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Observación (CEACR) - Adopción: 2005, Publicación: 95ª reunión CIT (2006)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Uganda (Ratificación : 1967)

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La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en juin 2004.

1. Coordination de la politique de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté. La commission rappelle que les efforts déployés par l’Ouganda pour formuler une politique générale de l’emploi remontent à 1996, lorsque le ministère du Travail et des Affaires sociales avait établi, avec l’assistance du BIT, une politique globale de l’emploi. Dans son dernier rapport, le gouvernement déclare que le projet de politique nationale de l’emploi a été soumis par le ministère du Travail et de la Prévoyance sociale pour examen et adoption au Cabinet en juillet 2004. Le gouvernement explique que ce projet de politique nationale de l’emploi représente la première initiative d’ensemble qui tende à répondre aux problèmes du chômage, du sous-emploi, de la productivité et de la pauvreté dans le pays. Il reconnaît néanmoins que l’emploi reste l’un de ses plus grands problèmes, puisque près de la moitié de la population vit en deçà du seuil de pauvreté. Le chômage et le sous-emploi touchent de manière endémique les femmes, les jeunes et les diplômés des établissements d’enseignement supérieur et d’autres établissements. Le gouvernement a donc intégré les objectifs de l’emploi dans ses plans et programmes de développement, comme dans son Plan d’action pour l’éradication de la pauvreté, qui vise à stimuler la croissance économique pour éradiquer ce fléau.

2. Le gouvernement déclare en outre que, dans le cadre de sa politique de l’emploi, il entend protéger les catégories vulnérables telles que les femmes, les jeunes et les personnes handicapées, grâce à des programmes compensatoires spéciaux, notamment du type envisagé dans le cadre du Plan d’action pour l’éradication de la pauvreté. Il déclare que la formation professionnelle est gérée par la Direction de la formation industrielle et qu’il veillera à ce que ces programmes répondent mieux à la demande à travers une plus grande participation du secteur privé. La commission prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations détaillées sur les mesures prises pour que l’emploi, en tant qu’élément clé de la lutte contre la pauvreté, soit au centre de sa politique macroéconomique et sociale. Soulignant l’importance d’un système de compilation des statistiques du marché du travail, la commission prie le gouvernement de faire rapport sur tout progrès dans ce domaine et de communiquer dans son prochain rapport des statistiques ventilées illustrant les tendances du marché du travail, notamment le niveau et les tendances de l’emploi, du sous-emploi et du chômage dans l’ensemble du pays, en précisant dans quelle mesure les catégories les plus vulnérables (les femmes, les jeunes et les travailleurs ruraux) sont touchées. La commission prie également le gouvernement de l’informer de l’état d’avancement du projet de politique nationale de l’emploi et du Plan d’action pour l’éradication de la pauvreté ainsi que de toute évaluation de l’impact de ses programmes de lutte contre le chômage en faveur des diplômés de l’université (articles 1 et 2 de la convention).

3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que, lors de l’élaboration du projet de politique nationale de l’emploi, les avis de toutes les personnes concernées ont été pris en considération à travers plusieurs séminaires. La commission prend dûment note de ces informations et rappelle que l’article 3 de la convention prescrit des consultations avec les représentants de toutes les personnes concernées et, en particulier, les représentants des employeurs et des travailleurs, pour la formulation et la mise en œuvre des politiques de l’emploi. Il est de la responsabilité commune des gouvernements et des organisations représentatives des employeurs et des travailleurs de veiller à ce que les représentants des catégories marginales ou les plus défavorisées de la population active soient associés aussi étroitement que possible à la formulation et à la mise en œuvre des mesures dont ces catégories devraient être les premières bénéficiaires (voir l’étude d’ensemble de 2004 sur la promotion de l’emploi, paragr. 493). La commission apprécierait de disposer d’informations sur la consultation des partenaires sociaux dans les domaines prévus par la convention.

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