières de la population éprouvant des besoins particuliers à cet égard, telles que les femmes, les jeunes et les handicapés. Prière de fournir en outre des informations sur l'insertion dans l'emploi des bénéficiaires du programme HEART, ainsi que sur le programme "Solidarité" d'encouragement à la création de petites entreprises par les jeunes âgés de 18 à 30 ans.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1995, publiée 82ème session CIT (1995)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission a pris note des indications succinctes figurant dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1992, ainsi que des données statistiques qu'il transmet. Se référant à ses demandes antérieures, la commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport les informations nécessaires à l'évaluation de l'effet donné à la convention, en donnant une réponse complète à chacune des questions du formulaire de rapport approuvé par le Conseil d'administration. Prière, en particulier, d'apporter des précisions sur les points suivants:

1. La commission note, d'après les statistiques fournies par le gouvernement, une tendance à la diminution, ou à la stabilisation, du chômage au cours de la période de référence. Elle observe toutefois que, si le taux de chômage était globalement de 15,7 pour cent en octobre 1991 contre 16,8 pour cent en octobre 1989, il reste nettement plus élevé chez les femmes, et particulièrement chez les femmes de moins de 25 ans, dont 42,7 pour cent étaient sans emploi à cette même date (contre 18,5 pour cent des hommes du même groupe d'âge). Se référant à cet égard à ses commentaires relatifs à l'application de la convention no 111, la commission saurait gré au gouvernement de décrire les mesures particulières prises ou envisagées afin de promouvoir l'accès des femmes à la formation professionnelle et à l'emploi.

2. Le gouvernement indique dans son rapport qu'une étude de l'incidence de l'ajustement structurel sur les politiques de l'emploi a été récemment entreprise. Prière de communiquer les conclusions de cette étude, en précisant, le cas échéant, les dispositions prises en conséquence. Plus généralement, prière d'indiquer la manière dont les mesures en vue d'atteindre l'objectif du plein emploi productif et librement choisi sont déterminées et revues régulièrement "dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée", conformément à l'article 2 de la convention.

3. La commission regrette de constater que le rapport ne contient aucune des informations précédemment demandées au sujet des mesures prises en application des orientations du plan quinquennal de développement pour les années 1990-1995. Elle invite de nouveau le gouvernement à fournir des informations sur les résultats obtenus grâce aux mesures de renforcement des services de placement et des activités de formation, notamment à destination des catégories particulières de la population éprouvant des besoins particuliers à cet égard, telles que les femmes, les jeunes et les handicapés. Prière de fournir en outre des informations sur l'insertion dans l'emploi des bénéficiaires du programme HEART, ainsi que sur le programme "Solidarité" d'encouragement à la création de petites entreprises par les jeunes âgés de 18 à 30 ans.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1995, publiée 83ème session CIT (1996)

La commission note avec regret que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission a pris note des indications succinctes figurant dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1992, ainsi que des données statistiques qu'il transmet. Se référant à ses demandes antérieures, la commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport les informations nécessaires à l'évaluation de l'effet donné à la convention, en donnant une réponse complète à chacune des questions du formulaire de rapport approuvé par le Conseil d'administration. Prière, en particulier, d'apporter des précisions sur les points suivants:

1. La commission note, d'après les statistiques fournies par le gouvernement, une tendance à la diminution, ou à la stabilisation, du chômage au cours de la période de référence. Elle observe toutefois que, si le taux de chômage était globalement de 15,7 pour cent en octobre 1991 contre 16,8 pour cent en octobre 1989, il reste nettement plus élevé chez les femmes, et particulièrement chez les femmes de moins de 25 ans, dont 42,7 pour cent étaient sans emploi à cette même date (contre 18,5 pour cent des hommes du même groupe d'âge). Se référant à cet égard à ses commentaires relatifs à l'application de la convention no 111, la commission saurait gré au gouvernement de décrire les mesures particulières prises ou envisagées afin de promouvoir l'accès des femmes à la formation professionnelle et à l'emploi.

