National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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1. Coordination de la politique de l’emploi avec la réduction de la pauvreté. La commission prend note des indications détaillées fournies par le gouvernement en réponse à ses commentaires de 2004. Le gouvernement mentionne le document demandé au bureau sous-régional de l’OIT sur les «Orientations des politiques de l’emploi et du travail décent au Guatemala», présenté fin 2004 à la Commission tripartite sur les questions internationales du travail, au sein de laquelle a été créée une sous-commission à la création d’emplois, qui analyse ce document afin de l’enrichir et de réunir les avis d’autres instances nationales. Le gouvernement affirme qu’il élabore une politique nationale de l’emploi et du travail décent destinée à promouvoir l’accès du plus grand nombre à l’emploi productif, à améliorer les niveaux d’emploi, à lutter contre le chômage et le sous-emploi et à garantir la sécurité de l’emploi et des revenus des travailleurs. La politique de l’emploi et du travail décent englobe les questions relatives au genre et à la population indigène. La commission réitère son intérêt à recevoir des informations sur la manière dont il est assuré que l’emploi occupe une place centrale dans les politiques macroéconomiques et sociales lors de l’élaboration et de l’application de la stratégie nationale de réduction de la pauvreté et afin de promouvoir le travail décent. Elle estime qu’il est indispensable que les objectifs de l’emploi soient considérés «comme un objectif essentiel» dès le début des discussions pour la formulation des politiques économiques et sociales, afin d’assurer qu’ils soient partie intégrante des politiques adoptées (paragr. 490 de l’étude d’ensemble de 2004, Promouvoir l’emploi). La commission a pris connaissance, à cet égard, de la Déclaration tripartite sur l’emploi et le travail décent en Amérique centrale et en République dominicaine, souscrite par les ministres du Travail et les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs à Tegucigalpa en juin 2005. Cette déclaration tripartite prévoit, parmi d’autres orientations importantes, de placer l’objectif de création d’emplois dignes, durables et de qualité selon les paramètres du BIT, au cœur de la politique macroéconomique; les efforts devant se concentrer non seulement sur la maîtrise de l’inflation et du déficit budgétaire mais aussi, avec un même degré de priorité, sur la promotion de l’investissement et sur la croissance équitable. La commission saurait gré au gouvernement d’inclure, dans son prochain rapport, des informations sur les initiatives prises avec l’appui du BIT en vue de promouvoir, tant au niveau national que sous-régional, les objectifs de création d’emplois productifs visés par la convention (Partie V du formulaire de rapport).
2. Le gouvernement fournit des indications sur les personnes inscrites à la bourse électronique de l’emploi, les postes disponibles et les personnes qui ont obtenu un emploi. En outre, il donne des informations sur les progrès réalisés en ce qui concerne la certification des compétences professionnelles dans le secteur de la pyrotechnie et dans celui de l’habillement et du textile. La commission prie le gouvernement d’inclure dans son prochain rapport des informations détaillées sur la situation, le niveau et les tendances de l’emploi, du chômage et du sous-emploi, en précisant dans quelle mesure les catégories les plus vulnérables (femmes, jeunes, travailleurs âgés, travailleurs des zones rurales et de l’économie informelle) sont touchées. La commission prie le gouvernement d’indiquer dans quelle mesure les objectifs de la politique de l’enseignement et de la formation professionnelle ont été coordonnés avec les possibilités du marché du travail.
3. La commission rappelle qu’elle avait demandé au gouvernement de l’informer de l’influence exercée sur le marché du travail local par les mouvements de migration temporaire ou définitive de travailleurs. La commission prie à nouveau le gouvernement de l’informer des mesures prises pour développer les infrastructures et leur impact sur la création d’emplois, ainsi que sur la contribution des zones franches d’exportation à la création d’emplois durables et de qualité, ainsi que l’impact des accords commerciaux sur le marché du travail.
4. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement déclare que, pour renforcer le dialogue en matière d’emploi, il continue à promouvoir les conseils pour l’emploi dans les domaines du placement dans l’emploi du développement des ressources humaines et de l’emploi indépendant. En outre, il indique que la Direction de l’emploi a organisé 16 réunions de la sous-commission tripartite à la création d’emplois. La commission se réfère à nouveau à l’article 3 de la convention qui requiert des consultations avec les représentants de tous les milieux intéressés – et en particulier avec les représentants des employeurs et des travailleurs – au sujet de l’élaboration et de l’adoption des politiques de l’emploi. La commission estime qu’il est de la responsabilité commune des gouvernements et des organisations représentatives des employeurs et des travailleurs de veiller à ce que des représentants des secteurs les plus fragiles ou marginalisés de la population active soient associés aussi étroitement que possible à l’élaboration et à l’application de mesures dont ils devraient être les premiers bénéficiaires (paragr. 493 de l’étude d’ensemble de 2004, Promouvoir l’emploi). A cet égard, la commission rappelle qu’elle souhaiterait connaître les propositions faites par les milieux employeurs et travailleurs en vue de la création d’emplois, ainsi que les mesures prises par le gouvernement suite aux convergences qui se seront dégagées dans ce cadre. La commission veut croire que le gouvernement continuera à fournir des informations sur les consultations menées pour formuler et appliquer des mesures axées sur les objectifs de plein emploi productif prévus par la convention, y compris sur les consultations menées avec d’autres milieux intéressés, tels que les représentants du secteur rural, de l’économie informelle et du secteur de la maquila.