National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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Répétition Article 1, paragraphes 1 et 2, de la convention. Formulation et mise en œuvre d’une politique et de programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission prend note du rapport du gouvernement, reçu en octobre 2014, qui contient des informations détaillées répondant à sa demande directe de 2009 ainsi que des statistiques actualisées de la participation aux activités et programmes d’orientation et de formation professionnelles. Elle prend également note de la réforme globale de la loi sur la formation professionnelle et de l’adoption d’une nouvelle loi sur l’enseignement public national, entrées en vigueur, l’une et l’autre, en 2012. La commission note avec intérêt que la partie II de la loi sur l’enseignement public national consacre le principe selon lequel l’Etat assure l’accès à une scolarité gratuite jusqu’à la fin du secondaire ainsi que la formation professionnelle axée sur le premier degré de qualification. Le gouvernement souligne à cet égard qu’il s’efforce de faire évoluer la formation professionnelle vers un système dual comportant un volet théorique et un volet apprentissage sur le tas. Il signale que 25 pour cent des personnes de 25 à 34 ans ont suivi un programme de formation professionnelle hors du système scolaire en 2012 et que le nombre de celles qui ont suivi une formation professionnelle de type scolaire en 2012-13 s’est élevé à 350 891. La commission note que, conformément au décret gouvernemental no 150 de 2012, la structure et le contenu du Registre national des qualifications (OKJ) ont été réorganisés afin que la formation professionnelle obtenue hors du système d’enseignement professionnel officiel soit reconnue. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les moyens par lesquels il est assuré que la politique et les programmes d’orientation et de formation professionnelles sont en lien avec les objectifs nationaux de l’emploi et restent coordonnés avec les services nationaux de l’emploi. Elle le prie également de fournir des informations sur l’impact de cette politique et de ces programmes pour les régions les plus défavorisées. Article 5. Coopération avec les partenaires sociaux. La commission note que, en vertu de la loi sur la formation professionnelle nationale, le ministre en charge de ce domaine et de la formation des adultes bénéficie de l’assistance de la Commission nationale de la formation professionnelle des adultes (NSZFT) et d’un conseil consultatif dont les membres viennent d’horizons très divers, y compris des partenaires sociaux. Depuis 2011, les consultations sur les questions nationales de stratégie de la formation professionnelle se déroulent également au sein du Conseil économique et social national (NGTT). La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur la coopération des organisations d’employeurs et de travailleurs et des autres organismes intéressés dans la formation et la mise en œuvre de la politique et des programmes d’orientation et de formation professionnelles.
La commission prend note des informations complètes contenues dans le rapport du gouvernement reçu en mars 2009 pour la période se terminant en mai 2008. En réponse aux commentaires antérieurs, le gouvernement décrit le contenu de plusieurs lois ainsi que des programmes de formation, et fournit des données statistiques sur les résultats réalisés dans leur application, avec une référence particulière aux personnes au chômage, aux travailleurs peu qualifiés, aux femmes et aux personnes handicapées. La commission note avec intérêt que la participation des partenaires sociaux et du milieu des affaires à l’élaboration et à l’application des programmes de formation professionnelle a été renforcée au niveau des écoles et au niveau régional en vue de mieux refléter la demande du marché du travail. Conformément aux modifications de la loi sur la formation professionnelle, les écoles de formation professionnelle groupant plus de 500 participants sont tenues de constituer des conseils consultatifs qui doivent tenir compte dans leurs décisions des données en provenance des organisations d’employeurs et de travailleurs, des chambres économiques et des entreprises privées. Des centres de formation régionale intégrés ont été créés pour coordonner et contrôler un réseau de prestataires de formation opérant au niveau régional. Les commissions régionales de développement et de formation assurent la coordination des capacités de formation parmi les centres en question ainsi qu’une participation accrue à leur fonctionnement des acteurs du marché du travail et des chambres économiques. Par ailleurs, la commission note que les administrations chargées de la formation professionnelle et de la formation des adultes ont été fusionnées et placées sous l’autorité du ministère des Affaires sociales et du Travail. Un Conseil national de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes bénéficiant de fonctions consultatives a été créé, et se compose de représentants des ministères compétents, des partenaires sociaux, des prestataires de formation, des chambres économiques, des gestionnaires d’écoles et des ONG spécialisées dans la formation professionnelle. La commission invite le gouvernement à continuer à fournir des informations sur les mesures adoptées pour assurer la collaboration des partenaires sociaux et des autres organismes intéressés à l’élaboration et l’application des programmes et politiques de l’éducation et de la formation. Prière d’inclure aussi des informations sur l’incidence des mesures destinées à promouvoir l’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie des femmes et des personnes qui ont des besoins particuliers telles que les jeunes, les travailleurs âgés et les membres de la communauté rom (prière de se référer à la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004).
