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Discrimination (Employment and Occupation) Convention, 1958 (No. 111) - New Zealand (RATIFICATION: 1983)

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La commission prend note des observations du Conseil des syndicats de la Nouvelle-Zélande (NZCTU) et de Business Nouvelle-Zélande (Business NZ) présentées par le gouvernement dans son rapport ainsi que de la réponse du gouvernement.
Article 2 de la convention. Accès à l’emploi et à la formation professionnelle. Maoris et populations des îles du Pacifique. La commission note l’engagement constant du gouvernement à améliorer le niveau d’éducation et de compétence ainsi que la situation de l’emploi des Maoris et des populations des îles du Pacifique. Elle note que de nouvelles stratégies d’éducation ont été mises en œuvre pour les Maoris (la «Ka Hikitia-Accelerating Success» 2013-2017) et que le Plan d’action économique pour le Pacifique a été remplacé par le Plan «Pasifika Education» pour 2013-2017, les Services de soutien à l’emploi du Pacifique (PESS) et le Programme de gestion pour les cadres supérieurs du Pacifique. Une aide financière est également apportée à un certain nombre d’instituts, d’universités et de «Wananga» (établissements d’enseignement supérieur maoris) ainsi qu’à des étudiants maoris et des îles du Pacifique, afin d’améliorer leur égalité d’accès à l’enseignement et leurs résultats. Le Bureau des affaires ethniques prend des mesures pour promouvoir la diversité ethnique dans la profession et l’emploi. S’agissant de la Stratégie 2010-2015 pour l’enseignement supérieur, la commission prend note des progrès réalisés entre 2005 et 2012 en ce qui concerne les taux de réussite des étudiants maoris et des îles du Pacifique cinq ans après avoir entamé leur cursus universitaire (pour 2008-2012, ces taux ont été de 49 pour cent pour les Maoris et de 51 pour cent pour les populations des îles du Pacifique contre 42 et 41 pour cent, respectivement, en 2001-2005). Tout en se félicitant de ces mesures, la commission note que la participation des Maoris et des populations des îles du Pacifique à la formation professionnelle industrielle reste faible et qu’elle a même diminué (en 2012, 14,6 pour cent des stagiaires étaient des Maoris et 7 pour cent des membres des populations des îles du Pacifique) et qu’il en est allé de même pour le système d’apprentissage moderne, désormais le système néo-zélandais d’apprentissage (en 2012, 13,8 pour cent du total des apprentis étaient des Maoris et 2,4 pour cent des membres des populations des îles du Pacifique). Selon le NZCTU, les Maoris et les populations des îles du Pacifique restent défavorisés par rapport à la population générale en ce qui concerne les taux de chômage (pour les «Européens», ce taux est de 5 pour cent, pour les Maoris de 12,8 pour cent et pour les membres des populations des îles du Pacifique de 16,3 pour cent) et les salaires (en 2013, les travailleurs d’ascendance européenne «Pakeha» percevaient des gains horaires moyens de 27,08 dollars néo-zélandais, les Maoris 22,45 dollars néo-zélandais et les membres des populations du Pacifique 20,59 dollars néo-zélandais). La commission prie le gouvernement d’indiquer les résultats obtenus grâce aux différentes mesures visant à améliorer les niveaux d’éducation et de compétence et les possibilités d’emploi pour les hommes et les femmes appartenant aux populations maoris et des îles du Pacifique, en particulier les mesures prises pour accroître les niveaux de participation des Maoris et des membres des populations des îles du Pacifique à la formation professionnelle industrielle et au système néo-zélandais d’apprentissage. Elle demande également au gouvernement de redoubler d’efforts pour remédier à la persistance des inégalités, y compris les disparités salariales dont sont victimes les Maoris et les membres des populations des îles du Pacifique, et de fournir des informations sur les progrès accomplis à cet égard. Prière de continuer à fournir des statistiques ventilées par sexe sur les taux de participation et de réussite des Maoris et des membres des populations des îles du Pacifique dans la formation professionnelle et l’éducation et sur leur participation à l’emploi dans les secteurs public et privé.
Accès à l’emploi et à la formation professionnelle. Femmes. La commission note que les taux de participation des femmes aux cours assurés par les organismes de formation professionnelle industrielle, en particulier dans le cadre du système néo-zélandais d’apprentissage, restent faibles (33,2 pour cent et 11,7 pour cent respectivement). Elle prend note des informations fournies par le gouvernement sur les actions engagées par le ministère des Affaires féminines pour augmenter la présence des femmes dans les activités non traditionnelles et sur les initiatives en matière d’éducation et celles dirigées par les milieux économiques, y compris les résultats positifs obtenus par l’Initiative «Women in Power» conduite par l’organisme de formation professionnelle de l’industrie de l’électricité. La commission note aussi que Business NZ souligne que, d’après des travaux de recherche menés par le ministère des Affaires féminines, les jeunes filles, à des âges approximatifs de 13 ou 14 ans, semblent perdre leur intérêt pour la science, la technologie, les activités industrielles et les mathématiques sans que l’on puisse déterminer clairement si cela tient aux partis pris traditionnels quant à l’emploi; des efforts considérables sont cependant déployés pour accroître leur intérêt dans ces matières. La commission note en outre que, d’après le rapport du gouvernement, des travaux de recherche commandés par le ministère des Affaires féminines, qui ont débuté en septembre 2013, ont débouché sur des recommandations visant à ce qu’il soit fait un meilleur usage des compétences féminines dans le cadre des possibilités d’emploi accrues dans l’industrie de la construction après les tremblements de terre de Canterbury. A cet égard, Business NZ considère que la reconstruction de Canterbury offre probablement de bonnes occasions d’intégrer les femmes dans un plus large éventail de carrières professionnelles. Tout en appuyant les initiatives engagées pour offrir aux jeunes femmes des possibilités d’exercer des activités dans lesquelles les hommes sont majoritaires, le NZCTU indique que, dans les secteurs du commerce de détail et de l’hébergement, ce sont les femmes qui ont été les plus touchées par les pertes d’emplois après les tremblements de terre de Canterbury et qu’il faudrait par conséquent accorder toute l’attention nécessaire à leur recyclage et à leur soutien. Prenant note des actions engagées par le gouvernement pour encourager les femmes à travailler dans des secteurs dans lesquels les hommes sont majoritaires, la commission prie le gouvernement d’indiquer quels ont été les résultats obtenus au moyen de ces mesures, y compris dans le cadre de la reconstruction de Canterbury, pour améliorer les possibilités, pour les femmes, d’accéder à un plus large éventail de carrières professionnelles. La commission demande également au gouvernement de continuer à prendre des mesures pour renforcer la participation des femmes à la formation professionnelle industrielle et au système néo-zélandais d’apprentissage et de fournir des informations, y compris des statistiques ventilées par sexe, sur tout progrès accompli à cet égard.
La commission soulève d’autres questions dans une demande qu’elle adresse directement au gouvernement.
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