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Demande directe (CEACR) - adoptée 2001, publiée 90ème session CIT (2002)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Algérie (Ratification: 1969)

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La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport pour la période du 30 juin 1998 au 30 juin 2000.

Article 1 de la convention. Le gouvernement déclare que le taux de chômage officiel était de 26,4 pour cent en 1997. Le gouvernement procède encore à ce jour à l’ajustement structurel et au réaménagement du secteur industriel. La stratégie gouvernementale de l’emploi insiste sur la promotion de l’emploi des jeunes âgés de 16 à 27 ans. Le gouvernement encourage l’emploi par la garantie de prêts aux jeunes et les aide ainsi à créer leur propre entreprise (DIPJ). La DIPJ a rencontré des problèmes de financement car les banques ont refusé de continuer à financer les jeunes chefs d’entreprise en raison du taux élevé d’échec, les jeunes entrepreneurs ne possédant pas de qualifications professionnelles. En 1994, le gouvernement a entrepris une étude pour déterminer les causes d’échec du projet, et a publié un rapport en 1995. Pour le chômage des jeunes, il existe également un programme leur proposant des emplois temporaires à caractère communautaire, dont l’objectif est de les aider à trouver un emploi plus permanent. Les jeunes peuvent bénéficier d’une formation professionnelle d’une durée variant de un à six mois, qui insiste sur l’adaptation au travail et l’utilisation des équipements professionnels. En outre, des cours par correspondance sont proposés qui traitent des questions de gestion.

Le gouvernement encourage également la création de micro-entreprises. Il annonce avoir créé 15 838 emplois en l’an 2000. Le Contrat de pré-emploi (CPE) est un programme similaire pour la promotion de l’emploi par la création de micro-entreprises, mais qui s’adresse spécifiquement aux demandeurs d’emploi pourvus de qualifications plus poussées (diplômes universitaires ou certificats d’écoles techniques). En 1998 et en 1999, 15 879 participants ont adhéréà ce programme. En outre, des plans de microfinancement ont été mis en place pour les pauvres et pour les micro-entreprises à caractère familial. Le gouvernement décrit également un programme destiné aux infrastructures à fort coefficient de main-d’oeuvre, ainsi que des projets d’amélioration du logement ou de l’environnement rural, par exemple. En dernier lieu, le gouvernement annonce que tous les programmes visant à promouvoir l’emploi des jeunes s’appliquent en tous points aux femmes. La commission prend note de ces informations. Elle souhaite recevoir des informations relatives à l’impact de ces programmes sur la promotion de l’emploi, ainsi que des informations complémentaires sur les mesures adoptées pour répondre totalement à la demande d’emplois de la part des catégories défavorisées de travailleurs, telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs touchés par la restructuration des entreprises et les personnes handicapées.

Article 2. Veuillez fournir des informations sur la manière dont les politiques de l’emploi sont régulièrement revues dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

Article 3. Veuillez tenir la commission informée du déroulement des consultations en ce qui concerne l’énoncé, la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques de l’emploi en participation avec les représentants des employeurs, des travailleurs et d’autres catégories, telles que les travailleurs du secteur rural et du secteur informel, ainsi que des résultats de ces consultations.

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