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle est donc tenue de se référer à son observation de 2004 et invite le gouvernement à communiquer un rapport comportant des informations relatives aux politiques d’éducation et de formation ciblant les personnes ayant des besoins particuliers, telles que les femmes, les jeunes et les membres de la communauté rom (prière de se référer à la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004).
[Le gouvernement est prié de communiquer un rapport détaillé en 2009.]
Faisant suite à ses précédents commentaires, la commission prend note avec intérêt des informations détaillées et utiles contenues dans le rapport du gouvernement pour la période juin 1998 - mai 2003 et préparées par le ministère de l’Emploi et du Travail et le ministère de l’Education. Au cours de la période examinée, le pourcentage de la main-d’œuvre qualifiée a augmenté, l’emploi a reculé et l’activitééconomique progressé. Selon les indications du gouvernement, au début des années quatre-vingt-dix, les petites et moyennes entreprises (PME) assuraient la formation pratique d’un quart des stagiaires; à la fin de cette décennie, cette proportion était d’un tiers. L’aide financière de l’Union européenne a contribué au développement général de la formation professionnelle et a rendu possibles le choix de la carrière et l’orientation. Les compétences du Conseil national pour la formation professionnelle ont étéélargies en 2001. En 2002, un Conseil national pour la formation des adultes a été créé; il fonctionne comme un organe national qui prépare des décisions, donne des avis, formule des propositions et aide le ministère de l’Emploi et du Travail dans l’accomplissement des tâches liées à l’éducation des adultes. La commission souhaiterait trouver dans les prochains rapports des informations actualisées sur les mesures prises pour atteindre les objectifs de la convention, notamment des informations concernant les politiques d’éducation et de formation ciblant les personnes ayant des besoins spécifiques telles que les femmes, les jeunes et la communauté rom (prière de se référer à la récente recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004).
1. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement pour la période se terminant en mai 1998. Elle prend note en particulier des divers programmes de formation visant certaines catégories de personnes comme les jeunes, les handicapés, les soldats et les prisonniers sur le point d'être libérés. Elle souhaiterait un complément d'information dans les prochains rapports sur le succès de ces mesures dans la réalisation des objectifs de l'article 1 de la convention.
2. La commission note que le ministère du Travail a été dissous et que les responsabilités en matière de formation professionnelle et d'éducation sont désormais séparées de celles relatives à la promotion de l'emploi. Etant donné cette modification, la commission souhaiterait des informations détaillées sur la manière dont le gouvernement garantit que les politiques et programmes d'orientation et de formation professionnelles sont étroitement reliés à l'emploi, comme il est demandé à l'article 1 de la convention.
3. La commission prend également note du rôle que joue le Conseil national pour la formation professionnelle en formulant des propositions et des recommandations à propos de la législation applicable et des cours dispensés. Elle prie le gouvernement de fournir un complément d'information sur la composition du conseil national, en particulier si des représentants des organisations d'employeurs et de travailleurs et d'autres organismes intéressés y siègent, ou d'indiquer quelles autres institutions existent pour garantir que les politiques et programmes d'orientation et de formation professionnelles seront élaborés et appliqués en collaboration avec ces organisations, comme il est demandé à l'article 5.
La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission a pris note du rapport du gouvernement ainsi que des documents et données statistiques communiqués en réponse à sa précédente demande directe. Elle note avec intérêt les informations relatives à la réforme en cours du système de formation professionnelle, dont l'organisation relève désormais du ministère du Travail et qui fait l'objet de projet de loi. La commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur la suite donnée à ce projet de loi sur la formation professionnelle et l'invite à communiquer au Bureau le texte de la loi lorsqu'il sera adopté. Prière en outre de communiquer le texte de la loi no 1 de 1985 sur l'éducation.
La commission a pris note du rapport du gouvernement ainsi que des documents et données statistiques communiqués en réponse à sa précédente demande directe. Elle note avec intérêt les informations relatives à la réforme en cours du système de formation professionnelle, dont l'organisation relève désormais du ministère du Travail et qui fait l'objet d'un projet de loi. La commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur la suite donnée à ce projet de loi sur la formation professionnelle et l'invite à communiquer au Bureau le texte de la loi lorsqu'il sera adopté. Prière en outre de communiquer le texte de la loi no 1 de 1985 sur l'éducation.
La commission a pris note avec intérêt des indications fournies par le gouvernement dans son rapport sur les nouvelles mesures prises concernant l'application de la convention. Elle prie le gouvernement de communiquer dans son prochain rapport les extraits de rapports, études et enquêtes, données statistiques, etc., tels que requis par la partie VI du formulaire de rapport. Prière, en particulier, de fournir copie du "Programme pour le développement de l'enseignement public et supérieur", approuvé par le Conseil des ministres en 1984, et de la loi no I, de 1985, relative à l'éducation, mentionnés dans le rapport du gouvernement.