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Demande directe (CEACR) - adoptée 1993, publiée 80ème session CIT (1993)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Papouasie-Nouvelle-Guinée (Ratification: 1976)

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La commission se réfère à son observation. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission a noté avec intérêt en particulier les publications du Service national de l'emploi, qui offre aux jeunes en fin de scolarité des renseignements en matière de formation complémentaire et d'emploi, ainsi que la documentation du ministère de l'Education relative à l'éducation informelle. Pour ce qui est du chômage et du sous-emploi, la commission a pris note des prévisions données par le plan national de dépenses publiques pour 1985-1988 (NPEP): les effectifs de la main-d'oeuvre devraient se multiplier rapidement au cours des prochaines années, avec un afflux annuel d'environ 40.000 jeunes en quête d'emploi rémunéré ou indépendant. Toutefois, la création d'emplois dans le secteur formel a été décevante depuis quelques années. Le NPEP préconise donc l'intégration des jeunes à la vie productive de leur communauté et à la vie économique, sociale, politique, culturelle et religieuse du pays. Il préconise également la création d'un fonds national de développement pour la jeunesse qui pourrait compléter les conseils en formation et l'encadrement des groupes de jeunes engagés dans des projets de développement. Il conviendrait également de mettre sur pied une stratégie nationale pour l'emploi des jeunes visant à exploiter au mieux leurs aptitudes et leurs énergies et à créer des emplois pour la majorité des jeunes chômeurs du pays. La commission se félicite de l'importance qu'attache le gouvernement à ce problème et des mesures prises pour promouvoir la création d'emplois et une formation adéquate, notamment pour les jeunes travailleurs en quête d'emploi. Elle espère que ces tentatives seront poursuivies dans le cadre du premier plan de développement national (1987-1991) et que le gouvernement fournira des détails sur la façon dont les politiques de l'emploi et de développement s'intègrent dans le cadre de la planification économique du développement. Elle saurait également gré au gouvernement de lui fournir des informations sur les points suivants.

1. La commission relève que le NPEP prévoit une réduction de 9 à 10 pour cent des salaires réels pour 1983-1986. Il est également à craindre que la demande de main-d'oeuvre qualifiée dans l'industrie minière se traduira par une poussée des salaires dans ce secteur et dans d'autres. Dans ce contexte, la commission a également pris note des observations et recommandations formulées dans le rapport sur la distribution des revenus en Papouasie-Nouvelle-Guinée (dit rapport Jackson), tout en soulignant l'importance d'une exploitation rationnelle des ressources minières et autres pour un développement productif de l'économie, ce rapport appelle l'attention sur les disparités qui caractérisent la structure des salaires, tant qu niveau des groupes de population qu'au niveau des secteurs d'activité (écart entre secteur minier et secteur agricole, par exemple). Malgré le problème réel que posent les bas salaires ruraux, le rapport souligne néanmoins la nécessité de préserver des domaines d'activité générateurs d'emplois. La commission saurait gré au gouvernement de transmettre toutes les données statistiques disponibles quant à l'impact sur l'emploi urbain du régime actuel de fixation des salaires minima. Le gouvernement voudra bien également indiquer dans quelle mesure il considère qu'une politique globale appropriée des prix, des revenus et des salaires pourrait aider à atteindre l'objectif de la convention tendant à garantir qu'il y aura du travail pour toutes les personnes disponibles et en quête de travail.

2. Prière de fournir des informations complémentaires, et notamment les données statistiques disponibles, relatives aux résultats de la deuxième évaluation nationale de la main-d'oeuvre; sur les effets sur l'emploi des programmes de développement rural intégré; sur le projet forestier de Vanimo (300 postes de travail ayant été créés dans une première phase); et sur le projet OK Tedi d'exploitation cuprifère et aurifère.

3. Prière d'indiquer, dans la mesure du possible, le nombre de personnes qui bénéficient des diverses formules d'orientation et de formation professionnelles et qui trouvent par la suite un emploi dans leurs métiers respectifs.

4. La commission constate avec intérêt que le Conseil consultatif de la main-d'oeuvre, qui ne fonctionnait plus depuis quelque temps, a été transformé en un organe tripartite comprenant des représentants du gouvernement et des organisations d'employeurs et de travailleurs; son rôle est notamment de conseiller le gouvernement en matière de politique de l'emploi. Prière de fournir des exemplaires des rapports et recommandations émanant de cet organisme (article 3 de la convention).

Partie V du formulaire de rapport. En outre, la commission note qu'un rapport du BIT-ARTEP, préparé pour le Département des finances et de la planification, suggérait une approche intégrée en matière de développement des ressources humaines mettant l'accent sur la création d'emplois, le développement des qualifications de la main-d'oeuvre et l'expansion des systèmes d'enseignement. La commission veut croire que le gouvernement fournira dans son prochain rapport des informations sur l'action prise en conséquence de la mission de l'ARTEP qui a visité le pays en janvier 1989. Prière d'indiquer également tous facteurs qui auraient empêché ou retardé cette action.

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