2. Le gouvernement indique dans son rapport qu'une étude de l'incidence de l'ajustement structurel sur les politiques de l'emploi a été récemment entreprise. Prière de communiquer les conclusions de cette étude, en précisant, le cas échéant, les dispositions prises en conséquence. Plus généralement, prière d'indiquer la manière dont les mesures en vue d'atteindre l'objectif du plein emploi productif et librement choisi sont déterminées et revues régulièrement "dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée", conformément à l'article 2 de la convention.

3. La commission regrette de constater que le rapport ne contient aucune des informations précédemment demandées au sujet des mesures prises en application des orientations du plan quinquennal de développement pour les années 1990-1995. Elle invite de nouveau le gouvernement à fournir des informations sur les résultats obtenus grâce aux mesures de renforcement des services de placement et des activités de formation, notamment à destination des catégories particulières de la population éprouvant des besoins particuliers à cet égard, telles que les femmes, les jeunes et les handicapés. Prière de fournir en outre des informations sur l'insertion dans l'emploi des bénéficiaires du programme HEART, ainsi que sur le programme "Solidarité" d'encouragement à la création de petites entreprises par les jeunes âgés de 18 à 30 ans.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1994, publiée 81ème session CIT (1994)

La commission a pris note des indications succinctes figurant dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1992, ainsi que des données statistiques qu'il transmet. Se référant à ses demandes antérieures, la commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport les informations nécessaires à l'évaluation de l'effet donné à la convention, en donnant une réponse complète à chacune des questions du formulaire de rapport approuvé par le Conseil d'administration. Prière, en particulier, d'apporter des précisions sur les points suivants:

1. La commission note, d'après les statistiques fournies par le gouvernement, une tendance à la diminution, ou à la stabilisation, du chômage au cours de la période de référence. Elle observe toutefois que, si le taux de chômage était globalement de 15,7 pour cent en octobre 1991 contre 16,8 pour cent en octobre 1989, il reste nettement plus élevé chez les femmes, et particulièrement chez les femmes de moins de 25 ans, dont 42,7 pour cent étaient sans emploi à cette même date (contre 18,5 pour cent des hommes du même groupe d'âge). Se référant à cet égard à ses commentaires relatifs à l'application de la convention no 111, la commission saurait gré au gouvernement de décrire les mesures particulières prises ou envisagées afin de promouvoir l'accès des femmes à la formation professionnelle et à l'emploi.

2. Le gouvernement indique dans son rapport qu'une étude de l'incidence de l'ajustement structurel sur les politiques de l'emploi a été récemment entreprise. Prière de communiquer les conclusions de cette étude, en précisant, le cas échéant, les dispositions prises en conséquence. Plus généralement, prière d'indiquer la manière dont les mesures en vue d'atteindre l'objectif du plein emploi productif et librement choisi sont déterminées et revues régulièrement "dans le cadre d'une politique économique et sociale coordonnée", conformément à l'article 2 de la convention.

3. La commission regrette de constater que le rapport ne contient aucune des informations précédemment demandées au sujet des mesures prises en application des orientations du plan quinquennal de développement pour les années 1990-1995. Elle invite de nouveau le gouvernement à fournir des informations sur les résultats obtenus grâce aux mesures de renforcement des services de placement et des activités de formation, notamment à destination des catégories particulières de la population éprouvant des besoins particuliers à cet égard, telles que les femmes, les jeunes et les handicapés. Prière de fournir en outre des informations sur l'insertion dans l'emploi des bénéficiaires du programme HEART, ainsi que sur le programme "Solidarité" d'encouragement à la création de petites entreprises par les jeunes âgés de 18 à 30 ans.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1993, publiée 80ème session CIT (1993)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission a pris note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1990 et de la documentation communiquée en réponse à sa précédente demande directe. Elle saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations complètes en réponse à chacune des questions du formulaire de rapport, en se référant notamment aux points suivants:

1. La commission note que le taux de chômage, qui a continué de régresser au cours de la période considérée, s'établissait en octobre 1989 à 16,8 pour cent, ce taux étant de 26,1 pour cent pour les femmes et de 34,1 pour cent pour les jeunes. Le gouvernement indique qu'il subsistait dans le même temps une pénurie chronique de travailleurs qualifiés dans plusieurs secteurs de l'économie. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des données statistiques détaillées sur le niveau et les tendances de l'emploi, du chômage et du sous-emploi, par secteur d'activité et pour les différentes catégories de la population active.

