National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
DISPLAYINEnglish - SpanishAlle anzeigen
La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler son observation de 2004, qui était conçue dans les termes suivants:
1. Coordination de la politique de l’emploi avec la réduction de la pauvreté. La commission a pris note du rapport reçu en février 2004 qui contient des informations sur la mise en place de la composante «emploi» de la Stratégie de réduction de la pauvreté approuvée en 2002. Il est prévu de renforcer l’offre de formation professionnelle et technique, la promotion de la petite et moyenne entreprise, la promotion du travail à haute intensité de main-d’œuvre et l’amélioration de l’accès des femmes à l’emploi (conclusions de l’atelier de validation du document-cadre de politique de l’emploi en Guinée tenu à Conakry en septembre 2003). Le gouvernement signale également la tendance fortement marquée de l’auto-emploi dans l’économie informelle d’où l’urgence de mettre en place un véritable programme de développement de la micro-entreprise. La commission prend note à nouveau des objectifs du Réseau d’informations statistiques sur l’emploi et le travail (RISET) dont elle avait déjà noté la mise en place dans ses commentaires antérieurs. Elle prie le gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations actualisées sur les mesures prises afin de garantir que l’emploi, comme élément clé de la réduction de la pauvreté, soit au cœur des politiques macroéconomiques et sociales. La commission prie notamment le gouvernement de fournir des informations ventilées par groupe sur les résultats atteints, en particulier pour les jeunes et les femmes, par les mesures d’amélioration de l’offre de formation professionnelle et technique, de promotion des petites entreprises et des micro-entreprises, ainsi que sur le nombre de postes de travail créés par les programmes à haute intensité de main-d’œuvre (articles 1 et 2 de la convention).
2. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et l’application des politiques. La commission rappelle que l’article 3 de la convention requiert la consultation de l’ensemble des milieux intéressés – et notamment des représentants des employeurs et des travailleurs – lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques de l’emploi. Il est de la responsabilité commune du gouvernement et des organisations représentatives des employeurs et des travailleurs de veiller à ce que les représentants des secteurs les plus vulnérables ou marginalisés de la population active soient associés aussi étroitement que possible à l’élaboration et à l’application de mesures dont ils devraient être les premiers bénéficiaires (voir paragr. 493 de l’étude d’ensemble de 2004, Promouvoir l’emploi). La commission veut croire que le gouvernement fournira dans son prochain rapport des informations détaillées à ce sujet.
3. Enfin, la commission prie à nouveau le gouvernement d’exposer dans son prochain rapport l’action entreprise pour la mise en œuvre d’une politique active de l’emploi au sens de la convention suite à l’assistance technique reçue de l’OIT.
La commission exprime l’espoir que le gouvernement fera tout son possible pour prendre les mesures nécessaires dans un très proche avenir.