ILO-en-strap
NORMLEX
Information System on International Labour Standards

Solicitud directa (CEACR) - Adopción: 2015, Publicación: 105ª reunión CIT (2016)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Eslovenia (Ratificación : 1992)

Otros comentarios sobre C122

Observación
  1. 2013
  2. 1997
  3. 1995

Visualizar en: Inglés - EspañolVisualizar todo

La commission prend note des observations de l’Association des syndicats libres de Slovénie (en collaboration avec le syndicat Mladi pluse), que le gouvernement a transmises en septembre 2015.
Articles 1 et 2 de la convention. Mesures actives du marché du travail et politique de l’emploi. La commission prend note des amendements apportés en 2013 à la loi sur la réglementation du marché du travail (ZUTD) et des autres mesures législatives et administratives prises pour promouvoir l’emploi. Le gouvernement évalue dans son rapport la situation du marché du travail et indique qu’en 2013 le pays était encore touché par la crise économique, ce qui a limité l’accès des jeunes et des chômeurs de longue durée au marché du travail. En 2013, le taux de chômage était d’environ 10,3 pour cent, le taux de chômage des jeunes atteignait 21,6 pour cent et le taux de chômage de longue durée, 5,2 pour cent. Le gouvernement indique aussi qu’en 2014 la situation du marché du travail a commencé à se rétablir après cinq années de hausse du chômage. Ainsi, le taux de chômage des personnes âgées de 20 à 64 ans a diminué pour s’établir à 9,7 pour cent. En 2014, 37 728 chômeurs en tout ont participé aux mesures actives du marché du travail et 20 470 d’entre eux ont trouvé un emploi. L’Association des syndicats libres de Slovénie fait observer que les dépenses publiques consacrées aux politiques actives du marché du travail pour 2015 ont baissé d’un tiers par rapport à l’année précédente. Le gouvernement indique aussi qu’une croissance économique plus forte était prévue pour 2015, ainsi qu’une hausse de l’emploi dans le secteur privé. Le nombre de nouveaux chômeurs devrait baisser de 1 pour cent en 2015 par rapport à 2014. La commission note que, en dépit de récentes améliorations dans la situation du marché du travail, le taux de chômage de longue durée continue de s’accroître. En 2013, il représentait 51 pour cent de l’ensemble du chômage. En 2014, d’après les informations fournies par le service public de l’emploi, 24 697 chômeurs enregistrés en tout étaient sans emploi depuis plus de 36 mois. Le gouvernement signale que le chômage de longue durée, conjugué avec les faibles niveaux d’instruction, constitue un problème complexe dans la transition du pays vers une économie de marché. En 2014, les chômeurs de longue durée représentaient 78,8 pour cent de l’ensemble des personnes ayant bénéficié de mesures de création d’emplois, et 68,7 pour cent de l’ensemble des personnes recevant des allocations visant à promouvoir l’emploi. En ce qui concerne les femmes, le gouvernement indique que leur proportion dans l’ensemble des chômeurs de longue durée est passée de 51,2 pour cent en 2012 à 45 pour cent en 2014. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur l’impact des mesures actives du marché du travail prises pour promouvoir l’emploi, y compris sur l’impact des mesures destinées à améliorer l’employabilité des chômeurs de longue durée. Prière également d’indiquer comment les mesures actives du marché du travail sont régulièrement revues dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.
Travailleurs âgés. Le gouvernement indique que, tandis que la population nationale vieillit, les chômeurs vieillissent également. En janvier 2013, l’âge moyen des chômeurs était de 41,1 ans. La commission note que, fin 2014, les chômeurs âgés (plus de 50 ans) représentaient 30,8 pour cent de l’ensemble des chômeurs enregistrés. En moyenne, les chômeurs âgés sont sans emploi depuis 35,6 mois. Le gouvernement présente diverses mesures prises pour promouvoir l’emploi des personnes âgées, par exemple le Programme d’insertion dans l’emploi, qui prévoit le versement pendant un an d’aides à l’emploi pour les employeurs qui engagent des personnes de plus de 50 ans de faible niveau d’instruction originaires de l’est de la Slovénie. En outre, 4 162 travailleurs âgés en tout ont bénéficié de programmes de formation professionnelle proposés par des entreprises privées. Le gouvernement ajoute qu’en 2014 les travailleurs âgés représentaient un quart de l’ensemble des bénéficiaires de programmes publics pour l’emploi. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur l’impact des mesures prises pour faciliter l’insertion des travailleurs âgés dans le marché du travail.