2. La commission note que le plan quinquennal de développement pour les années 1990-1995 assigne deux objectifs à la politique de l'emploi: le premier est d'atteindre un niveau de croissance économique suffisant pour assurer un emploi aux demandeurs d'emploi; le second de mettre à la disposition de l'économie la main-d'oeuvre qualifiée dont elle a besoin. Les mesures prévues à cet effet portent sur la relance de l'activité des services de placement, l'adoption d'une politique de relations professionnelles visant à ce que l'évolution des salaires reflète celle de la productivité, le renforcement des activités de formation, notamment à destination des catégories de la population éprouvant des besoins particuliers à cet égard, telles que les femmes, les jeunes et les handicapés. Prière de fournir des informations sur les développements intervenus et les résultats atteints dans chacun de ces domaines en application des orientations du plan. A cet égard, prière d'indiquer si des difficultés particulières, tenant par exemple aux politiques d'ajustement structurel poursuivies, ont été rencontrées et dans quelle mesure elles ont été surmontées.

3. La commission note les informations relatives aux compétences respectives de la Commission nationale de coordination de la planification de la main-d'oeuvre (MPCC) et de l'organisme national de formation, qu'il est prévu de créer, dans la formulation et la mise en oeuvre des politiques de l'emploi et de la formation. Se référant à sa précédente demande directe, la commission saurait gré au gouvernement d'indiquer de quelle manière les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, sont consultés au sujet des politiques de l'emploi, conformément aux dispositions de l'article 3 de la convention.

4. La commission note les informations concernant les programmes de formation mis en oeuvre par l'Université des Indes occidentales et dans le cadre du programme HEART. Elle relève que le programme HEART donne la priorité à la formation des jeunes âgés de 17 à 25 ans et espère que le gouvernement sera en mesure de fournir dans son prochain rapport les données statistiques relatives au placement des bénéficiaires. Prière, en outre, de continuer à fournir des informations sur le programme "Solidarité" d'encouragement à la création de petites entreprises par les jeunes âgés de 18 à 30 ans.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1992, publiée 79ème session CIT (1992)

La commission a pris note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1990 et de la documentation communiquée en réponse à sa précédente demande directe. Elle saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations complètes en réponse à chacune des questions du formulaire de rapport, en se référant notamment aux points suivants:

1. La commission note que le taux de chômage, qui a continué de régresser au cours de la période considérée, s'établissait en octobre 1989 à 16,8 pour cent, ce taux étant de 26,1 pour cent pour les femmes et de 34,1 pour cent pour les jeunes. Le gouvernement indique qu'il subsistait dans le même temps une pénurie chronique de travailleurs qualifiés dans plusieurs secteurs de l'économie. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des données statistiques détaillées sur le niveau et les tendances de l'emploi, du chômage et du sous-emploi, par secteur d'activité et pour les différentes catégories de la population active.

2. La commission note que le plan quinquennal de développement pour les années 1990-1995 assigne deux objectifs à la politique de l'emploi: le premier est d'atteindre un niveau de croissance économique suffisant pour assurer un emploi aux demandeurs d'emploi; le second de mettre à la disposition de l'économie la main-d'oeuvre qualifiée dont elle a besoin. Les mesures prévues à cet effet portent sur la relance de l'activité des services de placement, l'adoption d'une politique de relations professionnelles visant à ce que l'évolution des salaires reflète celle de la productivité, le renforcement des activités de formation, notamment à destination des catégories de la population éprouvant des besoins particuliers à cet égard, telles que les femmes, les jeunes et les handicapés. Prière de fournir des informations sur les développements intervenus et les résultats atteints dans chacun de ces domaines en application des orientations du plan. A cet égard, prière d'indiquer si des difficultés particulières, tenant par exemple aux politiques d'ajustement structurel poursuivies, ont été rencontrées et dans quelle mesure elles ont été surmontées.

