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Demande directe (CEACR) - adoptée 2003, publiée 92ème session CIT (2004)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Hongrie (Ratification: 1969)

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1. Articles 1 et 2 de la convention. La commission prend note des informations contenues dans les rapports du gouvernement pour la période se terminant en mai 2003. Le gouvernement indique que la croissance du PIB s’est poursuivie à un rythme d’environ 4 pour cent depuis 1997. En 2002, en raison notamment du ralentissement de l’économie mondiale, la croissance du PIB est tombée à un rythme estiméà 3,3 pour cent. L’emploi a continué de se déplacer du secteur de la production au secteur des services. En 2000, l’emploi par grands secteurs économiques en Hongrie était de 6,5 pour cent dans l’agriculture, 33,7 pour cent dans l’industrie et 59,8 pour cent dans les services. Le taux de chômage est descendu à 7 pour cent pour les hommes et 5,6 pour cent pour les femmes. Le taux de chômage chez les jeunes a lui aussi diminué, pour s’établir à 12,1 pour cent. Le nombre des personnes économiquement actives cesse d’accuser une tendance à la baisse et le taux d’activité reprend peu à peu une tendance positive. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations sur l’impact de la restructuration de l’emploi et la réinsertion des travailleurs déplacés.

2. La commission prend note de l’adoption d’un train de mesures à moyen terme pour l’amélioration du niveau de vie des Rom. Le gouvernement estime que le taux de chômage dans la minorité rom reste trois à cinq fois plus élevé que dans le reste de la population. Le train de mesures susmentionné inclut des programmes, des indemnités de formation et d’emploi axés sur une réduction du chômage et une action contre la marginalisation sociale de la minorité rom et pour la réduction des désavantages de cette minorité sur le marché du travail. La commission souhaiterait disposer de plus amples informations sur les caractéristiques de ces prestations et programmes, de même que sur toute évaluation de leur impact au regard de la promotion de l’emploi dans la communauté rom.

3. Le gouvernement indique, dans son rapport reçu en octobre 2003, que la création d’emplois est sa tâche principale. A cet égard, la Hongrie s’est ralliée à l’objectif de l’Union européenne d’élever le taux d’emploi à 70 pour cent en 2010. Atteindre cet objectif exige à long terme la création d’un million de nouveaux emplois à long terme (soit un accroissement de 14 pour cent) et de 300 000 à 400 000 à moyen terme. Le gouvernement indique qu’il entend parvenir à ces objectifs par une flexibilité accrue du marché du travail et la promotion d’un environnement favorable à l’emploi. La commission prend note de cet objectif et espère que le gouvernement sera en mesure de faire rapport sur les progrès accomplis dans la poursuite de cet objectif.

4. Se référant à ses précédents commentaires, la commission note que le rapport ne contient pas d’autres informations quant à la répartition des responsabilités administratives en matière d’emploi entre plusieurs ministères (ministère des Affaires économiques, ministère des Affaires sociales et de la Famille, ministère de l’Education). En conséquence, elle demande à nouveau àêtre tenue informée de la coordination des activités des différents ministères à propos de l’étude et de la détermination des mesures à adopter en vue d’atteindre les objectifs d’une politique de l’emploi active, en consultation avec les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs et avec les autres secteurs intéressés, comme le prévoit la convention. La commission note également que le rapport du gouvernement ne contient pas d’évaluation de sa politique de l’emploi. Elle le prie de fournir des informations sur les mesures prises pour que la politique de l’emploi soit revue régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

5. Article 3. Le gouvernement se réfère, dans le rapport reçu en novembre 2002, à la déclaration faite par le porte-parole des travailleurs au Conseil tripartite national pour l’OIT à propos de l’absence de définition légale de la catégorie des travailleurs indépendants. Dans sa réponse, le porte-parole du gouvernement s’engage à examiner cette déclaration au Conseil national de conciliation des intérêts. La commission prie le gouvernement de continuer de l’informer des consultations tripartites et de la manière dont les représentants des travailleurs, des employeurs et des autres milieux intéressés sont consultés au sujet des politiques de l’emploi, de leur élaboration et de leur évaluation.

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