National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
DISPLAYINEnglish - SpanishAlle anzeigen
La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans ses rapports pour la période se terminant en mai 2003.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement déclare que la période considérée se caractérise par une amélioration de la conjoncture économique et la reprise de la création d’emplois. Le PIB s’est accru en moyenne de 3,8 pour cent entre 1997 et 2002 (principalement grâce à l’accélération de la croissance économique), le taux d’activité est passéà 55,4 pour cent en 2002 (70,8 pour cent pour les hommes et 40,9 pour cent pour les femmes) et le taux de chômage a baissé de 1,3 pour cent par rapport à l’an 2000 pour s’établir à 9,6 pour cent. Le rapport chômage de longue durée-chômage total a baissé de 3,6 pour cent pour représenter 52,8 pour cent. La hausse de l’emploi a été principalement enregistrée dans les services et le secteur secondaire. Le nombre de travailleurs indépendants a baissé de 3,1 pour cent. Le taux de chômage des femmes a baissé (14 pour cent au dernier semestre 2002 contre 16,1 pour cent en 2001 pour la même période) mais reste élevé. Il subsiste des écarts substantiels entre les régions en ce qui concerne les taux d’emploi et de chômage. D’une manière générale, c’est en Epire et dans l’ouest de la Macédoine que l’on enregistre les taux d’emploi les plus faibles et les taux de chômage les plus élevés, en raison d’un niveau de développement économique plus faible dans ces régions. Le taux de chômage des jeunes a baissé, notamment du fait d’une plus grande participation des jeunes aux programmes de formation.
2. Le gouvernement indique que, malgré cette conjoncture économique favorable, l’emploi total a stagné sur l’ensemble de la période considérée en raison d’une tendance à long terme de contraction de l’emploi dans le secteur agricole et d’augmentation du nombre de travailleurs quittant leur emploi par suite des modifications du système de sécurité sociale. Le gouvernement indique que l’un des trois axes fondamentaux sur lesquels est basée sa politique économique et sociale pour la décennie 2000-2010 est le renforcement de la compétitivité pour l’accélération du développement et la création de nouveaux emplois. Diverses mesures de politique du marché du travail ont été adoptées dans cet objectif, dont la loi budgétaire de 2002, qui accorde des avantages fiscaux aux entreprises créant des emplois et la loi sur l’impôt en matière de gouvernement d’entreprise qui prévoit des mesures de politique sociale, notamment une prestation spéciale pour les chômeurs de longue durée qui sont arrivés en fin de droit et dont les revenus familiaux sont faibles. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les différentes mesures de politique du marché du travail mentionnées dans le rapport et leur impact sur l’emploi. Elle le prie également de fournir un complément d’information sur les politiques relatives à la formation, à la réadaptation professionnelle et au recyclage, et sur les mesures allant dans le sens de la productivité du travail.
3. En 2002, le gouvernement a adopté le «programme pour de nouveaux emplois» qui comprend un train de mesures d’intervention sur le marché du travail et modifie les critères de répartition des emplois par le Service de la préfecture et de l’emploi. Les nouveaux critères de répartition se fondent sur les éléments suivants: la durée déclarée de chômage auprès du Service de la préfecture et de l’emploi, les demandes émanant des entreprises et les informations communiquées par le Service national grec des statistiques (ESYE). Le gouvernement explique aussi que l’ESYE a introduit récemment des modifications au système de collecte d’informations pour les enquêtes sur la population active et que ces modifications permettront de donner une vue d’ensemble plus juste du marché du travail et d’améliorer la qualité des enquêtes. La commission prend note de ces informations et veut croire que le gouvernement continuera de faire état de tout changement en la matière, et de lui communiquer des informations relatives aux statistiques et conclusions tirées du recensement de la population le plus récent et des enquêtes sur la population active de l’ESYE.
4. Article 3. Le gouvernement indique qu’il veille à entretenir et développer des relations avec les partenaires sociaux, notamment sous l’égide de l’Organisme pour l’emploi et la main-d’œuvre (OAED) et du Comité de gestion et de la formation professionnelle. La commission espère que le gouvernement continuera à fournir des informations actualisées sur la manière dont les représentants des milieux intéressés ont été consultés au sujet de la politique de l’emploi, en précisant de quelle manière leurs avis sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes et politiques de l’emploi.