3. La commission note les informations relatives aux compétences respectives de la Commission nationale de coordination de la planification de la main-d'oeuvre (MPCC) et de l'organisme national de formation, qu'il est prévu de créer, dans la formulation et la mise en oeuvre des politiques de l'emploi et de la formation. Se référant à sa précédente demande directe, la commission saurait gré au gouvernement d'indiquer de quelle manière les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, sont consultés au sujet des politiques de l'emploi, conformément aux dispositions de l'article 3 de la convention.

4. La commission note les informations concernant les programmes de formation mis en oeuvre par l'Université des Indes occidentales et dans le cadre du programme HEART. Elle relève que le programme HEART donne la priorité à la formation des jeunes âgés de 17 à 25 ans et espère que le gouvernement sera en mesure de fournir dans son prochain rapport les données statistiques relatives au placement des bénéficiaires. Prière, en outre, de continuer à fournir des informations sur le programme "Solidarité" d'encouragement à la création de petites entreprises par les jeunes âgés de 18 à 30 ans.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1990, publiée 77ème session CIT (1990)

Faisant suite à ses commentaires précédents, la commission prend note du rapport du gouvernement pour 1986-1989. Elle apprécie la documentation utile, jointe au rapport, qui concerne un certain nombre de points soulevés dans sa demande directe précédente. Elle espère que le gouvernement communiquera régulièrement des rapports contenant des détails précis en réponse à chacune des parties du formulaire de rapport de cette convention, approuvé par le Conseil d'administration, compte notamment tenu, dans son prochain rapport, des questions qui suivent.

1. La commission note, d'après l'Economic and Social Survey, Jamaica, 1988 (ESSJ) (Revue économique et sociale de la Jamaïque pour 1988), annexée au rapport du gouvernement, que la création d'emplois a continué en 1988; l'emploi a augmenté cette année-là de 3,8 pour cent, en dépit d'une diminution de l'emploi à temps partiel. Il s'ensuit que le taux de chômage est descendu de 25 pour cent en avril 1986 à 21,2 pour cent en avril 1987, et à 18,4 pour cent en avril 1988. Le document précité indique que le gouvernement a concentré ses efforts en 1988-89 sur la nécessité de réagir aux répercussions défavorables pour la population des programmes structurels d'ajustement et de stabilisation. Un nouveau programme économique, financé grâce à un accord d'appoint conclu avec le FMI, a été adopté en septembre 1988, et le gouvernement évoque dans son rapport l'élaboration d'un Plan quinquennal de développement pour les années 1990-1995. La commission saurait gré au gouvernement d'indiquer dans quelle mesure les objectifs de l'emploi compris dans les plans et programmes de développement ont pu être atteints ou sont près de l'être. Prière aussi d'indiquer si des difficultés particulières, résultant notamment de l'application de politiques d'ajustement structurel, ont été rencontrées sur la voie du plein emploi, productif et librement choisi, et de préciser dans quelle mesure de telles difficultés ont pu être surmontées (article 1 de la convention).

2. Prière de décrire les méthodes adoptées, conformément à l'article 2, pour veiller à ce que les effets sur l'emploi des mesures prises pour promouvoir le développement économique ou d'autres objectifs économiques et sociaux soient dûment pris en considération.

3. La commission relève de nouveau que les personnes chargées d'élaborer les programmes d'éducation et de formation, ainsi que les représentants des employeurs et des travailleurs, participent au conseil des directeurs et au comité consultatif du Programme HEART. A cet égard, la commission aimerait rappeler le champ d'application plus étendu de la convention en ce qui concerne les consultations qui doivent avoir lieu en l'espèce. Elle saurait gré au gouvernement d'indiquer les modalités selon lesquelles les représentants des personnes intéressées par les mesures à prendre (notamment des représentants de celles qui travaillent dans le secteur rural et dans le secteur non structuré) sont consultés au sujet des politiques de l'emploi sous ses divers aspects, afin qu'il soit tenu compte de leurs expériences et de leurs avis et que leur coopération soit assurée (article 3).

