National Legislation on Labour and Social Rights
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La commission note, d’après le rapport du gouvernement, que la compagnie Guybulk Shipping n’existe plus.
Article 1, paragraphe 4, de la convention. Définition du terme «marin». Dans ses commentaires précédents, la commission a noté que le terme «marin» contenu dans la loi sur la marine marchande n’inclut pas les capitaines et les apprentis. En conséquence, aux termes de la loi sur la marine marchande, ces deux catégories de personnel ne semblent pas avoir droit au rapatriement, puisque les articles 188 à 213 de la loi sur la marine marchande ne s’appliquent qu’aux «marins». Elle priait le gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour donner pleinement effet à cette disposition de la convention.
En réponse à ces commentaires, le gouvernement indique que la définition du terme «marin» inclut le capitaine, sauf lorsque le navire se trouve au port.
Selon l’information reçue par le gouvernement, les apprentis n’ont toujours pas droit au rapatriement en vertu de la loi sur la marine marchande. En outre, comme l’indique le gouvernement, la loi ne s’applique aux capitaines que lorsque le navire est en mer. Autrement dit, aux termes de la loi sur la marine marchande, un capitaine n’a toujours pas droit au rapatriement lorsque le navire se trouve au port.
La commission insiste à nouveau sur le fait que le terme «marin» désigne toute personne employée, à quelque titre que ce soit, à bord d’un navire de mer, qu’il soit en mer ou au port, et qu’en conséquence le marin a le droit au rapatriement dans les conditions stipulées dans la convention. La commission prie à nouveau instamment le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour adapter la législation nationale et donner pleinement effet aux spécifications de l’article 1, paragraphe 4, de la convention.