Jeunes travailleurs. Le gouvernement indique que, en raison de la crise économique, la demande de main d’œuvre a diminué considérablement, aux dépens des jeunes manquant d’expérience professionnelle. Le gouvernement fournit des informations sur les programmes mis en œuvre pour accroître l’emploi des jeunes. En 2014, environ 70 pour cent des jeunes ayant suivi jusqu’à leur terme des programmes de «formation sur le tas» ont obtenu un emploi au cours de l’année suivante. Le gouvernement ajoute qu’il y avait en tout 68 conseillers du service public de l’emploi spécialisés dans les services d’emploi pour les jeunes. En 2013, le pays a rejoint le Programme européen de garantie pour la jeunesse. Grâce à ce programme, le taux de chômage des jeunes est passé de 21,2 pour cent au premier trimestre de 2014 à 18 pour cent au premier trimestre de 2015. Le gouvernement indique que, en moyenne, 39 pour cent des jeunes couverts par ce programme et d’autres mesures actives du marché du travail trouvent un emploi. L’Association des syndicats libres de Slovénie fait observer que les mesures prises par le gouvernement dans le cadre du Programme de garantie pour la jeunesse sont surtout des mesures à court terme qui ne favorisent pas spécifiquement l’emploi des jeunes sur le long terme. L’association indique aussi que, en moyenne, un participant sur dix aux mesures pour l’emploi des jeunes conserve son emploi pendant plus de trois mois. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur l’impact des mesures prises pour aider les jeunes à trouver un emploi et à le conserver.
Education et formation. La commission note que les centres éducatifs interentreprises, qui se trouvent dans des établissements de l’enseignement secondaire, proposent des programmes de formation professionnelle. En 2014, quelque 42 pour cent des participants à ces programmes étaient des chômeurs de longue durée. La commission prend note aussi de la mise en œuvre de programmes spéciaux d’orientation et de formation professionnelles à Pokolpje, où les taux de chômage sont plus élevés que dans le reste du pays. Ces dernières années, le service public de l’emploi a adapté les services d’orientation professionnelle fournis aux jeunes pour tenir compte des modes de vie des jeunes et des moyens de communication qu’ils utilisent. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation prises pour promouvoir les possibilités d’emploi. Prière aussi d’indiquer comment les mesures de formation professionnelle prennent en compte les besoins des différentes catégories de travailleurs – femmes, jeunes, travailleurs âgés et personnes handicapées.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’en 2014 des organisations représentatives des travailleurs et des employeurs ont participé à la mise en œuvre de projets visant à promouvoir les possibilités d’emploi et la formation, y compris un programme destiné à améliorer les compétences dans l’industrie du papier. Le gouvernement ajoute que les syndicats collaborent à la mise en place du Programme de garantie pour la jeunesse. A ce sujet, la commission note qu’un groupe non officiel réunissant différentes organisations de jeunes et les syndicats a été institué pour suivre l’application du programme. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les consultations des partenaires sociaux et d’autres acteurs concernés sur l’élaboration de mesures actives de politique de l’emploi, en indiquant comment leur aide a été obtenue pour mettre en œuvre ces mesures.
© Copyright and permissions 1996-2024 International Labour Organization (ILO) | Privacy policy | Disclaimer