4. Dans la revue précitée de 1988, éditée par l'Institut de planification de la Jamaïque, on peut lire ce qui suit:

La réduction des taux de chômage des jeunes filles et des femmes reflète l'expansion des initiatives mises en oeuvre pour répondre aux besoins de ces groupes vulnérables sur le marché du travail. Toutefois, la persistance de l'expérience relativement défavorable subie par les femmes et les jeunes rend impérative l'adoption de nouvelles mesures propres à stimuler la croissance économique et à créer de la sorte de nouveaux emplois. L'accent doit être spécialement placé sur le développement des possibilités d'emploi des femmes à des postes échappant à la tradition, aussi bien que sur celui d'une formation, qu'elle soit officielle ou non, destinée à répondre aux besoins d'expansion de l'économie jamaïquaine.

Prière d'indiquer les mesures prises pour satisfaire les besoins des personnes éprouvant des difficultés à trouver un emploi stable, notamment ceux des travailleuses et des jeunes travailleurs, aussi bien que d'autres groupes vulnérables tels que les handicapés, les travailleurs âgés, les chômeurs de longue durée et les travailleurs affectés par des changements structurels.

5. La commission a également pris note, d'après la revue susmentionnée, des informations publiées sur les tendances démographiques et migratoires. Elle saurait gré au gouvernement de communiquer d'autres informations sur les politiques relatives aux problèmes de population et de migration en tant qu'elles concernent les problèmes et politiques de main-d'oeuvre et d'emploi.

6. La commission note avec intérêt la documentation complète fournie en ce qui concerne le Programme HEART et les cinq autres programmes coordonnés par ce dernier. Elle relève en particulier qu'en 1985-86 et 1988-89 quelque 8.000 à 10.000 personnes ont été diplômées chaque année et que 60 pour cent d'entre elles occupent un emploi permanent dans l'entreprise qui les a formées. Elle relève également que, depuis 1987-88, un service de placement des personnes diplômées fonctionne sous l'égide du Programme HEART. Prière de continuer à fournir des informations sur les activités de ce programme en vue de tirer parti de toutes les occasions qui peuvent se présenter pour que tout travailleur qualifié occupe un emploi qui lui convienne et utilise, dans cet emploi, ses qualifications ainsi que ses dons. Prière aussi de fournir des informations sur les activités entreprises et les progrès accomplis moyennant les autres programmes mis en oeuvre par le Collège des arts, sciences et techniques, par l'Université des Indes occidentales et par le Conseil universitaire de la Jamaïque. Prière de préciser s'il existe un mécanisme de coordination de ces programmes.

7. La commission prend note des résultats acquis et des objectifs du Programme Agro 21, qui a pour but de faciliter et de stimuler la participation du secteur privé aux activités agricoles. Elle note que des initiatives demeurent nécessaires pour répondre aux besoins de ce programme compte tenu de la pénurie de personnel entraîné et de la sous-utilisation du personnel technique occupé dans les diverses branches de l'agriculture. Prière d'indiquer dans quelle mesure de telles difficultés ont été surmontées. Prière aussi de décrire toutes mesures adoptées en vue de créer de nouvelles possibilités d'emploi productif dans le secteur rural, qu'il s'agisse ou non d'activités agricoles.

8. Le gouvernement indique qu'au cours des cinq dernières années le nombre de petites entreprises a augmenté de façon considérable. Il est estimé que celles-ci assurent l'emploi d'au moins 60.000 personnes (sans compter le secteur rural et le tourisme). La commision saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur les facteurs qui expliquent pareille croissance. Prière de préciser si ont été prises les mesures nécessaires pour promouvoir des relations complémentaires entre les entreprises susmentionnées et les autres, pour améliorer leurs conditions de travail, ainsi que leur accès aux marchés, au crédit, au savoir technique et aux technologies avancées (comme il est suggéré aux paragraphes 30 et 31 de la recommandation (no 169) concernant la politique de l'emploi (dispositions complémentaires), 1984).

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