National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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La commission prend note de la réponse détaillée aux commentaires de la commission, contenue dans le rapport du gouvernement, pour la période se terminant en mai 2005. Le bureau sous-régional de l’OIT à Bangkok a également porté à l’attention de la commission des informations supplémentaires sur l’application de la convention.
1. Collecte et utilisation de statistiques de l’emploi. La commission croit comprendre qu’en 2005 la région comptait 238 000 personnes employées, nombre qui a augmenté de 42 500 depuis 1995. La plupart de ces personnes travaillent dans l’industrie manufacturière (15 pour cent), le commerce (15 pour cent), l’hôtellerie et la restauration (11 pour cent) et la culture, les loisirs, les jeux et autres services (17 pour cent). La commission note que la Direction des services pour les affaires sociales est chargée de promouvoir l’analyse et l’étude de l’environnement social du travail et de l’emploi. En outre, le Département des études et de l’information a été chargé de réunir, traiter, analyser et diffuser l’information sur le monde du travail. Prière d’indiquer les tendances qui se dégagent de ces informations statistiques et analyses en termes de formation professionnelle, de disparités entre les sexes et de groupes vulnérables.
2. Mesures de politique active du marché du travail. La commission prend note des efforts consentis pour coordonner les stratégies visant à employer les ressources humaines locales et à satisfaire la demande du marché du travail en envisageant, pour ce faire, d’accueillir des travailleurs et des professionnels de l’étranger. Elle prie le gouvernement de continuer à fournir dans son prochain rapport des informations sur les mesures prises pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre et équilibrer l’offre et la demande au fur et à mesure que l’économie se développe, en joignant des informations sur les mesures prises pour prévenir le risque de segmentation notamment du marché du travail, compte tenu en particulier de l’essor des formes d’emploi atypiques.
3. Libre choix de l’emploi. Se référant à la demande directe transmise au gouvernement en 2004 à propos des mesures envisagées pour promouvoir l’emploi des femmes, la commission note qu’en 2005 le taux de participation des femmes sur le marché du travail était beaucoup plus faible que celui des hommes (56,7 pour cent contre 70,3 pour cent) et que la main-d’œuvre non qualifiée compte beaucoup plus de femmes que d’hommes. Elle note également que, même si les taux des hommes sont plus élevés, l’écart entre les femmes s’est réduit de 24 à 14 points entre 1996 et 2005. La commission rappelle que la politique de l’emploi doit, conformément à la convention no 122, tendre à garantir le libre choix de l’emploi et toutes possibilités d’emploi et de formation, en particulier pour les groupes vulnérables (article 1, paragraphe 2 c), de la convention; voir également Promouvoir l’emploi, étude d’ensemble, 2004, paragr. 109). La commission note que des cours de formation professionnelle adaptés aux intérêts des femmes ont été mis en place. Elle prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises pour changer les comportements dans l’éducation, la formation et le recrutement, afin de lutter contre les préjugés et la discrimination et réduire la segmentation du marché du travail pour que chaque travailleur ait le libre choix de son emploi. La commission note en outre que, pour lutter contre le chômage structurel, le gouvernement a créé des emplois à l’intention des travailleurs âgés ayant un faible niveau d’instruction, et que des efforts ont été consentis pour trouver des emplois dans les nouveaux casinos. Elle note enfin qu’un groupe de travail sur le développement des compétences a été créé en 2004 pour venir en aide aux travailleurs handicapés. Prière de fournir dans le prochain rapport des informations sur les résultats atteints en vue de promouvoir l’emploi productif pour les catégories particulièrement vulnérables de travailleurs.
4. Politiques de Formation. Au cours de ces dernières années, les taux de chômage ont diminué pour atteindre 4,1 pour cent en 2005, 24 pour cent des chômeurs étant âgés de 14 à 24 ans et les travailleurs âgés (45-54 ans) représentant 28 pour cent du total. La commission note qu’une formation professionnelle sera proposée pour améliorer les perspectives d’emploi des chômeurs et accroître la compétitivité des travailleurs. Prière de continuer à fournir des informations sur les progrès réalisés dans le domaine de l’enseignement, de la formation et du recrutement des travailleurs.
5. Promotion des petites et moyennes entreprises. En réponse aux commentaires antérieurs de la commission, le gouvernement déclare qu’il a pris des mesures pour développer les activités commerciales et faciliter la création et le développement des petites et moyennes entreprises (PME), grâce à des «subventions remboursables» accordées aux PME qui ont besoin d’améliorer leur mode de fonctionnement ou qui se heurtent à des difficultés économiques et financières dues à des circonstances imprévues et exceptionnelles, telles qu’une catastrophe naturelle ou une épidémie. Par ailleurs, la commission croit comprendre que l’Institut de Macao pour la promotion du commerce et de l’investissement (IPIM) a mis en place un service d’information d’IPIM, au centre d’aide aux entreprises de Macao (MBSC), qui aidera par exemple les entreprises à s’installer à Macao, à organiser des foires commerciales à l’étranger, à organiser des visites d’entreprises à l’étranger, à obtenir des informations sur le marché et à appliquer l’accord de partenariat économique rapproché. Prière de continuer à fournir des informations sur les mesures que ces institutions prennent pour promouvoir une culture d’entreprise et la création d’emplois.
6. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application des politiques. La commission note que le Conseil permanent de concertation sociale participe à l’élaboration de politiques de l’emploi et de textes législatifs, tels que le nouveau Code de procédure en matière d’emploi. La commission prie à nouveau le gouvernement de communiquer des exemples d’avis émis par le Conseil permanent sur les politiques de l’emploi, en précisant la manière dont ces avis ont été pris en compte (article 3).