National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
DISPLAYINEnglish - SpanishAlle anzeigen
Répétition Articles 1 et 2 de la convention. Elaboration d’une politique nationale de l’emploi et d’une stratégie de réduction de la pauvreté. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement dans un rapport reçu en septembre 2012 en réponse à la demande directe de 2010. Le gouvernement rappelle que l’emploi constitue en Papouasie-Nouvelle-Guinée un élément important du programme de développement inscrit dans le plan gouvernemental à long terme «Vision 2050». Bien qu’une politique ciblée sur l’emploi n’ait pas encore été élaborée, le gouvernement indique qu’en 2012 le Département du travail et des relations professionnelles a sollicité l’assistance du BIT en vue de l’élaboration d’une politique nationale de l’emploi. Il ajoute qu’il ne dispose pas actuellement d’une politique de nature à orienter la création d’emplois. Le gouvernement indique que, grâce au projet de l’OIT intitulé «Labour governance and migration», financé dans le cadre de l’accord de partenariat entre l’OIT et l’Australie, la Massey University a été invitée à réaliser une étude de situation des différents secteurs et des différentes politiques dans le pays afin de dégager des pistes en vue de l’élaboration de la politique, de ce qu’elle devra cibler et des domaines sur lesquels elle pourrait se concentrer. Cette étude de situation sera soumise à un large éventail de parties prenantes avant de fixer les orientations futures de la politique. Le gouvernement s’attend à ce que la politique de l’emploi soit adoptée début 2013 et qu’elle réponde alors à tous les points faisant l’objet de la convention no 122. La commission espère que le gouvernement sera en mesure de fournir, dans son prochain rapport, des informations relatives à l’annonce explicite et formelle d’une politique active de l’emploi et d’une stratégie de réduction de la pauvreté conformes à la convention. Elle invite le gouvernement à fournir des informations détaillées sur l’assistance reçue concernant l’élaboration d’une politique nationale de l’emploi. Prière également de fournir des informations sur la manière dont la politique nationale de l’emploi se coordonnera avec d’autres politiques, conformément à l’article 1, paragraphe 3, de la convention. Système d’information sur le marché du travail. Le gouvernement indique que le système d’information sur le marché du travail (LMIS) est en place, mais que le coût de sa composante technique est excessif. Il ajoute toutefois que cet élément n’est pas de nature à limiter la collecte et l’utilisation des statistiques sur le marché du travail. La commission prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations à jour sur l’évolution du marché du travail, en particulier sur la situation générale et sur le niveau et les tendances de l’emploi, du chômage et du sous-emploi dans tout le pays. Catégories de travailleurs vulnérables. Emploi des jeunes. Le gouvernement indique que l’emploi des jeunes est une priorité pour la Division nationale des services de l’emploi du Département du travail et des relations professionnelles et que cette division collabore avec la Commission nationale de la jeunesse dans ce domaine. Il ajoute également qu’en avril 2012 s’est tenu dans la province de Madang un colloque sur l’emploi des jeunes, dont les conclusions ont été communiquées aux parties prenantes. La commission invite de nouveau le gouvernement à fournir des informations sur les mesures prises et sur l’effet qu’elles ont pour aider les catégories vulnérables de travailleurs, notamment les femmes, les jeunes travailleurs, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés, à trouver un emploi durable. Elle invite également le gouvernement à continuer à fournir des informations sur les résultats, en termes de création d’emplois et d’intégration des jeunes sur le marché du travail, de l’assistance technique du BIT. Mesures du marché du travail et formation. Le gouvernement indique que des progrès en termes de modernisation sont enregistrés au Conseil national d’apprentissage et d’évaluation des métiers, au Conseil national de la formation ainsi que dans le Programme indépendant de bourses, qui relèvent tous du ministère du Travail et des Relations professionnelles, ainsi que de l’Office de l’enseignement supérieur et de la formation technique et professionnelle du Département de l’éducation. Le gouvernement indique que, avec l’essor que connaît le développement des ressources nationales, qui nécessite un grand nombre de travailleurs qualifiés, toutes les institutions ayant en charge la qualification et l’autonomisation de la population active sont tenues, dans le cadre de la stratégie «Vision 2050» du gouvernement, d’agir ensemble afin d’assurer que la population soit suffisamment qualifiée pour contribuer au développement du pays. La commission invite le gouvernement à fournir des informations sur les résultats produits par les mesures prises par les institutions ayant en charge l’éducation et la formation ainsi que sur l’impact qu’elles ont eu en offrant des perspectives d’emploi aux bénéficiaires des programmes d’éducation et de formation professionnelle. Article 3. Consultation des représentants des personnes intéressées. Le gouvernement indique que la composition du Conseil consultatif tripartite national (NTCC) reste un sujet de préoccupation s’agissant de la représentation de la population active. Il déclare à nouveau que le NTCC représente l’industrie, mais pas le secteur rural ni l’économie informelle. La commission rappelle que l’article 3 de la convention impose de consulter les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, au sujet de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques de l’emploi. Il incombe à la fois au gouvernement et aux organisations représentatives d’employeurs et de travailleurs de faire en sorte que les représentants des catégories les plus vulnérables et marginalisées de la population active soient associés aussi étroitement que possible à l’élaboration et à la mise en œuvre de mesures dont ils devraient être les principaux bénéficiaires. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations détaillées à cet égard. Prière également d’indiquer comment une participation accrue des travailleurs, tant du secteur rural que de l’économie informelle, peut être assurée dans le cadre du processus de consultation formelle en vue de l’élaboration et de l’obtention d’un soutien aux politiques de l’emploi.